Luc Desjardins souhaite devenir le prochain président de la SANB
Luc Desjardins se lance à la course à la présidence de la SANB.
L’avocat originaire de Petit-Rocher devient le deuxième candidat en lice pour succéder à Alexandre Cédric Doucet, après l’actuelle présidente par intérim, Nicole Arseneau-Sluyter.
«Je suis en enfant de la Loi 88, la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick. J’ai grandi, dans les différents niveaux d’engagement au sein du monde associatif, avec cette ambition de l’atteinte de l’égalité réelle entre les deux communautés, francophone et anglophone, de la province», explique-t-il.
«Je porte dans mon coeur l’Acadie et mon engagement pour l’avancement de celle-ci est sans équivoque. Je demande donc l’appui des membres de la SANB pour rendre encore plus concret cette ambition que j’ai de travailler à l’avancement des droits de la communauté acadienne et l’atteinte d’une égalité réelle des deux communautés de langues officielles au Nouveau-Brunswick», ajoute-t-il.
Luc Desjardins a joué plusieurs rôles au cours de sa carrière dans différents domaines.
Il a été secrétaire général de la Fédération étudiante de l’Université de Moncton, membre fondateur et ensuite président de l’Association des juristes d’expression française du N.-B., membre fondateur de l’Association des radios communautaires acadiennes du N.-B., maire pendant neuf ans du village de Petit-Rocher et président de l’Association francophone des municipalités du NB. Il a aussi été chroniqueur politique au magazine Ven’d’Est et chroniqueur politique hebdomadaire à l’Acadie Nouvelle pendant neuf ans.
Il affirme que sa vaste expérience sera profitable pour l’avancement des causes chères à la communauté acadienne.
«J’ai été intimement impliqué dans plusieurs dossiers qui ont eu une incidence majeure pour la communauté acadienne. Pour la SANB, j’étais membre de l’équipe restreinte mandatée pour préparer la réaction de la communauté acadienne à l’Accord du lac Meech, qui aura ultimement mené à l’enchâssement des principes de la Loi 88 dans la constitution du Canada», souligne-t-il.
«Pour les juristes d’expression française, j’ai participé activement aux démarches ayant mené à la réforme de la Loi sur les langues officielles de 2002. Dans le monde municipal, j’ai travaillé à l’avant-plan pour faire en sorte que la priorité de la communauté acadienne qu’était le renforcement de la gouvernance locale se concrétise en une réforme historique, comme nous l’avons vécu récemment.»
Il dit souhaiter accéder à la présidence de la SANB pour poursuivre son engagement et mettre ses idées et son expérience au service de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, tout en travaillant étroitement avec l’ensemble des organismes sectoriels de la communauté acadienne.
Parmi ses dossiers prioritaires, il cite les élections provinciale et fédérale, l’immigration, la francisation et intégration des nouveaux arrivants, les changements à la Loi sur les langues officielles, le manque de contrôle de la gouvernance en éducation et en santé, l’amélioration des relations avec les Premières Nations et la mise en oeuvre des États généraux 2025.
La période de mise en candidature prend fin le 30 avril.
La décision finale sera annoncée lors de l’assemblée générale annuelle de la SANB, le 15 juin à Miramichi. ■