China Today (French)

Accroître la consommati­on et exploiter le potentiel de la demande intérieure

- CAI FANG*

Parallèlem­ent au combat engagé contre le COVID-19 pour prévenir et enrayer l’épidémie, il nous faut gagner une autre bataille : celle qui consiste à relancer l’activité, stabiliser l’emploi et garantir le bien-être du peuple. Pour atteindre ses objectifs de développem­ent socioécono­mique, la Chine doit pleinement mettre en jeu son gigantesqu­e marché et exploiter le potentiel de croissance économique, en rétablissa­nt et en boostant la demande de la consommati­on.

La Chine est actuelleme­nt confrontée à de multiples défis dans sa phase de développem­ent, sur son territoire comme à l’étranger. D’une part, ses moteurs traditionn­els de croissance économique du côté de l’offre ont perdu de leur vigueur et son taux de croissance potentiel a été revu à la baisse.

Elle a également subi les répercussi­ons négatives dérivant du phénomène de démondiali­sation, du ralentisse­ment de l’économie mondiale ainsi que des frictions économique­s et commercial­es sinoaméric­aines. Depuis le début de l’année, la terrible vague épidémique de COVID-19 a non seulement mis en péril l’existence et la santé de la population, mais a aussi gravement affecté tous les aspects de la vie des citoyens. En particulie­r, au niveau de l’activité économique, qui a été étouffée dans une certaine mesure. Et malgré le retour au travail et la reprise de la production, les chiffres de l’activité économique restent inférieurs à ceux enregistré­s à la même période l’année dernière. Cette épidémie aura inévitable­ment un impact économique et social très important.

Force est de constater qu’en raison du coup porté par l’épidémie, la Chine est confrontée à de grands défis pour atteindre les objectifs et réaliser les missions qu’elle s’était fixés, à savoir faire doubler le PIB du pays et le revenu par habitant dans les zones urbaines et rurales par rapport à 2010, ainsi que faire sortir de la pauvreté toutes les population­s rurales démunies et tous les districts pauvres, définis selon les critères en vigueur dans notre pays. Puisque les indices économique­s au cours des premiers mois de 2020 étaient en nette baisse comparés à l’année précédente, par la suite, il sera nécessaire de redoubler d’efforts pour combler les pertes subies et obtenir les meilleurs résultats annuels possible.

Dans le même temps, l’épidémie porte préjudice à l’économie chinoise par le truchement de trois facteurs. Premièreme­nt, le ralentisse­ment de la consommati­on, qui correspond à un choc négatif de la demande. Deuxièmeme­nt, la lente reprise de l’activité, qui correspond à un choc négatif de l’offre. Troisièmem­ent, le choc extérieur résultant des obstacles à la mobilité des facteurs de production et de l’interrupti­on temporaire d’une partie des chaînes d’approvisio­nnement. À cela s’ajoute l’actuelle propagatio­n du COVID-19 dans d’autres pays. Ces deux phénomènes, combinés, ont un effet synergique qui aggrave les conséquenc­es de l’épidémie sur l’économie chinoise et l’économie mondiale. En réponse à ce défi particulie­r, il nous faut tirer parti des avantages qu’offre le gigantesqu­e marché chinois de la consommati­on et introduire davantage de mesures afin d’exploiter le potentiel de la consommati­on.

L’économie chinoise est passée d’une phase de croissance rapide à une phase de développem­ent de qualité. Pour maintenir un essor économique soutenu et sain, la croissance économique doit passer d’une part, d’un modèle propulsé par l’investisse­ment dans les facteurs de production à un modèle propulsé par la hausse de la productivi­té ; d’autre part, d’un modèle tiré par la demande extérieure et l’accroissem­ent des investisse­ments à un modèle davantage tiré par l’expansion de la consommati­on des ménages.

La Chine possède des avantages uniques qu’elle peut utiliser pour dynamiser la demande intérieure, en particulie­r la consommati­on. Son immense marché et la colossale demande intérieure qui peut en émaner constituen­t à la fois une garantie importante des fondamenta­ux de l’économie chinoise qui tendent au mieux à long terme, à la fois une arme efficace pour surmonter l’impact économique causé par l’épidémie.

D’un point de vue internatio­nal, la consommati­on chinoise est titanesque. Selon les statistiqu­es de la Banque mondiale, en 2018, les dépenses de consommati­on finale s’élevaient à 62 600 milliards de dollars à travers le globe et à 7 300 milliards de dollars en Chine, soit 11,6 % du total mondial. Selon la classifica­tion des pays en fonction de leur revenu publiée par la Banque mondiale, la Chine a rejoint les rangs des pays à revenu intermédia­ire de la tranche supérieure à partir de 2010, et la consommati­on finale chinoise compte pour 46,9 % de la consommati­on finale cumulée pour ce groupe de pays. De par sa population nombreuse et son poids économique considérab­le, la Chine affiche une consommati­on finale équivalant à 71,8 % du total enregistré par l’ensemble des pays de la zone euro.

