Acadie Nouvelle

Les règles sanitaires favorisent le golf

- Robert Lagacé robert.lagace@acadienouv­elle.com @RobLagace

Règle générale, les clubs de golf du Nouveau-Brunswick ne semblent pas avoir trop souffert de la COVID-19. Même que pour la grande majorité d'entre eux, l'achalandag­e a été au contraire plutôt spectacula­ire. C'est le cas du club de Tabusintac dans la Péninsule acadienne.

Pour tout dire, ce long parcours de neuf trous logé aux abords de la rivière Tabusintac a enregistré des chiffres records.

«Avec la COVID-19, nous ne savions pas trop où nous allions quand la saison a débuté, affirme le directeur général du club Robert Landry. Mais à notre surprise, l'achalandag­e a été incroyable dès le début et ça n'a jamais arrêté jusqu'à la toute fin.»

Selon Landry, le manque d'activités sportives en raison de la pandémie a fait en sorte que plusieurs jeunes se sont tournés vers le golf.

«Comme il n'y avait pas de baseball et les autres sports d'été, les jeunes ont décidé de jouer au golf et ils sont même venus jouer régulièrem­ent. Plusieurs venaient jusqu'à deux ou trois fois par semaine. Nos soirées thématique­s, surtout celle des hommes le mardi, ont aussi eu du succès. La moyenne était d'environ 60 joueurs chaque mardi soir, mais nous avons même atteint une fois le chiffre de 86 joueurs», raconte Robert Landry.

Le club, qui vient de compléter sa 22e saison d'existence, se trouve aujourd'hui à des années-lumière du bourbier dans lequel il se trouvait il y a à peine quatre ans.

«Avant que le club ne décide de faire des changement­s pour améliorer la situation, la banque était prête à mettre le cadenas sur la porte», révèle Robert Landry.

«C'est évident que le club n'aurait pas survécu si nous avions laissé la situation comme telle, mentionne pour sa part le président du club Éric Thériault. Il y avait un gros laisser-aller. Les changement­s apportés sur le terrain et sur la façon de faire, la création de plusieurs nouveaux tournois, la qualité de nos bénévoles qui ont à coeur le club et la générosité de donateurs comme Richard Losier et son fils Ronald, ainsi que Léopold Thériault ont grandement aidé.»

«À une certaine époque, il n'y avait que deux tournois au club et nous en avons maintenant huit. Et nos tournois sont tellement populaires que nous devons refuser du monde chaque fois. Grâce à tout ce beau travail fantastiqu­e, toutes les dettes sont payées et le club est en bonne santé financière», poursuit Éric Thériault.

À court terme, le club de golf Tabusintac aimerait néanmoins continuer d'améliorer son parcours.

«Notre parcours est déjà très bien, mais nous aimerions que le vert du trou numéro 2 – un par-3 – soit plus beau visuelleme­nt», indique le d.g. du club. C'est notre projet à court terme. Nous avons également comme objectif de rendre notre vert de pratique plus invitant et nous planifions aussi de continuer à améliorer l'esthétique extérieure du club house.»

«Honnêtemen­t, quelqu'un qui n'est pas venu jouer ici depuis quelques années ne se reconnaîtr­ait pas. Ce n'est plus du tout le même terrain», ajoute Robert Landry. ■

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