Une pêche qualifiée d’acceptable!
Si l’on tient compte des circonstances exceptionnelles en raison de la pandémie de COVID-19, les pêcheurs de homard de la zone 25 sont bien heureux d’avoir réussi à compléter toute la saison. De plus, le niveau de débarquements de homards dans les différents quais a relativement été homogène dans l’ensemble de la zone, en quantité raisonnable ainsi qu’à un prix moyen acceptable. On sait tous que la pêche côtière est essentielle pour les communautés rurales le long des côtes et les retombées économiques engendrées par cette pêche ont un impact direct sur le nombre d’emplois. Les ajustements apportés au sein de l’industrie des pêches, ainsi que l’instauration de nouveaux protocoles, ont permis aux pêcheurs de poursuivre leurs activités habituelles durant la saison. La collaboration et l’engagement de tous ont contribué à une saison sécuritaire. L’UPM est soulagée de voir qu’aucun cas de COVID-19, tant sur les bateaux de pêche que dans les usines de transformation, n’a été rapporté durant la saison. Enfin, les pêcheurs côtiers maintiennent les discussions sur les efforts qu’ils peuvent faire encore concernant la protection du homard, particulièrement par rapport à l’augmentation de la taille minimale. Rappelons que la pêche dans le sud-est a pris fin le 11 octobre dernier après avoir débuté le lundi 10 août. Environ 650 embarcations circulent dans la zone 25 (depuis Pointe-Sapin dans Kent-Nord jusqu’à Pugwash en Nouvelle-Écosse). Pour l’UPM, il ne fait aucun doute que le bon niveau des débarquements s’explique par l’implication des pêcheurs de homards dans ses efforts de conservation et de gestion de la ressource. À cet égard, on rappelle un certain nombre de mesures adoptées : limite du nombre de permis octroyés; limite du nombre de casiers; des casiers munis de mécanismes d’évasion permettant aux homards qui n’ont pas atteint la taille minimale de s’échapper; la remise dans l’environnement des femelles oeuvées ou de tailles optimales pour la reproduction; le programme de rationalisation ainsi que l’augmentation de la taille minimale d’un homard à 77 mm. « Ce sont toutes des décisions qui ont eu des effets bénéfiques sur la préservation de la ressource. »