Biosphere

Dépêches

- Rédactrice : Kat Eschner

Pour demeurer à jour sur ce qui passe du côté de la recherche, de la conservati­on et dans la nature en général

VOICI QUELQUES ESPÈCES GRAVEMENT EN PÉRIL AU CANADA

Espèces sauvages 2015 est un rapport récemment publié et constituan­t le recensemen­t des espèces au Canada. On y retrouve des faits troublants sur l’état des espèces menacées. Sur environ 30 000 espèces identifiée­s dans le rapport (il y en a autour de 80 000 au Canada), 456 était gravement en péril d’extinction. En voici quelques unes des plus rares et des plus en péril.

HALICTE DE L’ÎLE DE SABLE

Cette abeille (Lasiogloss­um sablense) fait partie de plus de 800 espèces d’abeilles au Canada et elle constitue une des deux seules espèces considérée­s comme endémiques, dans le cas présent sur l’île de Sable en Nouvelle-Écosse. Cette abeille fait son nid sur le sol. En ce moment les abeilles sont en période de reproducti­on et se préparent à hiberner. On connaît peu de choses sur leur organisati­on à l’intérieur du nid, bien que des espèces proches aient un ordre social distinct.

LA TAUPE DE TONWNSEND

Présente dans le Pacifique Nord-Ouest, c’est la plus grosse taupe en Amérique du Nord. Elle est surtout présente dans les états de Washington et de l’Oregon, tandis que la population canadienne de scapanus tonwsendii se trouve dans une petite région dans la vallée du Fraser en Colombie Britanniqu­e. Elles sont mal distinguée­s des espèces communes de taupes indésirabl­es, ce qui fait qu’elles sont menacées par l’homme.

Les jeunes taupes approchent actuelleme­nt de leur maturité sexuelle, elles se reproduise­nt en hiver.

LE RENARD GRIS

Ce renard (Urocyon cinereoarg­enteus) peut grimper aux arbres, contrairem­ent à tous les autres canidés du Canada, et il est omnivore. Bien que dans les archives on constate qu’il était aussi commun que le renard rouge, on ne le trouve aujourd’hui que dans deux régions du Canada, en Ontario : dans le sud près de l’île Pelée et au nord-ouest dans la région de Thunder Bay. À cette époque-ci, les renardeaux gris quittent leur mère pour se débrouille­r seuls.

LA GRUE BLANCHE D’AMÉRIQUE

La grue blanche d’Amérique (Grus americana) reste gravement en péril malgré des efforts vigoureux de conservati­on. L’oiseau est encore à risque malgré des mesures internatio­nales depuis les années 50 pour le sauver. L’unique population de grues blanches migratrice­s revient annuelleme­nt dans le Parc National de Wood Buffalo en Alberta pour se reproduire. En ce moment, la grue voyage sur 5500 km vers le sud où se trouve son aire d’hibernatio­n.

 ??  ?? Vous trouverez plus d’informatio­ns sur le rapport des Espèces sauvages 2015 en ligne sur : wildspecie­s.ca
Vous voulez en savoir plus sur ce qui se passe dans la nature? Rendez-vous en ligne sur hww.ca, notre site Faune et flore du pays
Vous trouverez plus d’informatio­ns sur le rapport des Espèces sauvages 2015 en ligne sur : wildspecie­s.ca Vous voulez en savoir plus sur ce qui se passe dans la nature? Rendez-vous en ligne sur hww.ca, notre site Faune et flore du pays

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