«JE VAIS ÊTRE AVEC MON FILS MATIS TOUT L’ÉTÉ»
SYLVAIN MARCEL JOUERA TOUT L’ÉTÉ AU THÉÂTRE BEAUMONT ST-MICHEL, À SAINT-MICHEL-DE-BELLECHASSE, PRÈS DE QUÉBEC, OÙ IL PASSERA LE RESTE DE SON TEMPS AVEC SON PLUS JEUNE FILS, MATIS. IL EST
AUSSI TRÈS PROCHE DE SES TROIS AUTRES GARS. PAR EXEMPLE, EN AVRIL DERNIER, IL A FAIT UN MAGNIFIQUE VOYAGE EN TUNISIE AVEC ANTOINE, L’AÎNÉ, ET IL ESSAIE DE VOIR LE PLUS SOUVENT POSSIBLE COLIN, QUI LUI A DONNÉ UN PETIT-FILS L’AUTOMNE DERNIER. UNE VIE PERSONNELLE
BIEN REMPLIE POUR LE COMÉDIEN, QUI A AUSSI UN AGENDA PROFESSIONNEL CHARGÉ.
L’été de Sylvain Marcel se place sous le signe de l’humour. En effet, le comédien fait partie de la distribution de la pièce Le
concierge, d’Éric Assous, qui est présentée au Théâtre Beaumont St- Michel, dans la région de Québec. «Le théâtre d’été, c’est léger, on est là pour s’amuser. En même temps, il n’y a rien de plus dur que de faire une comédie. Quand le rythme n’est pas là, quand ça ne fonctionne pas et que les gens ne rient pas, c’est épouvantable. Mais on est là pour que les gens aient du plaisir.»
La pièce peut être vue comme une vengeance féminine sur la fourberie de certains hommes. Évelyne (Nathalie Mallette) s’est fait laisser par Jean- Pierre (Sylvain Marcel), un flamboyant homme d’affaires. Elle a pris sa vie en main et se retrouve, 20 ans plus tard, à la tête d’une maison d’édition à succès. Un jour, Jean- Pierre réapparaît dans son bureau, ruiné et presque sans-abri. Il vient lui demander pardon et un emploi. Elle accepte sous deux conditions: personne ne doit savoir qui il est réellement, et il sera le concierge de l’entreprise. « Je dis à toutes les femmes de venir voir la pièce, car elle se paye la traite et elle me met à genoux une couple de fois. Je joue avec Nathalie Mallette, qui est comme un Olivier Guimond en version féminine. Elle est vraiment drôle, c’est difficile de jouer avec elle et de garder son sérieux.» La pièce s’annonce d’ores et déjà comme un succès: un mois avant le début des représentations, plus de 11 000 billets avaient déjà été vendus.
UN ÉTÉ PÈRE-FILS
Comme il n’a pas de tournage durant la saison estivale, Sylvain Marcel passera son été dans un chalet sur le bord du fleuve, à proximité du théâtre, avec son fils Matis, six ans. « Je vais jouer au théâtre à vélo. Tous les comédiens habitent dans le même coin. Je vais être là-bas tout l’été avec mon fils Matis. Sa mère est retournée aux études et il est avec moi pour les prochains mois. J’ai même trouvé une cousine éloignée qui habite dans le coin et qui le garde lorsque je vais jouer. On va avoir une belle vie cet été.»
Par ailleurs, le comédien sera de retour devant la caméra à la rentrée pour tourner la quatrième saison de la série Mensonges. « On commence à la mi- septembre et on va jusqu’en décembre. J’aurai fini le théâtre d’ici là. Je prépare mon look pour le personnage de Bob. La prochaine saison va se dérouler quatre ans plus tard. On va donc voir tout ce qui s’est passé durant la période de quatre ans, et puis plein d’autres choses dont je ne peux pas parler.»
Il va aussi tourner la troisième saison de
Marche à l’ombre, mais son personnage sera beaucoup moins présent; on en découvrira la raison au début de la prochaine saison. « À l’automne, je vais aussi répéter pour le prochain Tremblay qui sera joué chez Duceppe
à compter du 13 décembre et dont le titre est Enfant insignifiant!. C’est un peu la suite de la pièce Encore une
fois si vous permettez et c’est encore avec Henri Chassé et Guylaine Tremblay. Je vais jouer le père de Michel Tremblay.»
EN AMOUR DEPUIS PEU
Avant ça, Sylvain Marcel a quand même prévu de s’offrir quelques vacances avec son amoureuse. « Ça fait seulement trois mois qu’on est ensemble. Elle est travailleuse sociale, et ça va très bien entre nous. Cet été, elle va faire quelques allers- retours entre Montréal et Québec pour venir me voir les fins de semaine. Et au début de l’automne, on devrait partir ensemble, possiblement en Grèce. J’ai très envie de visiter les îles grecques.»
NOUVEAU GRAND-PÈRE
Lui qui est devenu grand- père en novembre dernier va aussi en profiter pour visiter son petit- fils, Thomas. « C’est mon fils Colin, mon second, qui a eu un fils. On fait juste des gars dans la famille, il n’y a rien à faire.
(rires) Je tripe au boutte. Ce qui est le plus le fun, c’est que lorsque tu as fini de jouer avec lui, tu le rends aux parents. C’est un beau bébé. Je suis fier de mon gars, car le bébé est souriant et heureux. On le sent en le voyant, ça veut dire qu’il a de bons parents.» Par contre, Sylvain Marcel refuse de se faire appeler Papi. « Je n’aime pas ça. Grandpapa, ça va, mais pas Papi. Et Matis ne veut pas être son oncle, il m’a dit que c’était comme son frère.»
UN VOYAGE MARQUANT
Dans le cadre d’un tournage pour l’émission Voyager autrement en famille, qui sera diffusée au cours de la saison prochaine à TV5, Sylvain Marcel a récemment fait un voyage marquant en Tunisie, en compagnie d’Antoine, son aîné. «On est partis deux semaines en Tunisie. C’était exigeant, car c’est vraiment deux semaines durant lesquelles on tourne du matin au soir. » Heureusement, ce périple leur a permis de faire le tour complet du pays. « J’étais content, car je n’avais jamais vu l’Afrique; c’était un peu mon baptême africain. C’est magnifique, on passe du désert à la forêt luxuriante ou à la plage dans le même pays. Je suis revenu avec l’impression d’avoir visité 10 pays en même temps.
Les paysages changent assez rapidement. Malheureusement, la pollution est omniprésente. Il y a des sacs de plastique partout, c’est assez terrible. Ça m’a fait beaucoup de peine de constater ça.»
Il y a énormément de sécurité dans le pays, le comédien et son fils ne se sont jamais sentis menacés. «On se faisait souvent arrêter pour les autorisations de tournage. Ils vérifiaient tout, tout le temps. Dans la rue, il y a des femmes voilées et d’autres qui ne le sont pas. Elles peuvent marcher ensemble, ça peut même être la mère et la fille. C’est un pays quand même assez libre, ouvert au monde. Il n’y a pas de domination religieuse visible, je n’ai pas senti ça. J’étais un peu craintif avant de partir, mais j’ai trouvé que les gens sont très tolérants.»