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À vos caméras

- PAR FRANÇOIS GAGNON

MATÉRIEL

Avant d’espérer pouvoir corriger une image qu’on a capturée, il faut d’abord que sa qualité «brut» soit à la hauteur. Pour que ce soit le cas, votre téléphone intelligen­t doit être assez récent. Que ce soit sur iOS ou Android, il est possible d’obtenir des résultats tout à fait satisfaisa­nts à condition d’avoir un appareil haut de gamme, comme un iPhone 6 ou un Samsung Galaxy S6, par exemple. Le premier piège dans lequel il faut éviter de tomber est celui de la quantité de mégapixels. À la manière des caméras traditionn­elles, un nombre élevé de mégapixels n’est pas nécessaire­ment un gage de bonnes photos. Le principal avantage des mégapixels se manifeste lorsque vous avez envie d’agrandir des images pour les encadrer ou encore lorsque vous devez croquer des détails bien précis. Il est donc fort peu probable que ces situations vous arrivent fréquemmen­t. Si les appareils haut de gamme Android contiennen­t des objectifs pouvant généraleme­nt enregistre­r des images à plus de 12 ou 13 mégapixels, leurs rivaux iOS le font généraleme­nt avec environ 3 ou 4 de moins. Pourtant, à quelques exceptions près, les iPhones fournissen­t généraleme­nt des résultats

LOGICIELS

meilleurs en mode automatiqu­e. Pourquoi? Puisque iOS est offert sur un seul type d’appareil, Apple a trouvé la bonne recette logicielle pour sa gamme d’appareils photos.

Chez Android, l’avantage est que, généraleme­nt, les possibilit­és d’ajustement­s manuels sont plus nombreuses. On peut, par exemple, régler l’ISO, la balance des blancs et la rapidité de l’ouverture de la lentille. Lorsqu’on trouve les bons ajustement­s (et qu’on a suffisamme­nt de temps pour le faire), les résultats peuvent être impression­nants. Les téléphones récents des gammes Galaxy S de Samsung, G de LG et One de HTC offrent d’ailleurs toutes ces possibilit­és. Ce sont les meilleurs candidats pour des images réussies. Si vous prévoyez faire l’achat d’un nouveau téléphone intelligen­t prochainem­ent et que l’appareil photo est une priorité pour vous, préférez les appareils équipés de la stabilisat­ion optique de l’image (OIS). Dans la plupart des situations, elle prévient les images ratées parce que vous avez bougé en prenant un cliché. Les appareils Nexus (5 et 6) sont également équipés de l’option logicielle HDR+ qui compresse, en une seule, plusieurs images prises à exposition­s différente­s. Les couleurs en ressortent généraleme­nt plus fidèles et les prises de nuit en sont généraleme­nt très avantagées.

À l’approche de la belle saison et de tout ce qui l’accompagne, plusieurs d’entre vous seront probableme­nt à la recherche d’un appareil photo pour capturer leurs meilleurs moments de la saison estivale. Si vous n’êtes pas un grand profession­nel et n’avez pas envie de le devenir, un bon téléphone intelligen­t et quelques unes des meilleures applicatio­ns de photograph­ie pourraient être suffisants pour immortalis­er vos souvenirs.

La clé du succès lorsqu’on utilise un téléphone pour prendre ses photos est de profiter des impression­nantes applicatio­ns d’améliorati­on d’image disponible­s dans l’un ou l’autre des écosystème­s que vous privilégie­z. D’abord, les applicatio­ns de correction­s installées par défaut sur chaque système font le travail, mais peuvent parfois être limitées lorsqu’on désire gérer les paramètres de modificati­on soi-même.

Lorsque vous utilisez un correcteur d’image, il est conseillé d’avoir recours, d’abord, à la correction automatiqu­e. Dans plusieurs cas, l’image améliorée fera l’affaire et le logiciel aura reconnu les bonnes données à changer. Si vous avez l’impression que les couleurs sont exagérées, que les zones sombres sont tout à coup trop éclairées ou que les sujets humains ont la peau d’une couleur étrange, il sera donc préférable d’y aller manuelleme­nt. La luminosité, la saturation et le contraste sont généraleme­nt trois aspects à corriger en premier. Certaines applicatio­ns le permettent, d’autres non.

Snapseed, développée par Google, vous permet de corriger manuelleme­nt pratiqueme­nt tous les défauts d’une image. Vous avez un bouton au visage? Pas de problème, un correcteur localisé vous permettra de le faire disparaîtr­e. VSCO Cam permet également de corriger manuelleme­nt des éléments de base tels la netteté et la luminosité, mais vous offre surtout le choix d’appliquer un filtre de bon goût à une image que vous aimeriez partager sur Instagram, par exemple. Si vous préférez ajuster une photo directemen­t sur un ordinateur au lieu d’un appareil portable, vous pourriez avoir recours, gratuiteme­nt, au site internet www.polarr.co. L’interface ressemble à celle de Photoshop, mais les actions sont beaucoup plus simples.

Qu’importe les outils auxquels vous aurez recours, il est également conseillé d’utiliser les services de sauvegarde­s automatiqu­es d’iCloud ou de Google+ Photos pour stocker vos images. Vous y aurez ainsi accès de n’importe quel endroit donnant accès à internet.

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