Bernard Frigault dirige la Chambre de commerce et Centre Ville Caraquet
Centre-ville Caraquet et la Chambre de commerce et du tourisme du Grand Caraquet sont aujourd’hui dirigés par un seul et même homme: Bernard Frigault.
M. Frigault, qui a été pendant 12 ans l’âme de l’Oktoberfest des Acadiens, à Bertrand, veille depuis décembre aux affaires quotidiennes des deux organismes.
En janvier, une assistante à la direction, Joanne Gionet, l’a rejoint.
Le maire de Caraquet, Bernard Thériault, a expliqué, lors d’une entrevue, mercredi, que la Chambre de commerce et Centre-ville partagent maintenant la même direction sans toutefois être amalgamées.
«Elles se sont regroupées pour travailler en collégialité, c’est-à-dire qu’au lieu d’avoir chacune un directeur, elles ont formé une structure conjointe et embauché un directeur et une adjointe pour voir à la gestion des deux entités.»
L’une et l’autre restent indépendantes, a-t-il ajouté.
«La Chambre de Commerce est totalement indépendante, dans le sens qu’elle est la propriété de ses membres. L’autre (Centre-ville Caraquet) est une organisation formée également de commerçants, mais sous une juridiction municipale.»
Le financement de Centre-ville Caraquet est assuré par une surtaxe imposée aux commerces qui ont pignon sur rue entre l’église Saint-Pierre-aux-Liens et le quai de Caraquet.
HEUREUX DÉFI
Rejoint par l’Acadie Nouvelle, jeudi, le nouveau directeur général a laissé savoir qu’en ce moment, le congé de mars et sa pléiade d’activités, qui débuteront le 1er du mois, le tiennent particulièrement occupé. Malgré tout, il se dit heureux de ses nouvelles tâches.
«En quelques mots, j’adore le défi. Puis, je veux rendre Centre-ville Caraquet, Centre-ville populaire, et qu’on communique entre les marchands et le CA; qu’il y ait communication et que tout le monde sache à quoi ça sert Centre-ville Caraquet.»
Cependant, M. Frigault ne perd pas de vue ses responsabilités à la Chambre de Commerce.
«Je travaille pour les deux. Je ne peux pas en donner plus à l’un qu’à l’autre. J’essaye de partager entre les deux et d’être équitable.»
Il a toutefois admis que son embauche, quelques semaines avant le début du congé de mars, lui a laissé peu de temps pour organiser le tout, mais il dit avoir trouvé des appuis utiles.
«Mes forces, ce sont les événements, le côté technique, le côté organiser les choses. Ça, c’est ma force. Mais je suis bien encadré. La Ville est là, derrière moi. Tout le conseil d’administration est derrière moi, aussi. Je ne suis pas tout seul dans ça.»
M. Frigault est également un artificier primé et mondialement connu. ■