Le transport partagé
Outre les moyens de transport traditionnels, d’autres choix s’offrent à nous : covoiturage sur Internet, vélopartage, vélo électrique et même voiture en libre-service. Avec tous ces nouveaux modes de consommation, le transport partagé prend un essor considérable.
Selon des statistiques, le pays compterait actuellement une trentaine d’entreprises opérant dans le secteur du vélopartage via Internet, lesquelles mettent en service plus de 10 millions de bicyclettes. Elles comptabilisent plus de 100 millions d’inscrits et plus d’un milliard d’utilisations à leur actif. Cependant, « tout ne roule pas comme sur des roulettes » : vélos garés n’importe où, matériel mal entretenu, offre dépassant la demande dans certaines régions…
Afin de réglementer le vélopartage, le ministère des Transports a rendu public l’Avis directeur pour stimuler et encadrer le développement des services de location
de vélos via Internet (ébauche) le 22 mai 2017. Un article de ce document-projet indique clairement que « la location de vélos électriques via Internet ne sera pas encouragée ».
Les vélos électriques ont fait leur apparition en même temps que le vélopartage. Mais le gouvernement a tenté de leur « mettre des bâtons dans les roues » pour limiter leur développement, car aux yeux d’un grand nombre d’habitants, les utilisateurs de vélos électriques sont des « dangers publics » ne respectant pas le code de la route.
Selon Pan Haixiao, professeur à la faculté d’urbanisme de l’université Tongji, les vélos électriques accessibles en libre-service devraient pourtant faire figure d’exemple de vélopartage.