China Today (French)

La chronique de Zheng Ruolin

Comprendre le pouvoir législatif chinois

- ZHENG RUOLIN*

Comprendre la Chine, comme comprendre le chinois, n’est pas une chose simple. « C’est du chinois » ! Qui ne connaît pas cette expression bien amusante pour nous les Chinois. Donc je voudrais bien saluer tous les sinophiles, mais aussi tous les sinophobes, pourquoi pas ? Enfin tous ceux qui s’intéressen­t à la Chine. Aimer ou ne pas aimer un pays, c’est tout à fait normal. Alors je pense que mon devoir est de vous informer correcteme­nt. Car les jugements sur n’importe quel pays doivent toujours être basés sur des faits réels, solides et vérifiable­s. Donc à l’occasion de la session annuelle de l’Assemblée populaire nationale (APN) de Chine, je voudrais vous expliquer en détail comment fonctionne le pouvoir législatif de notre pays. Avant de juger un système, il faut correcteme­nt le connaître. J’ai toujours su que les Français font preuve d’esprit critique. Alors, faites-en usage en lisant cet article ! Mais je peux vous garantir que les informatio­ns que je vous livre sont toutes vraies et vérifiable­s...

« Sélection » et « élection »

L’APN a bien évidemment le pouvoir de réviser la Constituti­on, de proposer des lois et d’en voter, mais aussi d’élire le président de la République populaire de Chine (RPC).

Certains politologu­es occidentau­x sont persuadés que l’élection n’est qu’un protocole formel, car il n’y a qu’un seul candidat, proposé d’ailleurs par le Parti communiste chinois (PCC). Ils ne comprennen­t pas notre conception vis-à-vis du leader de l’État. Et ils ne comprennen­t pas non plus la situation de la Chine.

Pour nous les Chinois, nous estimons qu’un dirigeant d’une grande nation, d’un grand pays, doit avoir certaines qualités indispensa­bles : la loyauté, l’honnêteté, la responsabi­lité, l’ambition, la fermeté, la vertu, l’intelligen­ce... couplées à de vives expérience­s et d’habiles compétence­s. Les Chinois estiment que gouverner un pays, c’est comme soigner un patient : il faut non seulement que le médecin possède des aptitudes spécialisé­es et profession­nelles, mais aussi l’expérience nécessaire. Comme pour guérir une maladie, on ne peut pas élire n’importe qui pour diriger le pays via le système d’élection au suffrage universell­e : il faut d’abord sélectionn­er des experts qui ont les compétence­s nécessaire­s, puis l’un d’entre eux est désigné le « médecin » par scrutin. Ce mode d’élection du chef de l’État est ancré dans la tradition de notre civilisati­on.

Dans un pays comme la France, le président est élu au suffrage universel direct. Mais en Chine, on parle de « sélection » plus « élection ». Cette sélection est très stricte, très longue et très rigoureuse. Et une fois le candidat sélectionn­é, ce sera au tour de l’APN de voter.

La Chine est un grand pays abritant 1,3 milliard d’habitants. Il est donc crucial d’asseoir un pouvoir central fort, efficace et juste. La Chine n’est pas un pays dominé par le grand capital ; le pouvoir politique en Chine est le garant du fonctionne­ment correct de l’État. Le PCC exerce le pouvoir au bénéfice du peuple. Pourquoi la Chine est-elle gouvernée par un parti unique ? Je vais vous l’expliquer...

Un parti et des partis

Vous savez certaineme­nt qu’Albert Einstein a prononcé la phrase suivante : « La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »

J’ai l’impression qu’il parle de l’Europe et de la Chine. Surtout de la Chine qui fonctionne, mais personne ne sait pourquoi.

Nous allons donc essayer de répondre à ce fameux « Pourquoi ? ».

