LES PRIORITÉS DE LA NOUVELLE PDG DE VITALITÉ
Les militaires du Nouveau-Brunswick seront mis à contribution dans l’opération qui devrait permettre de vacciner jusqu’à 70 000 citoyens de la province contre la COVID-19 durant les premiers mois de la nouvelle année.
Le gouvernement fédéral et les provinces préparent en ce moment l’immense opération de distribution des vaccins contre la COVID-19 aux quatre coins du pays.
Selon le ministre fédéral des Affaires intergouvernementales, le Néo-Brunswickois Dominic LeBlanc, la province peut s’attendre à recevoir suffisamment de doses en début d’année pour vacciner de 60 000 à 70 000 personnes.
C’est dû moins ce à quoi devrait ressembler la part du Nouveau-Brunswick si Ottawa décide de partager les premiers stocks de vaccin en fonction du nombre d’habitants dans chaque province.
Même si la décision n’a pas encore été annoncée officiellement, tout porte à croire que c’est ainsi que se fera le partage des premières doses.
Au Nouveau-Brunswick, la province pourra compter sur l’aide des militaires de la base de Gagetown pour distribuer ces vaccins, indique M. LeBlanc.
«Nous sommes chanceux d’avoir une base militaire aussi importante au NouveauBrunswick», souligne-t-il en entrevue.
L’armée participera notamment à la gestion des congélateurs médicaux dont auront besoin les provinces pour préserver les vaccins des pharmaceutiques Pfizer/ BioNTech et Moderna qui doivent être entreposés à des températures beaucoup plus basses que les vaccins ordinaires comme ceux contre la grippe.
Les Forces canadiennes sont déjà en contact avec l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick et le ministère provincial de la Santé au sujet de la distribution des vaccins, précise Dominic LeBlanc.
«Les premiers vaccins qui risquent d’être approuvés seront probablement parmi les plus compliqués sur le plan du transport en raison du besoin de les garder à des températures jusqu’à -75 °C», indique M. LeBlanc.
«Nous allons envoyer vers les provinces ces congélateurs où l’on pourra garder jusqu’à 33 millions de doses à travers le pays», affirme celui qui est aussi le président du comité du cabinet chargé de la réponse fédérale à la COVID-19.
La collaboration entre Ottawa et les provinces est excellente depuis le début de la pandémie, atteste-t-il.
Mercredi, le Royaume-Uni a été le premier pays au monde à autoriser le vaccin de Pfizer/ BioNTech. Aux États-Unis, les autorités sanitaires s’attendent à recevoir cette autorisation pour les vaccins de Pfizer/BioNtech et de Moderna vers la mi-décembre.
Santé Canada doit procéder à ses propres évaluations avant d’autoriser les vaccins au pays.
«Dès que les vaccins seront approuvés (au Canada), je vais m’organiser avec les provinces, évidemment avec ma province aussi, pour que les vaccins soient livrés d’une façon efficace et sécuritaire», promet M. LeBlanc. ■