Le succès de la « réforme du côté de l’offre » chinoise
Alors que se rapproche la fin de l’année 2016, il est temps de comparer les résultats des deux approches fondamentales adoptées par les principales puissances économiques pour contrecarrer les tendances négatives que l’on observe dans la conjoncture internationale depuis la crise financière internationale. Ces deux approches fondamentales sont d’une part la « politique de l’offre » chinoise et la « politique de la demande » du G7, laquelle a principalement consisté en des politiques de relance monétaire du type quantitative easing que l’on traduit souvent comme l’« assouplissement quantitatif ».
Les statistiques de l’économie mondiale confirment le succès de la réponse chinoise, en particulier si on la compare à celle de l’Occident. Un succès de l’approche par l’offre qui n’est pas simplement « pragmatique » mais qui découle aussi de certaines questions fondamentales de la théorie économique. L’approche dite du « côté de l’offre » développe l’argument souligné par Xi Jinping selon lequel la Chine a l’intention d’employer pour son développement économique aussi bien la « main invisible » que la « main visible ». Dans le cadre général d’une économie de marché socialiste, la Chine est capable d’employer la « main visible » pour fermer des capacités de production excédentaires, développer les approvisionnements et les infrastructures, lesquels contribuent au développement du marché et à la divi-