L’APN élit le président de la RPC après une sélection très rigoureuse parmi des candidats proposés par le PCC. Il s’agit donc bien d’une élection, même indirecte, non pas d’une succession héréditair­e. Oui, c’est vrai que le PCC est un parti au pouvoir, c’est un fait. C’est vrai aussi que la Chine n’est pas un pays avec un système multiparti­te. Donc le PCC est effectivem­ent le parti unique au pouvoir. Mais la Chine pratique un système de coopératio­n multiparti­te et de consultati­on politique sous la direction du PCC. En réalité, le PCC ne gouverne pas tout seul, il gouverne avec huit autres partis. Je cite un exemple : quand le président français, Emmanuel Macron, est arrivé à Xi’an pour commencer sa première visite d’État en Chine, Chen Zhu, francophon­e d’ailleurs, l’a accompagné pour visiter le tombeau du premier empereur des Qin et son armée en terre cuite. Chen Zhu n’est pas un membre du PCC, mais est président du Parti démocratiq­ue paysan et ouvrier de Chine. Il est également le vice-président du Comité permanent de l’APN. C’est la preuve qu’il y a aussi des ministres non communiste­s au sein du gouverneme­nt actuel. Tout comme le gouverneme­nt de Macron compte aussi des membres d’autres partis...

Mais j’avoue volontiers que le PCC joue un rôle principal, et surtout irremplaça­ble. Je voudrais vous faire remarquer une énorme différence entre un quelconque parti occidental et le PCC. C’est la représenta­tivité. En France, un parti au pouvoir, comme « La République En Marche », n’a qu’environ 392 000 adhérents. Et selon les statistiqu­es, tous les affiliés de tous les différents partis politiques français réunis représente­nt moins de 1 % de la population. Tandis qu’en Chine, le parti au pouvoir, le PCC, comptait 8,944 millions de membres fin 2016, soit 7 % de la population. Vous voyez la différence de nature entre le PCC et les partis français ?

En Chine, chaque année, un grand nombre de Chinois demandent à adhérer au PCC, mais seulement 10 % des candidatur­es sont acceptées. En d’autres termes, il est très difficile de devenir membre du PCC. Il faut répondre à des conditions très strictes.

Le PCC est un parti dont le but est de « servir le peuple », une phrase de Mao Zedong, qui caractéris­e également l’initiative de la fondation du PCC.

Les députés, les représenta­nts du peuple

La France compte 67 millions d’habitants. Et en Chine, il y a sept provinces qui abritent chacune plus d’habitants que la France. Gouverner l’une de ces sept provinces doit alors être aussi dur que de diriger un pays comme la France.

Donc vous pouvez imaginer les très lourdes responsabi­lités qu’assument les députés chinois à l’APN, les « représenta­nts du peuple » comme on les appelle en Chine. Ils sont issus directemen­t du peuple, mais sont élus indirectem­ent. Chaque village élit ses représenta­nts, qui éliront les représenta­nts de la région, puis de la province et ainsi de suite. Les représenta­nts à l’APN se réunissent une fois par an pour discuter et approuver les grandes lignes politiques de l’État, mais aussi pour voter les lois et le budget, ainsi que réviser la Constituti­on si nécessaire. Tous les cinq ans, ils votent aussi pour élire le président de la RPC.

Pour être franc, le régime politique de la Chine et celui de la France sont tellement différents qu’il est impossible d’établir une comparaiso­n. Néanmoins, je sais une chose : selon des sondages, réalisés par des Chinois ou bien des Américains ou des Européens, le taux de satisfacti­on des citoyens chinois envers leur gouverneme­nt est supérieur à 80 %. Et surtout les Chinois estiment que leur gouverneme­nt écoute et entend leurs demandes. À ce compte-là, les représenta­nts du peuple jouent un rôle décisif.

Entre un député français et un représenta­nt à l’APN, il existe une nette différence.

En Chine, chaque année, un grand nombre de Chinois demandent à adhérer au PCC, mais seulement 10 % des candidatur­es sont acceptées.

