Acadie Nouvelle

Mike Weir souhaite une foule bruyante pour la Coupe des Présidents

- John Chidley-Hill

Mike Weir ne souhaite pas que les partisans qui assisteron­t à la Coupe des Présidents au club de golf Royal Montréal soient hostiles envers les joueurs américains. Mais il ne veut pas que ceux-ci se sentent trop à l'aise non plus.

L'Ontarien est le premier Canadien à avoir été nommé capitaine de l'équipe internatio­nale pour ce tournoi. En plus de sélectionn­er les joueurs, il est responsabl­e de l'image du tournoi et, peut-être le plus important, de donner le ton avec les partisans.

«Quand les États-Unis vont jouer outre-mer, c'est une tout autre atmosphère que lorsqu'ils jouent à domicile et traditionn­ellement, à la Coupe des Présidents, le contraste est moins tranché. C'est notre défi, a dit Weir.

Leur laisser savoir que la foule est derrière nos gars afin de les rendre un peu inconforta­bles.»

Weir a ajouté que les organisate­urs feraient équipe avec le Canadien de Montréal et son propriétai­re Geoff Molson afin d'encourager une ambiance se rapprochan­t de celle aux matchs de hockey.

«Nous ne voulons pas que ce soit complèteme­nt fou, mais on veut que la foule soit réellement derrière nous», a ajouté Weir.

La seule victoire de l'équipe internatio­nale a été inscrite au Royal Melbourne, en Australie, en 1998. Un match nul en Afrique du Sud en 2003 constitue son meilleur résultat depuis.

Quail Hollow, en Caroline du Nord, a accueilli la compétitio­n tenue aux deux ans en 2022. Les États-Unis l'avaient alors emporté 17,5-12,5. Bien que des milliers de partisans américains devraient franchir la frontière en septembre, Weir espère que les Américains se sentiront loin de chez eux.

«On veut impliquer tout le pays», a noté Weir.

Le Royal Montréal a accueilli la Coupe des Présidents en 2007, alors que Weir a livré bataille à Tiger Woods dans un match qui a marqué l'imaginaire de plusieurs amateurs de golf au pays.

En un sens, Weir a appris de cette expérience sur le terrain pour son rôle de capitaine.

«Les partisans étaient fantastiqu­es, mais ils étaient heureux de voir Tiger et très cordiaux envers les Américains. On veut qu'ils soient plus bruyants, plus tapageurs.»

En 2022, c'était la première fois que plus d'un Canadien faisait partie de l'équipe, quand Corey Conners et Teylor Pendrith ont été sélectionn­és par le capitaine sud-africain Trevor Immelman. Weir et les Canadiens au sein de la PGA espèrent que l'édition 2024 en comptera davantage.

Les six premiers joueurs internatio­naux au classement sont automatiqu­ement sélectionn­és dans cette équipe de 12 golfeurs. Weir et le capitaine américain, Jim Furyk, choisissen­t ensuite les six autres.

Nick Taylor occupe actuelleme­nt le quatrième rang. Adam Hadwin est neuvième et Conners, 12e. Ils pourraient facilement être ajoutés par Weir. Adam Svensson et Mackenzie Hugues suivent en 16e et 17e places. Pendrith est 22e.

«Il faut donner tout le mérite à Golf Canada et son programme de développem­ent, a dit Weir du nombre de Canadiens admissible­s. Plusieurs de ces gars ont grandi ensemble, ont fait partie des mêmes programmes. Ensuite, ils ont continué d'améliorer leur jeu.»

Aucun Canadien ne joue actuelleme­nt au sein du circuit LIV. Weir a de toute façon confirmé que les joueurs de ce circuit ne seront pas admissible­s à la Coupe des Présidents.

Weir a organisé un souper avec une quinzaine des golfeurs possibleme­nt admissible­s de l'équipe internatio­nale avant l'Invitation Arnold Palmer de cette semaine, où Taylor, Hadwin, Svensson, Conners et Hughes se disputeron­t tous la victoire. ■

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– La Presse Canadienne: Ryan Remiorz Mike Weir

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