China Today (French)

Cai Changjin : contribuer au bien-être de la société en innovant dans le domaine des traitement­s médicaux

- Chen Heying

Publi-reportage

En novembre 2014, Cai Changjin est nommé ambassadeu­r de médecine traditionn­elle chinoise par la Commission nationale de la Santé et l’Administra­tion nationale de la médecine traditionn­elle chinoise de la RPC.

En janvier 2015, il est élu expert de l’innovation en médecine traditionn­elle chinoise par l’Administra­tion nationale de la médecine traditionn­elle chinoise de la RPC.

En mai 2018, l’Hôpital Chenghuaji­nkang dont il est le fondateur est élu parmi les dix meilleures institutio­ns médicales privées de Chine.

Cai Changjin est un docteur renommé en médecine traditionn­elle chinoise. Il est aussi le créateur du « Traitement d’ensemble microcircu­laire des méridiens de Cai ». Il a d’abord été électricie­n avant de s’intéresser à la médecine en tant qu’amateur. Aujourd’hui, il est médecin profession­nel et directeur d’hôpital. Depuis 50 ans, il se consacre à la recherche et aux expérience­s cliniques qui combinent la médecine traditionn­elle chinoise avec la médecine occidental­e. Ce pionnier de la médecine traditionn­elle chinoise a créé le « traitement Cai » en combinant prévention, soins médicaux, maintien en bonne santé et prolongeme­nt de la durée de vie. Il a apporté sa contributi­on à la stratégie une « Chine saine » et au développem­ent de la médecine traditionn­elle chinoise.

Naissance d’une passion pour la médecine traditionn­elle chinoise

Dans les années 1960, Cai Changjin termine ses études secondaire­s et devient électricie­n. À cette époque, il n’y a pas de médecin sur son lieu de travail, il prend donc l’initiative de remplir les fonctions d’agent sanitaire. C’est lui qui prescrit les médicament­s et soigne les blessures de ses collègues. Ainsi, c’est par la pratique qu’il s’initie à la médecine.

Un jour, Cai Changjin accompagne à Shanghai un de ses collègues gravement blessé pour qu’il y soit soigné. Là, il découvre que des médecins soignent leurs patients par l’acupunctur­e. Ces petites aiguilles utilisées pour traiter les malades le fascinent. Il se dit que l’acupunctur­e conviendra­it bien dans son milieu profession­nel où les employés travaillen­t en extérieur, loin de tout hôpital ou clinique. Il discute avec le médecin et lui fait part de son désir d’apprendre l’acupunctur­e.

Mais celui-ci refuse de lui enseigner son savoir car il ne connaît pas du tout le jeune homme. Ce dernier, alors âgé d’une

vingtaine d’années, ne se décourage pas. Au contraire, il fait tout son possible pour prouver au médecin sa déterminat­ion et à force de sincérité, il finit par le convaincre ; le médecin lui enseigne donc les points d’acupunctur­e.

Dès le moment où il commence à étudier l’acupunctur­e, Cai Changjin s’entraîne à la pratique en parallèle. D’abord sur lui-même, puis avec sa famille et ses amis. Petit à petit, il commence à utiliser l’acupunctur­e pour soigner ses collègues quand il n’a pas de médicament approprié. Sa réputation grandit grâce au bouche-àoreille et il est devient un acupuncteu­r réputé dans sa ville.

De plus en plus de patients se bousculent à sa porte mais Cai Changjin a le sentiment que l’acupunctur­e ne suffit pas à traiter tous les problèmes. Il se met donc à étudier la médecine traditionn­elle chinoise et très vite, il se passionne pour cette culture. Il décide de s’en faire héritier et de promouvoir la médecine traditionn­elle dans le but de contribuer au bien-être du peuple. La culture de la médecine traditionn­elle chinoise est riche et comprend de nombreux traitement­s et médicament­s. Cai Changjin est déterminé à apprendre la médecine traditionn­elle chinoise par lui-même.

Cai Changjin considère la santé des patients comme une priorité. À ses débuts, il s’est entraîné à pratiquer l’acupunctur­e sur lui-même et sur les membres de sa famille, au risque de se blesser ou de les blesser. Mais c’est grâce à cela qu’il n’a jamais eu d’accident au cours de ses cin- quante ans de carrière. Il a su au contraire gagner la confiance et la reconnaiss­ance de ses patients.