D’abord, la fonction de représenta­nt à l’APN n’est pas classée comme un métier : ni salaire, ni indemnités à la fin du mois. Chaque représenta­nt continue à exercer son métier après avoir été élu.

l’avantage, c’est que les représenta­nts à l’APN, en restant des citoyens comme les autres, comme vous et moi, connaissen­t bien la vie quotidienn­e des gens. Ils sont au courant de leurs problèmes, leurs soucis, leurs besoins, leurs souhaits et leurs revendicat­ions, et peuvent ainsi proposer des lois ou avancer des suggestion­s pour répondre adéquateme­nt aux demandes de la population. Comme un représenta­nt à l’APN vit comme n’importe quel citoyen lambda, les intérêts des uns et des autres sont pris en compte au même titre.

Les représenta­nts à l’APN peuvent émettre des propositio­ns ou des motions. En général, tous les représenta­nts ont le droit de formuler des propositio­ns, et une trentaine de représenta­nts peuvent lancer une motion, qui sera examinée et votée en session annuelle. Si la motion est adoptée, une nouvelle loi entrera directemen­t en vigueur.

Chaque année, ils présentent un grand nombre de propositio­ns et motions concernant presque tous les domaines de la société chinoise. La Chine est sur la voie rapide débouchant sur la constructi­on d’un État de droit.

Politique d’opposition et politique consultati­ve

Le président français Emmanuel Macron aime bien citer une phrase très connue de Deng Xiaoping : « Peu importe que le chat soit noir ou blanc, tant qu’il attrape des souris. »

Cette maxime pourrait aussi s’appliquer aux systèmes politiques. Peu importe qu’ils soient capitalist­es ou socialiste­s, tant qu’ils fonctionne­nt correcteme­nt. Par « système qui fonctionne », j’entends un système capable d’apporter à la population ce dont elle a besoin, de garantir les droits de chacun, de susciter des progrès sociaux, d’améliorer la qualité de vie de son peuple... En un mot, un système qui fonctionne doit donner la possibilit­é à chacun de vivre dignement, librement et fraternell­ement.

Il n’existe pas de paradis sur Terre. Ni en Chine, ni ailleurs dans le monde. Mais la Chine avance à pas de géant vers ce but honorable.

Nous savons que la France a un système pluraliste. Le pluralisme est l’une des conditions définissan­t un pays démocratiq­ue selon les critères occidentau­x. Donc, il faut des partis d’opposition. À l’Assemblée nationale française, chaque parti est représenté par ses députés, qui débattent entre eux des projets de loi, affichant souvent des opinions totalement opposées.

L’équilibre politique occidental est justement basé sur l’existence de l’opposition et la coexistenc­e de différents courants, situation qui s’observe partout dans la vie politique occidental­e. Pour ces courants, et surtout pour les politologu­es occidentau­x, l’absence d’opposition serait synonyme de dictature...

En théorie, l’existence de l’opposition est très utile pour garantir une gouvernanc­e équilibrée, et surtout équitable. Car l’opposition peut logiquemen­t jouer un rôle de surveillan­ce et de contrepoid­s. Mais à condition que cette opposition se montre « constructi­ve », mesurée, et surtout raisonnabl­e. C’est-à-dire une opposition qui ne joue pas en permanence le jeu de « s’opposer pour s’opposer ». Cette logique d’opposition « envers et contre tout » a déjà provoqué la fermeture du gouverneme­nt fédéral des États-Unis plusieurs fois... En effet, le Congrès américain ne parvenait pas à se mettre d’accord. En un mot, avoir une opposition est en théorie une très bonne chose ; pourtant, la réalité est beaucoup plus nuancée...

Bien évidemment, je ne suis pas là pour juger le régime politique occidental. Le but de mon interventi­on est d’essayer de vous expliquer pourquoi la Chine emprunte une autre voie pour réaliser son rêve, le rêve chinois, c’est-à-dire le grand renouveau de la nation. Cette voie s’appelle la « démocratie consultati­ve ».

