«La faute au Québec», réitère Cardy
Le ministre de l’Éducation, Dominic Cardy, ne déroge pas de sa position des dernières semaines. Ainsi, pas question d’autoriser les Autochtones à fréquenter le SSHS tant que Québec n’aura pas remis en place les points de contrôle routier limitant l’accès à la Première Nation ainsi que la municipalité voisine de Pointe-à-laCroix.
«Malgré tous nos efforts auprès du bureau du premier ministre (François) Legault et celui de son ministre de l’Éducation, le gouvernement du Québec ne veut pas remettre les points de contrôle. Ça pourrait pourtant régler la situation en cinq minutes. C’est tellement triste d’en être arriver à ce point, à priver des jeunes de leur éducation» dit-il, rejetant ainsi toute
responsabilité dans cette crise. Questionné à savoir ce qu’il pensait de l’action menée en journée par les jeunes élèves de Listuguj, le ministre a dit comprendre le geste.
«Je n’encourage personne à briser la loi. Cela dit, c’est quand même positif de voir des jeunes exprimer leur passion pour l’éducation. Je les encourage plutôt à continuer les discussions avec leur chef, notre gouvernement ainsi que celui de Québec afin de trouver un dénouement positif à cette crise», indique M. Cardy. Celui-ci affirme que toutes les mesures ont été prises durant la manifestation afin d’assurer la sécurité des élèves et du personnel de l’école SSHS, notamment en contenant les jeunes manifestants à la cafétéria seulement. Il s’en remet à la Santé publique afin de voir s’il y a lieu de mettre la bâtisse ou certains membres du personnel en quarantaine. - JFB