Laurence Leboeuf
LAURENCE LEBOEUF
LAURENCE LEBOEUF A DÉJÀ SAUVÉ QUELQUES PRINCESSES À L’AIDE DE MANETTES, MAIS ELLE N’A JAMAIS ÉTÉ MANIAQUE DE MARIO BROS ET DE ZELDA AU POINT DE SE FAIRE DES AMPOULES AUX POUCES. POUR LA NOUVELLE SÉRIE À SUSPENSE LE JEU, QUI DÉBUTE À TVA EN SEPTEMBRE, LA COMÉDIENNE PASSE À UN AUTRE NIVEAU. DANS LE RÔLE D’UNE CONCEPTRICE DE JEUX VIDÉOS, ELLE DOIT MENER UN RUDE COMBAT CONTRE LA CYBERINTIMIDATION. SANS AVATAR NI VIE SUPPLÉMENTAIRE EN BONUS.
Le jeu n’apparaît pas comme une partie de plaisir. Quelle épreuve attend ton personnage?
À la sortie de son premier jeu, Marianne fait face à une avalanche de commentaires dégradants sur les réseaux sociaux. Des trolls d’internet font circuler des choses épouvantables sur son compte. Elle essaie de rester forte, mais la situation dégénère. Dans la tempête, elle subira une agression dont elle ne se remettra pas. Ce cauchemar s’inspire d’une histoire vraie. On ne soupçonne pas la misogynie qui court dans le monde des gamers.
Tu fais preuve d’une discrétion remarquable sur les réseaux sociaux. Quel est ton rapport à ces médias ?
Je ne suis jamais vraiment montée dans le train. Je n’aurais pas le réflexe de bien entretenir mes pages. Je ne ressens pas non plus le besoin d’étaler ma vie personnelle. Je préfère les relations physiques, le face-à-face. Ma position est peut-être anachronique, mais je n’ai jamais senti que ce choix nuisait à ma carrière.
Les personnes publiques encaissent régulièrement des attaques gratuites sur internet. En as-tu déjà toi-même été victime?
Je suis chanceuse de n’avoir rien vécu de dramatique. En gardant une distance avec les réseaux sociaux, je me protège des dérapages, d’une certaine façon. Comme je n’y accorde aucune importance, le feu s’éteint vite de lui-même.
Dans les dernières années, tu as joué un robot (Turbo Kid), une cycliste (La petite reine) et une agente de libération conditionnelle
(Marche à l’ombre). Dans la peau de quel personnage rêverais-tu d’évoluer ?
Je rêve de jouer un elfe. J’aime le côté sauvage de ces créatures, leur bonté, leur connexion avec la nature, leur sagesse. Il me semble que j’ai le profil pour me promener dans la forêt avec des oreilles pointues. Je me croise les doigts pour que Denis Villeneuve tourne un film fantastique au Québec!