Édifier une « belle Chine »
L’être humain et la nature sont inextricablement liés dans un équilibre délicat qui constitue l’essence de la vie sur Terre. Si l’un nuit à l’autre, l’équilibre est perturbé et des maux s’ensuivent.
À l’heure actuelle, la température mondiale augmente d’année en année, la qualité de l’atmosphère se détériore, le niveau des océans augmente constamment et les événements climatiques extrêmes sont fréquents. Le changement climatique est un énorme obstacle au développement durable de l’humanité.
La Chine est consciente de ce processus destructeur. Au cours de sa croissance économique rapide, elle a intensifié ses efforts de protection écologique pour conserver « les eaux claires et les montagnes luxuriantes ».
Tout a commencé en Chine avec la première Conférence nationale sur la protection de l’environnement en 1973. À cette époque, les eaux usées industrielles rejetées dans le réservoir Guanting, au nord-ouest de Beijing, avaient dévasté la faune aquatique, attirant l’attention du premier ministre chinois Zhou Enlai, qui a inscrit la question de la protection de l’environnement à l’ordre du jour.
Parallèlement à l’industrialisation rapide après la réforme et l’ouverture en 1978, les émissions de polluants ont augmenté. Face aux défis environnementaux, la Chine a mis en place un système de protection environnementale comportant des responsabilités bien définies pour les parties prenantes, avec un mécanisme de responsabilisation et une supervision efficace. En 1995, la Chine a freiné l’augmentation rapide des rejets totaux des principaux polluants.
Au début du XXIe siècle, la Chine a intégré la conservation des ressources et la protection de l’environnement dans ses politiques nationales fondamentales. Depuis, elle s’efforce d’utiliser son territoire plus efficacement, d’améliorer la qualité et l’efficacité du développement, de réduire la consommation de ressources et la pollution, et de promouvoir une structure économique solide qui facilite un développement vert, sobre en carbone et circulaire. Tout en imposant des restrictions aux industries fortement polluantes, la Chine a introduit des technologies de pointe et éliminé les techniques obsolètes. Elle a doublé son soutien aux secteurs de la protection de l’environnement et s’est efforcée de promouvoir un système énergétique propre, sûr et efficace. Elle a en outre lancé des campagnes pour promouvoir un mode de vie écologique et sensibiliser la population à la protection de l’environnement.
L’amendement de la Loi sur la protection de l’environnement, entrée en vigueur en janvier 2015, a été un jalon supplémentaire, et la Chine a accéléré sa transition verte.
Ces cinq dernières années, le pays s’est efforcé d’atteindre l’objectif de réduction des émissions totales de polluants et d’amélioration de la qualité de l’environnement. Citons la mise en place d’un système d’inspection et de responsabilisation pour les hauts fonctionnaires, le renforcement de la surveillance environnementale et de l’application des lois, l’utilisation efficace des ressources, la protection et la restauration des zones humides, des forêts naturelles et du Yangtsé, et des projets pilotes pour résoudre les problèmes de pollution accumulés sur une longue période.
La Chine a exploré un modèle de croissance efficace, dans lequel développement économique et protection de l’environnement sont équilibrés.
Le gouvernement chinois investit toujours plus dans la protection de l’environnement. En 2017, l’investissement total de la Chine dans cette cause atteignait 953,9 milliards de yuans, soit 7,2 fois plus qu’en 2001, avec un rythme de croissance annuelle de 14 %. En 2020, ce montant devrait atteindre 1 420 milliards de yuans. Depuis 2000, environ un quart des nouvelles zones vertes dans le monde sont en Chine. Et le pays s’est engagé à inverser la tendance à la désertification dans plus de 50 % des zones touchées.
Durant la période du XIVe Plan quinquennal de 2020 à 2025, l’économie chinoise passera d’une croissance à grande vitesse à un développement de haute qualité. Ce sera une période critique pour transformer son modèle de croissance et optimiser sa structure économique. Le processus de rééquilibrage de la croissance économique et de la protection de l’environnement se poursuivra, tandis que la réduction des émissions des principaux polluants restera une priorité.
Au début du XXIe siècle, la Chine a intégré la conservation des ressources et la protection de l'environnement dans ses politiques nationales fondamentales.