Blaine Higgs, troisième premier ministre provincial le plus populaire au Canada
Blaine Higgs arrive au troisième rang du palmarès des premiers ministres les plus populaires dans leurs provinces respectives, selon un sondage de l’Institut Angus Reid.
Le premier ministre du NouveauBrunswick récolte la faveur de 63% des répondants, derrière ses homologues François Legault, du Québec, et John Horgan, de la Colombie-Britannique, qui sont ex aequo au premier rang avec 64%.
La popularité de M. Higgs a augmenté de trois points de pourcentage depuis août.
Elle demeure toutefois en deçà de son sommet de mai lorsque le premier ministre pouvait compter sur l’appui de 80% électeurs en plein coeur de la première vague de COVID-19.
Avant la pandémie, la popularité de Blaine Higgs oscillait autour de 50% depuis mars 2019.
Lors des élections du 28 septembre, le Parti progressiste-conservateur de M. Higgs a recueilli 39,3% des suffrages.
Le premier ministre Higgs est suivi de très près dans le palmarès par son collègue Stephen McNeil (63%) de la NouvelleÉcosse. Andrew Furey (53%) de TerreNeuve-et-Labrador arrive au septième rang.
Selon les analystes d’Angus Reid, les premiers ministres de l’Atlantique profitent du nombre de cas de COVID-19 relativement bas dans la région malgré la hausse récente de nouvelles infections au NouveauBrunswick
ainsi qu’en Nouvelle-Écosse.
L’Institut ne publie pas ses données sur l’Île-du-Prince-Édouard en raison de la petite taille de sa population.
Scott Moe (61%) de la Saskatchewan est au 5e rang du classement, suivi par Doug Ford (55%) de l’Ontario. Seuls l’Albertain Jason Kenney (40%) et le Manitobain Brian Pallister (32%) ont un taux d’approbation sous la barre des 50%.
Le sondage en ligne d’Angus Reid réalisé auprès d’un échantillon aléatoire représentatif de la population ne possède pas de marge d’erreur. Un coup de sonde similaire selon un échantillonnage probabiliste possèderait toutefois une marge d’erreur de 1,4%, 19 fois sur 20.
Le sondage a été réalisé auprès de 5003 Canadiens d’âge adulte entre le 24 novembre et le 30 novembre.
Deux-cents-soixante Néo-Brunswickois ont participé au sondage. À titre comparatif, la marge d’erreur pour un sondage probabiliste serait de ±6%. La firme n’a pas précisé la proportion de répondants anglophones et francophones. ■