Le yuan dans le panier DTS… et bientôt utilisé par tous ?
la création d’une communauté de destin partagé, la construction d’un réseau global des partenariats mondiaux, l’encouragement d’un concept de sécurité caractérisé par la communauté, l’intégration, la coopération et la durabilité. Tout cela est favorablement accueilli par la communauté internationale.
En 2016, la Chine a assuré la présidence du G20 et a organisé avec succès le Sommet du G20 à Hangzhou. Au cours de ce sommet, le président Xi Jinping a donné pour la première fois un exposé complet du concept global de la Chine sur la gouvernance économique du monde, en présentant l’innovation comme le noyau des efforts, en mettant l’accent sur le développement, qui est la clé de la coordination en matière de politique macroéconomique, en dressant l’encadrement des règles de l’investissement multilatéral global, en publiant la Déclaration présidentielle sur le changement climatique et en introduisant les finances vertes à l’ordre du jour du G20. Le sommet de Hangzhou est un important tournant dans la transformation de la gouvernance mondiale. Il démontre que la Chine attache une plus grande attention à la gouvernance mondiale et qu’elle est plus confiante en ses efforts pour faire avancer la coopération entre grandes nations, pour réaliser une coordination globale et sauvegarder la paix mondiale et orienter l’ordre mondial dans un sens plus équitable et plus raisonnable.
La confiance et la conscience de la Chine dans la gouvernance mondiale résultent de l’appel de notre époque. Une gouvernance mondiale authentique n’est pas une gouvernance menée par les ÉtatsUnis ou l’Occident, mais par tous les pays du monde, notamment par les pays en voie de développement qui représentent la majorité de l’humanité. C’est une action collective dictée par la Charte des Nations unies et les autres normes reconnues régissant les relations internationales pour réagir aux défis de caractère mondial. La gouvernance mondiale doit l’être véritablement. C’est un objectif résumé par la phrase : « Dans la voie royale, tout le monde travaille pour l’intérêt public. »
Un après-midi de la mi-septembre, à l’aéroport de Francfortsur-le-Main, en Allemagne. Chen Shi, un touriste chinois dont le voyage en Europe touche à sa fin, patiente, l’air anxieux, dans la longue file d’attente devant le guichet de détaxe.
« Les voyageurs chinois souhaitant bénéficier d’un remboursement de la TVA via Alipay (solution de paiement sur Internet) sont priés de venir ici. Il suffit de renseigner sur le bordereau de détaxe nom et prénom, numéro de passeport, adresse et numéro de compte Alipay. Cette procédure n’entraîne aucuns frais de gestion supplémentaires. »
Chen Shi lève la tête et découvre qu’un membre du personnel de l’aéroport est en train de lancer un appel, en mandarin, aux passagers chinois. Comme l’heure d’embarquement pour son vol s’apprête à sonner, il se précipite à la rencontre de l’employé, lui tend le bordereau de détaxe rempli avec les informations nécessaires et se dirige directement à la porte d’embarquement.
Dix jours ouvrables plus tard. L’équivalent en devise chinoise (renminbi, ou yuan) de la somme détaxée est déjà viré sur son compte Alipay. « Je ne pensais pas qu’à l’étranger aussi, il est possible d’utiliser Alipay et même son compte en yuan. »
Cette agréable surprise, Chen Shi la doit