Étude de la désinformation
Éric Dow indique que la SANB a créé une expertise en matière de désinformation en réunissant des experts de la communication, de l’informatique et de la santé publique. Il espère à ce propos que le site Faits COVID-19 reçoive une certification d’excellence d’IFCN (International fact checking network) à la fin décembre. Seuls les Décrypteurs de RadioCanada l’ont au pays pour l’instant.
Le relationniste fait aussi valoir l’outil de codage créé pour mettre en valeur ses informations vérifiées dans les moteurs de recherche comme Google.
«Il y a beaucoup de chercheurs qui sont en train de regarder ça, car c’est la première fois qu’il y a un site internet si novateur contre la désinformation», confirme le chercheur postdoctoral à l’Université Ontario Tech, Gilbert McLaughlin. Il a d’ailleurs déposé un projet d’étude pour mesurer les effets de la plateforme numérique, à savoir son attrait sur les lecteurs et la réaction de ceux-ci à ses informations.
«On ne sait pas encore où ça va aller, prévient M. McLaughlin. Peut-on diminuer les conséquences de la désinformation? Tout le monde est sceptique, mais la SANB essaye.» La professeure de sociologie à l’Université Mount Allison juge très bon et très important le site internet Faits COVID-19.
«Il y a eu des coupes budgétaires dans les médias locaux à cause de la COVID-19, car les annonceurs ne voulaient plus dépenser d’argent dans les publicités. À Sackville, par exemple, il n’y a plus de journal», raconte la spécialiste des médias.