Decorhomme

ARKIDESIGN ET SA TOUCHE MAGIQUE

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Le trio d’RKIDesign, composé de Nicolas Maris et Sophia Kantas, certifié APDIQ, et de Richard Brunet, n’est jamais atteint par la panne d’inspiratio­n ou d’imaginatio­n quand les trois se retrouvent devant un nouveau projet : une résidence, une pièce ou un local commercial qu’ils doivent réinventer. Ils y vont au feeling, mobilisant leur talent et leur expérience, pour apporter un décor singulier qui est leur signature. Le projet que nous vous présentons cette fois consiste en la rénovation d’une résidence de Notre-Dame-de-Grâce qui a repris vie grâce à ARKIDesign. Le projet se développe sur deux étages et la difficulté de ce type d’espace était de conserver le cachet et l’histoire de ce bâtiment construit au début du vingtième siècle tout en lui donnant un caractère moderne pour le faire passer dans le vingt-et-unième siècle.

«En premier lieu nous sommes attaqués à repenser l’espace de cette demeure, conçue à une autre époque, en fonction des besoins actuels et de l’utilisatio­n qu’en feront les propriétai­res.» L’idée est de revoir la configurat­ion des différents espaces et de leurs divisions afin de proposer une maison mieux divisée, mieux pensée.

La salle d'eau était trop petite pour recevoir douche et bain la cuisine était sombre et morose. «Il a fallu ouvrir les espaces et décloisonn­er.»

Le trio d’ARKIDesign savait que le foyer du salon, qui était d'une autre époque, allait était un élément clé qui donnerait le ton au reste de l'espace. Optant pour un revêtement texturé et réfléchiss­ant la lumière, le foyer est devenu un élément décoratif très fort du nouveau décor qui est un rappel de la céramique métalisée qu’on retrouve sur une des faces de l’îlot-péninsule de la cuisine.

«À l’origine, la cuisine et la salle à dîner étaient séparées en deux espaces par un mur porteur. On a pu le remplacer par une poutre de soutien qui a permis d'ouvrir l'espace. On a gardé la bande de bois qui faisait le tour de la salle à dîner, afin de préserver histoire et le caractère spécifique de cette pièce.» Maintenant, la cuisine n’étouffe plus et semble s’épanouir grâce à cette interventi­on. Elle s’ouvre complèteme­nt sur toute la largeur de la maison.

Autre élément unificateu­r, le bois de chêne utilisé au plafond et sur les portes de la cuisine donne cet aspect chaleureux que nous retrouvons dans ces anciennes résidences. «L’idée était de créer une ambiance plus réconforta­nte, qui rend la cuisine plus intimiste.»

À l'étage, trois chambres, un bureau et une salle de bain nous attendent. «Évidemment, là aussi, la façon de pénétrer dans les pièces — en particulie­r les deux chambres — a été complèteme­nt repenser, et a permis le déplacemen­t latéral du mur de la salle de bain.» On a donc profité de l’occasion pour agrandir cet espace de vie. Pour y arriver, «nous avons fermé l’accès d’un petit espace bureau à l'avant que nous avons intégré la suite des maîtres, pour le convertir en walkin avec meuble à maquilleus­e. Des rangements supplément­aires, cachés derrière des portes de chaque côté du lit, dégagent la chambre qui devient plus grande. À l’image de l’ensemble de la maison, il règne maintenant un sentiment de grandeur et de sérénité dans cette nouvelle chambre des maîtres plus fonctionne­lle, qui a néanmoins su garder le cachet historique des anciennes maisons du début du XXe siècle

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