Le remaniement ministériel de la Chine
Les institutions de l’État, en tant que vectrices du pouvoir d’État, sont extrêmement importantes pour un pays. Avec le temps, il devient nécessaire de les changer.
Le 13 mars, un plan de restructuration institutionnelle élaboré par le Conseil des affaires d’État a été soumis à la première session de la XIIIe Assemblée populaire nationale (APN). Selon ce plan, huit institutions sont supprimées au niveau ministériel, et sept au niveau vice-ministériel. Après le remaniement, le Conseil des affaires d’État sera constitué de 26 ministères et commissions. Pour la première fois depuis 40 ans, le 8e remaniement institutionnel a officiellement amorcé un changement, introduisant par la même occasion le premier remaniement de la nouvelle ère.
« Cette fois, les fonctions du ministère de la Protection de l’Environnement n’ont pas été réduites. Au contraire, elles sont plus nombreuses. » Le 13 mars, lors d’une discussion de groupe du comité national de la CCPPC au sujet du plan, Huang Runqiu, membre du Comité national de la CCPPC et vice-ministre de la Protection de l’Environnement, a salué la nouvelle dénomination de son ministère qui devient celui de l’Écologie et de l’Environnement. « L’ancien nom du ministère de la Protection de l’Environnement donnait l’impression que le ministère ne se chargeait que de la pollution. Mais en réalité, le contrôle écologique est une mission importante au sein des fonctions du ministère de la Protection de l’Environnement. » La Chine cherche à unir la lutte contre la pollution et la protection écologique.
Avec le remaniement institutionnel du Conseil des affaires d’État, la réforme du système national de supervision, lancée à la fin de l’année 2016, est davantage mise en avant. Selon le plan, le ministère de la Supervision est incorporé à la Commission nationale de la supervision. Le ministère de la Supervision et le Bureau national de la Prévention de la Corruption sont supprimés.