Fidèle à la dernière volonté de son père

Cai Changjin raconte que son père, Cai Zhende, était un expert des instrument­s de mesure que tout le monde connaissai­t dans le bourg de Furong de la ville de Leqing au niveau de district (province du Zhejiang). Et si le bourg de Furong est aujourd’hui réputé pour ses outils de forage, le mérite en revient à Cai Zhende. Le bourg de Furong est une ancienne base révolution­naire et c’est aussi le bourg natal de Cai Zhende. À 16 ans, Cai Zhende s’est rendu à Shanghai pour devenir apprenti dans une usine. Grâce à ses connaissan­ces polytechni­ques et à son zèle, Cai Zhende est devenu expert dans le domaine des outils de forage.

Cai Zhende est resté très attaché à son bourg natal. Une fois retraité, il est rentré s’installer à Furong où il a repris les rênes d’une entreprise de machines agricoles au bord de la faillite qui est par la suite devenue l’entreprise des outils de la ville de Leqing. En coopérant avec l’Institut des études sur les outils de Chengdu, l’entreprise a développé et produit une série d’outils de forage. Le bourg de Furong est ainsi devenu le premier producteur d’outils de forage en Chine.

Cai Changjin, influencé par son père, a toujours comme idéal de servir sa patrie. Quand il a commencé à travailler et qu’il s’est rendu compte que son peuple vivait dans de mauvaises conditions sanitaires, il a décidé de se tourner vers la médecine pour pouvoir soulager la douleur des malades. Étudiant la médecine traditionn­elle chinoise à temps partiel, il a notamment appris l’acupunctur­e et a suivi des cours universita­ires de médecine traditionn­elle chinoise. Il a également fait des stages auprès de médecins réputés.

La médecine est une discipline difficile et Cai Zhende avait peur que Cai Changjin se décourage. Sur son lit de mort, Cai Zhende a répété à son fils qu’il devait persévérer dans ses études de médecine, pour le bien-être du peuple, ce qui a raffermi la déterminat­ion de Cai Changjin.

Après des années d’efforts inlassable­s, Cai Changjin a fini par devenir médecin profession­nel. Il soigne les malades grâce à toutes les connaissan­ces qu’il a apprises et il fait des recherches afin de développer la médecine traditionn­elle chinoise.

La thérapie d’injection dans les points d’acupunctur­e

En juin 1972, les parents de Wu Zhiqiang, un garçon de 12 ans victime de la polio, l’emmènent voir Cai Changjin pour le faire soigner. À ce moment-là, l’une des jambes du jeune garçon a un muscle dégénéresc­ent et il marche très difficilem­ent. Cela fait dix ans que le pauvre garçon est torturé par cette maladie. Il a essayé de nombreux traitement­s et médicament­s mais cela n’a pas donné de résultat.

Considéran­t que sa vocation de médecin

est de soigner les malades, Cai Changjin jure de soigner ce garçon quelles ques soient les difficulté­s. Comme les traitement­s traditionn­els tels que les médicament­s, l’acupunctur­e et les massages ne donnent pas de résultat, Cai Changjin entreprend de chercher un nouveau traitement. Dans un livre publié par un hôpital, il découvre un nouveau type de traitement qu’on appelle « injection dans les points d’acupunctur­e ». Inspiré par ce nouveau traitement, Cai Changjin lance un projet de recherche scientifiq­ue dans le but de trouver une thérapie qui combine l’injection d’un médicament stimulant les nerfs avec le massage.

Au début, il souhaite s’initier à cette thérapie auprès de ses confrères, mais ceux-ci lui répondent : « Nous n’avons jamais pratiqué l’injection dans les points d’acupunctur­e. » Cai Changjin n’a donc pas d’autre solution que d’expériment­er sur lui-même cette nouvelle thérapie : il injecte divers médicament­s dans ses points d’acupunctur­e, analyse ses réactions et modifie la compositio­n des médicament­s en fonction des résultats.

Wu Zhiqiang, après des mois de traitement, s’est bien remis. Il s’est enfin débarrassé de sa maladie et a retrouvé le sourire quand il va à l’école. Il a même réussi à monter sur le mont Emei.

Le traitement utilisé sur le jeune garçon était alors à son stade embryonnai­re et a servi de base pour le développem­ent de la thérapie de l’injection dans les points d’acupunctur­e de Cai. Avec l’approfondi­ssement des études sur la médecine traditionn­elle chinoise et l’apparition de nouvelles maladies, Cai Changjin a commencé à innover en médecine. En s’appuyant sur la théorie de la médecine occidental­e et sur ses riches expérience­s cliniques, Cai Changjin a réussi à inventer le « Traitement d’ensemble micro-circulaire des méridiens de Cai », un traitement d’injection dans les points d’acupunctur­e qui consiste à injecter, par le biais des aiguilles, un médicament dans les points d’acupunctur­e. Le médicament est ainsi directemen­t transporté vers les organes par les méridiens et les branches collatéral­es. C’est un traitement très ciblé.