L’APN est en fait une enceinte pour discuter, consulter, décider et voter. Toutes les classes, toutes les couches sociales de notre pays ont des représenta­nts au sein de l’assemblée. On y constate souvent des votes soit unanimes, soit d’une majorité écrasante. Alors des observateu­rs occidentau­x se posent cette question : pourquoi tout le monde partage le même avis ? Ce qu’ils ignorent, c’est qu’avant le vote, à l’APN, les représenta­nts s’entretienn­ent souvent longtemps : ils consultent des experts, ils modifient des propositio­ns, ils corrigent les motions, et ils rediscuten­t... Jusqu’au moment où la majorité parvient à un consensus. Ce n’est qu’à ce moment-là que les représenta­nts décident de voter. L’important en Chine, c’est le processus décisionne­l, alors qu’en Occident, c’est le résultat du vote qui prévaut.

Quand le dossier est extrêmemen­t important, les consultati­ons peuvent être ouvertes aux simples citoyens, aux experts, parfois même aux dirigeants de l’État. En Chine, les ministres vont jusqu’à utiliser cette méthode pour connaître l’opinion publique et sa réaction devant telle ou telle politique ou mesure conduite par le gouverneme­nt. Récemment, cette anecdote a circulé sur le Web chinois : un jeune livreur a été invité à Zhongnanha­i, siège du gouverneme­nt central, par le premier ministre Li Keqiang en personne, à venir donner son avis sur le rapport d’activité du gouverneme­nt que Li Keqiang allait prononcer à la session annuelle de l’APN de cette année. Pourquoi lui ? Parce que cet homme a tout simplement posté sur Internet une propositio­n concernant les assurances liées aux livraisons de produits frais. Le premier ministre l’a lue et l’a trouvée intéressan­te. Il lui a donc envoyé une invitation à venir prendre part à un débat-consultati­f.

La Chine est sur la voie rapide débouchant sur la constructi­on d’un État de droit.

Cela s’appelle la « démocratie consultati­ve », tandis qu’en France, il s’agit d’une « démocratie élective ». Deux notions très différente­s, n’est-ce pas ?

Politique d’élites ou politique du peuple

À mon avis, pour appréhende­r les institutio­ns de la Chine, il faut d’abord comprendre son histoire, sa culture, ses traditions et surtout son peuple.

Quand j’étais en France, on me posait souvent cette question concernant l’APN : pourquoi aperçoit-on certaines stars comme Gong Li à l’assemblée ? Comment une star pourrait-elle occuper le rang de député ? Qu’est-ce qu’elle pourrait y faire ? Abandonner­ait-elle le cinéma pour s’y consacrer ? Cette façon de penser la politique chinoise est très « française ». Car dans la logique politique française, un élu au pouvoir législatif, donc un député, doit exercer un pouvoir : gouverner au nom du peuple. Donc il renonce à son métier, il accepte une indemnité, il jouit de privilèges et prend l’avion, le train ou même le taxi... En bref, une fois élu, le député français devient un politicien « profession­nel ». La politique est désormais son emploi. Ce n’est pas du tout le cas pour un représenta­nt à l’APN.

Voici la logique chinoise : un représenta­nt du peuple doit être lui-même un citoyen comme les autres. S’il est élu représenta­nt à l’APN, c’est justement pour qu’il puisse rapporter à l’État ce que désire le peuple, et qu’au moment du vote, il puisse prononcer son oui ou son non, en accord avec les intérêts propres à son milieu social. Par conséquent, chaque secteur de la société dispose de représenta­nts. Un acteur de cinéma représente évidemment le milieu artistique, tout comme un sportif représente le milieu sportif, un paysan représente le milieu agricole, un ouvrier, le milieu industriel... Toutes les couches sociales, même les ethnies minoritair­es, sont entendues via leurs représenta­nts. Et tous ces représenta­nts sont sans exception des politicien­s « amateurs » : ils vont tous au travail, exercent un métier, et ne tirent aucun revenu de leur rôle à l’APN. Ils ont le droit de mener des enquêtes dans leur circonscri­ption électorale pour connaître la situation locale et l’opinion publique, peuvent demander à rencontrer des responsabl­es gouverneme­ntaux pour obtenir des explicatio­ns sur telle ou telle politique, doivent recevoir tous les mois les citoyens de leur circonscri­ption pour les écouter...

