UN ARTISTE MULTIDISCIPLINAIRE HEUREUX
Jason Derulo, Bon Jovi, Marvel, ABC, Netflix et TVA figurent dans le CV de Matt Tremblay. Le jeune artiste originaire des Escoumins a su se tailler une place dans l’univers du show- business québécois, canadien et américain avec ses talents de danseur et de chanteur. Âgé aujourd’hui de 30 ans, Matt Tremblay a quitté son village de la Côte- Nord à l’adolescence pour se rendre au Saguenay afin de suivre un programme scolaire particulier. « Je suis allé terminer mon secondaire là- bas parce que j’avais été recruté par l’Académie de danse du Saguenay. J’ai aussi eu la chance d’être du programme Arts et métiers de la scène, qui est semblable au cours Arts et technologies des médias, mais au secondaire. J’étais de la première cohorte.» Celle qui avait repéré Matt Tremblay et qui l’avait convaincu de poursuivre sa formation au Saguenay a ensuite emmené son protégé à New York en croyant que des possibilités s’offriraient à ce passionné de danse. Le chant et le jeu viendront s’ajouter plus tard. «Pour un adolescent, avoir une offre comme cellelà, c’est plus qu’intéressant!»
Dans la Grosse Pomme, Matt Tremblay a été remarqué par une école, qui l’a pris sous aile. C’était en 2007. Pendant la décennie qui a suivi, le jeune artiste a évolué dans les disciplines qui le passionnaient, dans la langue de Shakespeare. D’autres études et, surtout, une foule de contrats ont occupé le jeune québécois. «Toutes ces occasions et ces rencontres sont encore irréelles pour moi. J’ai travaillé, par exemple, dans un clip de Bon Jovi en tant qu’acteur principal pour la chanson Roller Coaster, dans la série The Get Down pour Netflix, et ici, au Québec, dans Hairspray, avec
Denise Filiatrault.»
En janvier dernier, celui qui a participé à la deuxième édition de La Voix (2014) a lancé l’EP B4EP, qui regroupe ses premières créations musicales. «Ce sont les chansons que j’ai créées dans les dernières années, incluant Dancin’
My Life, qui est autobiographique. Cette pièce raconte comment je suis débarqué à New York avec mon sac à dos. La musique a toujours fait partie de ma vie. J’en ai toujours créé et produit, mais je n’avais jamais eu la chance de le faire aussi sérieusement. Avec La Voix, j’ai eu la confirmation que non seulement être un artiste multidisciplinaire est possible, mais que c’est aussi la meilleure façon pour moi d’être heureux.»