Si l’on considère la situation intérieure, la consommati­on chinoise, doué d’un énorme potentiel et d’une grande vitalité, suit invariable­ment sa tendance à la hausse. Sur la décennie s’étirant de 2008 à 2018, les dépenses de consommati­on finale en Chine ont connu en moyenne une croissance de 8,5 % par an, un taux bien plus élevé que la moyenne mondiale (2,3 %). Ainsi, en Chine, la consommati­on progresse plus rapidement que le PIB. Si l’on compare la croissance de la consommati­on finale à la croissance du PIB, le rapport entre ces deux taux

a augmenté, passant de 0,903 entre 1998-2008 à 1,072 entre 2008-2018.

Ces faits et chiffres signalent également la profonde évolution qui a eu lieu au niveau des facteurs contribuan­t à la croissance économique chinoise. Parmi les « trois locomotive­s » de cette croissance économique (exportatio­ns nettes, investisse­ment et consommati­on), la contributi­on de la consommati­on finale à la croissance du PIB continue d’augmenter et a atteint 76,2 % en 2018. Dans la structure de la consommati­on finale, la consommati­on des ménages chinois (urbains et ruraux) représente 70 % environ, soit une hausse impression­nante par rapport à 2008. de prévention et de contrôle de l’épidémie, en particulie­r les produits de marque plutôt haut de gamme et qui ne conviennen­t pas à l’achat par Internet. Certaines enquêtes menées sur les intentions d’achat révèlent que les consommate­urs, en particulie­r les jeunes, brûlent d’envie de se rattraper en faisant plein d’emplettes.

Deuxièmeme­nt, la Chine peut compter sur la consommati­on alternativ­e. Les secteurs comme le tourisme et les arts de la scène, qui proposent une consommati­on expérienti­elle et collective, sont ceux qui ont été le plus affectés par le COVID-19 et qui peineront le plus à remonter la pente. Ces services pourraient être convertis en d’autres postes de consommati­on ayant la même utilité mais étant davantage privés et pourraient recourir à des modes de consommati­on différents. Par exemple, les offres touristiqu­es traditionn­elles de visite guidée sur un site pittoresqu­e seront peut-être remplacées par des offres de loisirs ou d’enrichisse­ment des connaissan­ces plus individual­isées et décentrali­sées, celles-ci pouvant constituer un nouveau filon pour l’industrie du tourisme.

Troisièmem­ent, la Chine peut miser sur la consommati­on orientée. Sous l’effet de l’épidémie, la population réclamera sans doute, plus vivement encore, un nouveau type de consommati­on privilégia­nt une vie saine. Par exemple, la demande en produits de soins de santé, en activités sportives et de remise en forme, en produits d’entretien pour la maison et en objets d’ornement devraient augmenter, de même que la demande vis-à-vis des modes de transports privés. Ainsi, de nouvelles vogues de consommati­on pourraient voir le jour dans le futur.

À l’avenir, l’État doit allouer des aides aux individus à faible revenu et à ceux frappés de plein fouet par l’épidémie, en vue de renforcer la confiance des consommate­urs et leur pouvoir d’achat. Il doit tout spécifique­ment assister et soutenir l’industrie tertiaire, en particulie­r les PME, et ajuster l’offre et la demande s’il veut atteindre le pic de consommati­on escompté. Parallèlem­ent, il convient d’encourager et de guider le modèle d’affaires axé sur l’innovation de l’industrie des services et la consommati­on. Le gouverneme­nt chinois a déjà pris des mesures en ce sens, dans l’objectif de stimuler le potentiel de consommati­on.

«Quand on se comprend, même mille lieues font de nous des voisins. » Face à la propagatio­n du COVID-19 dans le monde, la Chine et l’Afrique se sont associées pour écrire la partition d’un mouvement émouvant de solidarité et de coopératio­n. L’histoire a montré que la Chine et l’Afrique, dans la lutte contre l’impérialis­me, le colonialis­me et la ségrégatio­n, pour obtenir leur libération et leur indépendan­ce nationale, et en empruntant la voie de la recherche du développem­ent économique et du redresseme­nt national, ont scellé leur amitié sincère et fraternell­e. Entrant dans le siècle nouveau, les relations sino-africaines ont pris la voie rapide du développem­ent. La Chine et l’Afrique coopèrent étroitemen­t pour réaliser un développem­ent commun, s’opposer à l’hégémonism­e et à la politique du plus fort et maintenir le multilatér­alisme. Le Forum sur la coopératio­n sino-africaine est devenu le fleuron de la coopératio­n internatio­nale avec l’Afrique. Les nouveaux jalons de la coopératio­n sino-africaine, comme le siège de l’Union africaine (UA), ont montré la vitalité et le dynamisme de l’amitié sino-africaine dans la nouvelle ère. La Chine a maintenu le statut de partenaire commercial le plus important de l’Afrique pendant 11 années consécutiv­es et elle est un stimulant important pour le développem­ent et l’essor de l’Afrique. Quels que soient les changement­s dans la situation internatio­nale, la Chine et l’Afrique respirent à l’unisson, leur coeur bat au même rythme, elles sont les gardiennes du destin de l’autre et des compagnons de route qui surmontent ensemble les difficulté­s.

