Joyeux printemps ou la maladie du bonheur
Comment vous sentez-vous après un hiver plutôt chaotique? Encore une fois, on peut dire qu’on est passés au travers... Ça, c’est pour ceux qui en ont ras le bol de se geler les fesses pendant trois mois! D’autres vont s’en ennuyer, même jusqu’à le suivre, comme font les snowbirds avec la chaleur, et iront passer l’été dans l’hémisphère Sud, au Chili, en Argentine ou ailleurs, là où sur certains sommets la neige ne fond jamais. Très peu pour moi, merci! Je préfère encore la chaleur à la froideur... C’est comme dans la vie; j’aime les gens chaleureux plus que les gens distants, froids. «Je me sens comme une fontaine après un long hiver», disait le poète; c’est un peu vrai!
Tombez les manteaux, rangez les skis, les raquettes, les patins; c’est le printemps au Québec! Y a tellement de choses à faire pour entrer dans le printemps 2018 qu’on serait fous de les ignorer. Voici donc quelques suggestions. Le Théâtre Denise-Pelletier de Montréal présente jusqu’au 18 avril Le songe d’une nuit d’été, un Shakespeare écrit en 1494; pour les amoureux de théâtre classique ou pour les étudiants en théâtre, à moins que vous soyez curieux ou que vous vouliez vous cultiver un peu. Dans un autre ordre d’idées, pour les fans de baseball, il y a cet événement au stade olympique, où les Blue Jays de Toronto reçoivent les Cardinals de Saint-Louis. C’est bizarre mais c’est comme ça; on appelle ça mettre de la pression sur la Ligue nationale de baseball pour le retour d’un club à Montréal. Ce vendredi, Fred Pellerin présente son spectacle Un village en trois
dés au Carré de Victoriaville, la Compagnie créole est au Théâtre des Deux-Rives de Saint-Jean-surRichelieu, et Pink donne un concert au Centre Bell de Montréal. Le lendemain, le samedi 24 mars, André Sauvé est à Québec avec l’OSQ à la salle Louis-Fréchette à 14 h 30; c’est à voir! Et si vous voulez rire, allez voir Jean- Claude Gélinas au Calypso de Jonquière, ou Bellefeuille à Québec. Le même soir, il y a aussi un spectacle de l’excellent Damien Robitaille au Théâtre Granada de Sherbrooke. Dimanche, pourquoi ne pas aller applaudir le génial Boucar Diouf à L’Assomption? Comme mon grand-père disait, manquer un show comme ça, c’est comme n’avoir qu’une seule femme... (Essai de blague à la Boucar) Il y a aussi
Saturday Night Fever au Saint-Denis de Montréal, René Simard à la Salle J.-Antonio-Thompson de Trois-Rivières, etc. Je pourrais continuer comme ça jusqu’à l’été prochain! Mais je vous fais confiance; vous savez certainement mieux que moi ce qui vous tente! C’était juste un petit boost pour repartir la machine afin qu’elle soit prête pour la saison estivale.
En attendant, profitons de ce printemps, cette saison où tout renaît, les fleurs comme les amours! Prenons le temps de respirer, de placer certaines choses qu’on a négligées pendant l’hiver. Retrouvons nos habitudes et faisons la paix autour de nous. Et s’il faut mettre un peu plus de couleurs au printemps, disons-nous que le printemps, c’est la couleur vert lumineux et tendre comme le vert émeraude! C’est pas beau, ça? Ça m’inspire, en tout cas! Comme un fou, je cherche les terrains de golf autour de moi ou ailleurs et je regarde la neige fondre. Je crois que c’est une maladie! La maladie du bonheur! Allez, les snowbirds, il est temps de revenir... Dans quelques semaines, il fera aussi beau chez nous dans le Nord que chez vous dans le Sud. En attendant, joyeuses Pâques! Avez-vous remarqué que «printemps» sonne comme «prends l’temps»? Alors, c’est ce qu’on fait?