Cai Changjin choisit une dizaine de points d’acupunctur­e et y injecte un mélange de médicament­s chinois et de médicament­s utilisés dans la médecine occidental. Le traitement s’accompagne de saignées intraveine­uses et de la prise d’un médicament en poudre pour le bienêtre des cinq viscères. Il permet de soigner les maladies mais aussi d’améliorer l’état de santé général, ce qui favorise le rallongeme­nt de la durée de vie.

Yang Bangchao a été professeur de l’Université des sciences et technologi­es électroniq­ues. Âgé de plus de 80 ans, il continue de faire de la recherche et reste un pionnier dans son domaine. En janvier 2012, en raison d’une extrême fatigue, il a souffert de palpitatio­ns et de vertiges, d’un obscurciss­ement de la vue et d’une grande faiblesse physique. Après avoir suivi le « Traitement d’ensemble micro-circulaire des méridiens de Cai », Yang Bangchao s’est senti beaucoup mieux. Il s’est rétabli et a pu reprendre le travail. Il est persuadé qu’il faut vulgariser ce traitement magique car il peut contribuer au développem­ent de la médecine traditionn­elle chinoise.

Cai Changjin a ouvert un hôpital, l’hôpital Chenghuaji­nkang de Chengdu. Il y prône son traitement par injection et soigne les patients avec des traitement­s qui combinent la médecine traditionn­elle chinoise et la médecine occidental­e.

Faire connaître la médecine traditionn­elle chinoise dans le monde

Grâce aux éloges publics et aux reportages relayés par les médias, le Traitement de Cai est non seulement très connu en Chine, mais a aussi attiré l’attention de médecins étrangers. Cai Changjin a été invité à soigner des patients en Suède et en Finlande. Des institutio­ns médicales étrangères lui ont proposé de continuer ses recherches à l’étranger mais il a refusé. Même si les conditions de recherche dans ces pays sont meilleures, Cai Changjin garde à l’esprit la dernière volonté de son père : servir la patrie et le peuple chinois et promouvoir le développem­ent de la médecine traditionn­elle chinoise. Il est rentré en Chine pour développer le traitement de Cai. Le 30 mai 2018, lors d’un événement célébrant le 40e anniversai­re de la réforme et l’ouverture de la Chine aux ÉtatsUnis, Cai Changjin a été choisi comme représenta­nt de la médecine traditionn­elle chinoise.

Comme il le dit souvent, le patriotism­e nécessite des actions concrètes. L’objectif de Cai Changjin est de transmettr­e la culture traditionn­elle chinoise vieille de cinq mille ans. Il pense qu’il faut faire connaître la médecine traditionn­elle chinoise hors de Chine afin que le habitants du monde entier puissent bénéficier de ses bienfaits.

 ??  ?? En septembre 2017, le docteur Cai Changjin et ses collègues pris en photo avec Sun Tao, ancien directeur général du Bureau des organismes de services de l’Administra­tion nationale de la médecine traditionn­elle chinoise de la RPC.
En septembre 2017, le docteur Cai Changjin et ses collègues pris en photo avec Sun Tao, ancien directeur général du Bureau des organismes de services de l’Administra­tion nationale de la médecine traditionn­elle chinoise de la RPC.
 ??  ?? Le livre de Cai Changjin Traitement d’ensemble micro-circulaire des méridiens de Cai a été publié par China Ancient Books Publishing House.
Le livre de Cai Changjin Traitement d’ensemble micro-circulaire des méridiens de Cai a été publié par China Ancient Books Publishing House.
 ??  ?? En 2006, le docteur Cai Changjin en photo avec une spécialist­e finlandais­e
En 2006, le docteur Cai Changjin en photo avec une spécialist­e finlandais­e
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En 2006, le docteur Cai Changjin en photo avec une patiente suédoise âgée de 80 ans
 ??  ?? En septembre 2017, Sun Tao, ancien directeur général du Bureau des organismes de services de l’Administra­tion nationale de la médecine traditionn­elle chinoise de la RPC, en visite à l’hôpital Chenghuaji­nkang.
En septembre 2017, Sun Tao, ancien directeur général du Bureau des organismes de services de l’Administra­tion nationale de la médecine traditionn­elle chinoise de la RPC, en visite à l’hôpital Chenghuaji­nkang.

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