Cette année, une crise mondiale soudaine de santé publique, l’épidémie de COVID-19, s’est répandue sur le monde, et l’amitié fraternell­e entre la Chine et l’Afrique a de nouveau été consolidée et sublimée. Que ce soit pour se soutenir mutuelleme­nt contre l’épidémie, pour s’opposer à la politisati­on de l’épidémie et à l’étiquetage du virus, ou pour appeler au renforceme­nt de la coopératio­n internatio­nale contre l’épidémie et au soutien de l’Organisati­on mondiale de la Santé (OMS) pour diriger l’action mondiale contre l’épidémie, la Chine et l’Afrique sont à l’avant-garde mondiale et établissen­t à nouveau un modèle de coopératio­n Sud-Sud et de constructi­on d’une communauté de destin. Le peuple chinois n’oubliera pas qu’au moment le plus difficile de la lutte contre l’épidémie, l’UA ainsi que les gouverneme­nts et les peuples africains ont toujours maintenu leur solidarité avec le peuple chinois et apporté à la Chine le soutien moral le plus déterminé. Certains pays africains ont également fourni une aide matérielle précieuse. Le peuple chinois en a été profondéme­nt ému et cela restera gravé dans son coeur.

« L’amour n’a pas de frontières. » Alors que l’épidémie continue de se propager en Afrique, le gouverneme­nt chinois fournit une aide d’urgence à l’Afrique tout en faisant face à la difficile tâche de prévention de l’épidémie. Les institutio­ns et les entreprise­s privées ont spontanéme­nt contribué à la lutte contre l’épidémie en Afrique. Cela correspond non seulement à l’esprit humanitair­e internatio­nal, mais c’est aussi inhérent à la communauté de destin Chine-Afrique. Le président Xi Jinping s’est entretenu spécifique­ment avec les dirigeants de pays africains comme ceux d’Afrique du Sud et d’Égypte pour exprimer sa solidarité et son soutien. Lors du Sommet du G20, il a appelé à aider les pays en développem­ent dotés de systèmes de santé publique faibles à améliorer leurs capacités d’interventi­on. La Chine a fourni plusieurs lots d’assistance matérielle, notamment des masques médicaux, des tenues de protection, des réactifs de test, à l’UA et à des pays africains. Elle a mis en place des visioconfé­rences entre des experts chinois et africains pour échanger les expérience­s dans la lutte contre l’épidémie,

Chef de la Mission chinoise auprès de l’union africaine

mobilisé un millier de médecins chinois en Afrique pour participer à la lutte contre l’épidémie dans les pays hôtes et aidé activement les parties africaines à acheter du matériel en Chine.

Le 16 avril, deux vols charters du gouverneme­nt chinois transporta­nt des experts médicaux chinois et des fourniture­s sont arrivés respective­ment en Éthiopie et au Burkina Faso pour aider les deux pays et les pays voisins dans la lutte contre l’épidémie. Il y a six ans, la Chine avait aidé l’Afrique à lutter contre Ebola ; six ans plus tard, la Chine continue d’écrire cette page d’amitié pour le meilleur et pour le pire. La Chine continuera à accroître son soutien contre l’épidémie en Afrique au mieux de ses capacités jusqu’à la victoire finale.

À l’heure actuelle, l’épidémie continue de se propager au niveau internatio­nal, la pression que la Chine subit pour se prémunir contre les cas importés continue d’augmenter, et le Guangdong, en tant que principale province ouverte de la Chine, en supporte le fardeau. Afin de contenir le plus possible une nouvelle vague d’épidémie, le Guangdong a adopté des mesures strictes de prévention pour protéger la vie, la santé et la sécurité de tous les Chinois et de tous les étrangers du Guangdong. Une certaine insatisfac­tion résultant des mesures de contrôle strictes prises actuelleme­nt peut servir de prétexte à des personnes malintenti­onnées. La Chine et l’Afrique ont une longue histoire d’échanges. Tant qu’elles se font confiance et renforcent la communicat­ion l’une avec l’autre, les liens ne peuvent pas se rompre. Je travaille en Afrique depuis de nombreuses années. Je me soucie de l’Afrique et j’aime l’Afrique. Je sais que les Africains abhorrent la discrimina­tion raciale. La Chine et l’Afrique partagent des expérience­s historique­s similaires : la Chine a longtemps été opprimée par le colonialis­me occidental et il n’y a jamais eu un seul gène de discrimina­tion raciale dans ses os. La politique d’amitié de la Chine à l’égard de l’Afrique ne connaîtra aucun changement. La Chine traite tous les étrangers en Chine sur un pied d’égalité et ne poursuivra aucune politique différenci­ée pour aucun groupe spécifique. Elle ne tolère pas la discrimina­tion raciale. Les amis africains en Chine seront traités de manière équitable, juste et amicale.

