Yuan Longping et le « super riz »
« Le père du riz hybride », « l’homme qui a réglé les problèmes de nourriture de plus de 1 milliard de Chinois », autant de dénominations qui accompagnent toujours ce visage connu par plusieurs générations de Chinois. Pour la plupart, Yuan Longping symbolise, dans une certaine mesure, une vie aisée.
Ce n’est pourtant pas l’image que Yuan Longping voulait créer. Il se définit toujours comme un agriculteur ordinaire qui se bat pour réaliser ses propres rêves : le premier consiste à généraliser la production de riz hybride partout dans le monde, le deuxième, à cultiver un super riz hybride supérieur au sorgho, avec des épis plus longs que les balais et des grains plus gros que les arachides.
À l’âge de 86 ans, Yuan Longping a simplifié toutes ses recherches en deux objectifs basés sur ces deux rêves : accroître les revenus des agriculteurs en augmentant la production et exporter le riz hybride.
Selon les statistiques du centre de services pour la généralisation des techniques agricoles de Chine, en 2015, la production de riz hybride a été généralisée sur une superficie de 12 millions d’hectares, représentant ainsi 52 % de la surface rizicole.
Le centre du riz hybride fondé par Yuan Longping n’a jamais arrêté ses recherches sur l’internationalisation. Chaque année, le centre organise deux formations, recevant des experts en agriculture de tous les coins du monde. Actuellement, le riz hybride a été introduit dans une trentaine de pays.
Longping High-tech, une entreprise à son nom cotée en bourse, a pris en charge des missions de développement international tels que le recrutement d’élèves étrangers ou des cours sur la technologie du riz hybride et les modes d’introduction sur le marché. Le deuxième rêve de Yuan Longping se répand ainsi dans le monde entier.