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Ensemencement de tortues molles à épines
Tortue molle à épines n’est pas le nom d’un personnage comique de dessin animé; c’est une espèce de tortue en péril du sud de l’Ontario et du Québec. Dans le but d’améliorer les chances de survie de cette espèce, des conservationnistes ont relâché 6 000 bébés tortues le long de la rivière Thames, près de London, en Ontario.
C’est la deuxième fois qu’on procède à un tel ensemencement : l’an dernier, on en a relâché 4 000 dans la même rivière, dans le cadre d’une campagne à long terme. Kaela Orton, une assistante en matière d’espèces en péril auprès de la Upper Thames River Conservation Authority, a confié à Colin Butler de la CBC que leurs efforts ont vraiment porté leurs fruits. « Nous travaillons de longues heures durant la saison de nidification pour protéger le plus grand nombre possible de ces petites bêtes, et c’est vraiment incroyable de constater les résultats de ces efforts », dit-elle. Pour en savoir davantage, visitez thamesriver.on.ca.
Préparez-vous à l’arrivée d’un nouveau registre
Avez-vous des problèmes avec des abeilles à la maison ou au travail? Un nouveau registre des abeilles pourrait vous aider à trouver une solution qui soit à la fois utile pour la planète et pour la valeur de votre propriété. Élaboré en collaboration entre Abell Pest Control, le centre de recherche sur les abeilles mellifères de l’Université de Guelph, et deux associations nationales de contrôle des nuisibles, le registre Internet des abeilles mellifères fera le pont entre les apiculteurs et les propriétaires. Ainsi, il sera possible de relocaliser des essaims en lieu sûr plutôt que de les exterminer.
« Nous avons travaillé posément à élaborer un réseau d’apiculteurs capable de venir à la rescousse pour récupérer et reloger des essaims », dit Michael Heimbach, directeur du développement des affaires et du marketing chez Abell. Pour plus d’informations, consultez abellsavesbees.com.
Les savoirs traditionnels donnent forme à la plus grande aire marine protégée du Canada
Tallurutiup Imanga, aussi connu comme le détroit de Lancaster, deviendra prochainement la plus grande aire marine protégée du Canada — une victoire pour les Inuits qui réclamaient sa protection depuis des décennies. L’aire protégée couvre 110 000 km2 de l’océan Arctique, près de l’embouchure de la baie d’Hudson. Ses frontières ont été déterminées à partir des savoirs traditionnels inuits relatifs à la région, qui constitue un de leurs importants terrains de chasse.
« Cette région est le coeur culturel du territoire; ces eaux qui regorgent de vie marine ont entretenu le mode de vie des Inuits depuis des temps immémoriaux », déclare P.J. Akeeagok, président de l’Association inuite Qikiqtani, dans un communiqué. Pour plus d’informations, visitez qia.ca et pc.gc.ca.