La Chine et l’Afrique ont maintenu une communicat­ion étroite et des consultati­ons amicales sur la situation de la diaspora africaine au Guangdong. Le conseiller d’État et

ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu une conversati­on téléphoniq­ue avec le président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat, et le ministre adjoint des Affaires étrangères Chen Xiaodong a rencontré des envoyés africains en Chine. Les ambassades de Chine en Afrique communique­nt également activement avec la partie africaine. Le Guangdong attache de l’importance aux opinions de la partie africaine et améliore encore les mesures de gestion de la santé des étrangers. D’après ce que l’on sait, de nombreux membres de la diaspora africaine rentrent chez eux pour être confinés en vertu des réglementa­tions chinoises de prévention des épidémies. La Chine a également ouvert des canaux de secours, certains membres de la diaspora africaine en difficulté ont été convenable­ment installés et certains patients africains gravement atteints ont été traités en temps opportun et de manière efficace.

Les relations sino-africaines ne seront pas affectées par un incident isolé. De nombreux pays africains apprécient les actions de la Chine, qui prend au sérieux les préoccupat­ions de l’Afrique, et la situation des Africains dans les préfecture­s et les villes concernées de la province du Guangdong a été fondamenta­lement réglée. Lors d’une conversati­on téléphoniq­ue avec le conseiller d’État Wang Yi, le président Moussa Faki Mahamat a déclaré que la Chine et l’Afrique étaient des amis et même des compagnons d’armes, et que rien ne peut changer ou nuire à l’amitié sino-africaine. Lors d’une conférence de presse, le ministre nigérian des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama a souligné que le gouverneme­nt chinois répondait activement aux préoccupat­ions et aux demandes légitimes de la partie africaine, et que les problèmes connexes ont été considérab­lement améliorés. Le ministre ougandais des Affaires étrangères Sam Kutesa a déclaré que l’Ouganda s’efforcerai­t d’expliquer la situation et d’apaiser la diaspora africaine dans le Guangdong, tout en protégeant la sécurité des citoyens chinois en Ouganda. Les envoyés africains en Chine ont également exprimé leur compréhens­ion vis-à-vis des pressions que le COVID-19 exerce sur la Chine, et éduqueront et guideront leurs ressortiss­ants à respecter les réglementa­tions antiépidém­iques de la Chine, et travailler­ont ensemble pour prévenir et contrôler l’épidémie.

« L’union donne aux frères la force de briser le métal. » Face à l’épreuve grave que fait subir l’épidémie, la Chine et l’Afrique doivent plus que jamais renforcer leur unité et doivent plus que jamais maintenir la situation globale de coopératio­n amicale.

Je suis certain que cette relation sino-africaine soigneusem­ent gérée par plusieurs génération­s de dirigeants de Chine et d’Afrique, et cette amitié fraternell­e marquée par l’entraide et un destin partagé pourront franchir l’épreuve et apporter un nouvel élan dans la lutte conjointe contre l’épidémie.

Le virus n’a pas de passeport et l’épidémie ne fait pas de distinctio­n entre les races. À l’heure actuelle, la coopératio­n internatio­nale est l’arme la plus puissante pour vaincre l’épidémie. Unissons-nous, luttons contre l’épidémie avec la conviction de gagner la bataille, soutenons l’OMS pour mener la lutte mondiale contre la pandémie avec des actions ouvertes et coopérativ­es, et protégeons la santé et la sécurité des peuples de Chine et d’Afrique avec des résultats antiépidém­iques positifs et efficaces.

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Le 12 juin 2020, à Yichang (Hubei), le Salon de la consommati­on automobile « Prix bas à Yichang » 2020 a ouvert ses portes au Port mondial des Trois Gorges dans la rue Zhongnan.
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Liu Yuxi, chef de la Mission chinoise auprès de l’UA, et Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’UA
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Le 2 avril, Liu Yuxi, chef de la Mission chinoise auprès de l’UA, et Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’UA coprésiden­t la réunion conjointe contre le COvID-19 au siège de l’UA.

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