Échos vedettes

Rod Stewart: de passage au Québec

- SABIN DESMEULES

Sir Roderick David Stewart, Rod Stewart pour les fans, remet ça. Il était venu au Québec en 2011 afin de célébrer en grande pompe le 375e de Lévis, non sans passer par la métropole. Cette fois- ci, sa tournée canadienne de 10 prestation­s s’arrête au Centre Vidéotron, à Québec, le 26 mars, puis au Centre Bell, à Montréal, le lendemain.

La nostalgie sera à l’honneur alors que le septuagéna­ire enchaînera ses succès, qui s’étalent sur au moins trois décennies: les années 1970, 1980 et 1990. Maggie May, Da Ya Think I’m Sexy?, Young Turks, Love Touch, Forever Young... Ce ne sont pas les tubes qui manquent: ils nous viennent tous en tête les uns après les autres!

Saviez- vous que le style de performanc­e et l’attitude de Rod sur scène sont inspirés du chanteur de jazz Al Jolson, qu’il admirait? Il ne l’a jamais caché. Il était un grand fan, collection­nait ses albums, a regardé tous ses films et a tout lu sur son idole. Grâce à Jolson, un grand artiste est né!

Un artiste qui, d’ailleurs, aimait bien gonfler ses histoires, à une certaine époque, afin de créer un mythe, une star qui a un vécu hors normes. Pendant des années, Rod Stewart disait avoir été fossoyeur. Mais dans son autobiogra­phie, publiée en 2012, il admettait que cette histoire avait été gonflée. Oui, il avait travaillé dans un cimetière, mais il ne faisait que prendre des mesures et il ne l’avait fait que durant quelques samedis avant de démissionn­er.

N’empêche, c’est ce genre d’histoires qui ont rendu son personnage encore plus intéressan­t, ce qui a mis davantage son talent en lumière et a fait de lui Sir Rod Stewart, un chanteur à la carrière enviable qui est, aujourd’hui, respecté partout dans le monde.

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