Coup de Pouce

Marie-Josée Cloutier, productric­e de sapins de Noël

- Propos recueillis par Julie Roy | Photo: Claude Grenier

1 C’est en novembre que ça se passe.

C’est le mois de la coupe. Les commerçant­s ont déjà passé leurs commandes, et on doit leur acheminer les arbres par bateau ou par camion, selon la distance. Quand Noël approche, notre travail est terminé; on peut donc fêter avec notre famille.

2 PLUSIEURS D’ENTRE NOUS NE PRODUISENT PAS UNIQUEMENT DES

SAPINS. On ne fait pas du sapin de Noël à temps plein; alors pour s’assurer d’avoir du boulot toute l’année pour nos employés, on a aussi une érablière. La saison des érables et celle du sapin de Noël se complètent très bien. De plus, ce sont deux moments de l’année que j’adore: Noël et le temps des sucres! 3 LE SAPIN CANADIEN EST TRÈS RECONNU. Les gens d’ici et d’ailleurs nous vantent souvent la beauté de nos sapins. La plupart de nos arbres sont vendus sur la côte est américaine et même dans les Caraïbes! Cela dit, il y a aussi des familles du coin qui viennent choisir leur sapin chaque année. 4

C’est un boulot très physique. J’ai travaillé longtemps dans le domaine de la finance, alors pendant mes premières années à transporte­r des sapins, j’ai développé de nouveaux muscles! Comme c’est une culture qui ne nécessite pas de gros équipement­s, on fait plein de manoeuvres nous-mêmes. 5

IL FAUT ATTENDRE PRESQUE 10 ANS POUR RÉCOLTER SON PREMIER SAPIN. La croissance du sapin est assez lente, et il faut le transplant­er deux fois avant de l’installer définitive­ment. Au fil des années, on taille à la main les sapins pour que leurs branches soient fortes et qu’ils aient une forme régulière.

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MARIE-JOSÉE CLOUTIER, 47 ans, productric­e de sapins depuis 14 ans

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