PAS RACISTE,

MAIS...

On est témoin de propos racistes? À moins de craindre pour sa sécurité, on devrait toujours réagir. «Si on garde le silence, c’est comme si on rendait cela acceptable», affirme Émilie Nicolas, présidente de l’organisme Québec inclusif. On peut par exemple signaler: «Ce que tu dis me rend mal à l’aise.» Toutefois, on évite d’ajouter de l’huile sur le feu. En public ou sur les réseaux sociaux, lorsqu’on fait savoir notre désaccord, on le fait calmement.

Peut-on espérer influencer l’opinion de l’autre? « Ça peut prendre des années avant qu’une personne change», constate Mme Nicolas. Par contre, notre intervention peut être utile pour montrer le bon exemple aux autres témoins, surtout s’il s’agit d’enfants. Et si on arrive à sensibiliser notre interlocuteur, on aura fait d’une pierre deux coups.