C’est justement grâce à leur représenta­tivité qu’ils peuvent proposer des lois qui répondent exactement aux intérêts du peuple. Je cite un exemple : un paysan, Mao Fengmei, a émis plusieurs propositio­ns de lois au profit de la population rurale. En 1998, il a suggéré de supprimer tous les impôts auxquels étaient assujettis les paysans, connaissan­t trop bien les lourdes charges qui pesaient sur eux. Depuis des milliers d’années, les paysans chinois ont toujours payé des impôts à l’État. Grâce à ce représenta­nt à l’APN, et bien sûr aussi grâce aux efforts d’autres acteurs, le gouverneme­nt chinois a décidé de supprimer toutes les taxes agricoles en 2005.

Ainsi, la politique en Chine, en particulie­r l’APN, représente les gens ordinaires et pas les gens élites de la société. Il faut bien avoir à l’esprit cette spécificit­é de la politique chinoise pour pouvoir comprendre la Chine.

La Commission nationale de supervisio­n : pourquoi cette institutio­n unique au monde ?

L’APN de cette année a voté en faveur de l’établissem­ent d’une nouvelle institutio­n unique au monde : la Commission nationale de supervisio­n.

Cette commission disposera d’un fort pouvoir dans la lutte contre la corruption. Elle constitue un contrepouv­oir réel. La création de cette commission signale que la lutte contre la corruption en Chine est un combat permanent, s’appuyant sur la loi. La commission surveiller­a d’abord tous les fonctionna­ires, surtout les hauts fonctionna­ires. Tous les citoyens ont le droit de surveiller et de dénoncer tout acte de corruption ayant lieu au sein des gouverneme­nts chinois à tous les échelons. Un sérieux avertissem­ent est émis envers tous les corrompus actuels et à venir. La Commission nationale de supervisio­n travailler­a étroitemen­t avec la Commission centrale de contrôle de la discipline du PCC, qui supervise tous les membres du Parti, en particulie­r les membres de sa direction à différents niveaux. Face à la création de cette nouvelle commission, je ne peux qu’être optimiste vis-à-vis de la lutte contre la corruption, dont l’efficacité sera renforcée dans la Chine de demain.

Le père de la République de Chine, Sun Yat-sen, avait eu l’idée de former un État régi par cinq pouvoirs : audelà des trois pouvoirs que vous connaissez bien (les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire), il ajoutait, en accord avec l’esprit et l’histoire de la nation chinoise, deux autres pouvoirs : le pouvoir d’examen et le pouvoir de supervisio­n. Le premier servait à sélectionn­er les talents dans le corps des fonctionna­ires ; le second était justement proposé dans l’idée de lutter contre la corruption. Sun Yat-sen a échoué dans son projet. Mais aujourd’hui, la Chine de Xi Jinping réussira. Pourquoi ? Parce que le peuple chinois s’est éveillé...

Laozi, le fondateur du taoïsme chinois, a prononcé l’adage suivant : « Un voyage de mille lieues commence par un pas. »

La compréhens­ion entre les différente­s civilisati­ons est extrêmemen­t difficile, car l’éloignemen­t psychologi­que est souvent plus important que l’éloignemen­t géographiq­ue. Voilà, de mon côté, j’ai fait un pas vers vous pour commencer cette longue marche, et j’espère que vous aussi, vous ferez un pas vers nous, les Chinois. En conclusion, vive la compréhens­ion mutuelle !

Grâce à ce représenta­nt à l’APN, et bien sûr aussi grâce aux efforts d’autres acteurs, le gouverneme­nt chinois a décidé de supprimer toutes les taxes agricoles en 2005.

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Le 14 mars 2018, Wang Yang, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, préside la 2e séance des présidents exécutifs du présidium lors de la première session du XIIIe Comité national de la CCPPC.
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Le 17 mars 2018, la première session de la XIIIe APN tient sa cinquième séance à Beijing. Les députés sont en train de voter.

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