Acadie Nouvelle

Plusieurs «anges gardiennes» ont souffert pendant la pandémie en N.-É.

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Les immigrante­s et les migrantes ont constitué en Nouvelle-Écosse une part importante de la main-d’oeuvre essentiell­e au plus fort de la pandémie de COVID-19, et leur santé physique et mentale en a souffert.

C’est la conclusion d’une nouvelle étude publiée mercredi par le Centre canadien de politiques alternativ­es. Les chercheurs ont interrogé 27 femmes nouvelleme­nt arrivées en Nouvelle-Écosse qui ont travaillé dans des secteurs tels que la restaurati­on, l’entretien ménager, l’alimentati­on et les soins de santé entre 2020 et 2022.

La coauteure du rapport, Catherine Bryan, affirme que les données sur le travail sont rares pour les immigrante­s et les migrantes – définies comme les personnes qui ont travaillé dans la province, mais qui n’y étaient pas établies.

Ses recherches indiquent qu’un nombre important de femmes nouvelleme­nt arrivées en Nouvelle-Écosse occupaient un emploi pendant la pandémie, ce qui les exposait à un risque élevé de contracter la COVID-19.

Mme Bryan, professeur­e agrégée de travail social à l’Université Dalhousie, affirme que les femmes interrogée­s dans le cadre de l’étude ont raconté qu’elles avaient vécu un stress extrême au travail.

Plusieurs ont souligné la difficulté de faire respecter les consignes sanitaires liées à la COVID-19 sur leur lieu de travail, ce qui entraînait parfois des explosions de violence ou de colère de la part de citoyens.

Le rapport du groupe de réflexion indique que les femmes immigrées et migrantes et leurs familles ont du mal à se remettre de la tension financière et émotionnel­le qu’elles ont subie pendant les périodes les plus aiguës de cette pandémie. - La Presse Canadienne

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