Échos vedettes

«J’ADMIRE LA LIBERTÉ QU’UN DANSEUR SE DONNE»

classiques, je vois immédiatem­ent leur âme. Ils mettent vraiment leur coeur sur la table. Je leur apporte un «endroit» où ils peuvent être eux-mêmes face à la caméra. C’est la première

- Sarah-Jeanne Labrosse

SI SON TITRE D’ÉGÉRIE DE L’ÉMISSION ÉTAIT ASSEZ NÉBULEUX SUR LE PAPIER, SON RÔLE S’EST CLAIREMENT RÉVÉLÉ DÈS LA PREMIÈRE ÉMISSION. SORTE D’AMIE ET DE GRANDE SOEUR DES DANSEURS, SARAH-JEANNE LABROSSE PERMET AUX SPECTATEUR­S DE MIEUX COMPRENDRE LEUR DÉMARCHE, LEUR ENGAGEMENT ET LEUR PASSION POUR LA DANSE.

Sarah-Jeanne, est-ce que l’émission répond à vos attentes?

Au départ, je n’avais pas d’idée préconçue. J’ai accepté d’être l’égérie de l’émission parce que j’ai été charmée lorsque j’ai assisté aux auditions. L’équipe me semblait très amoureuse de la danse. Sur le plateau, je suis un électron libre: je n’ai pas de fiches sur les danseurs, je fais ce que je veux.

Avez-vous carte blanche pour ce rôle?

Au moment où je suis arrivée dans le projet, mon rôle n’était pas encore complèteme­nt défini, et la production m’a laissé toute la place que je voulais. Durant les tournages, ça évolue encore. Mon rôle consiste à accompagne­r les danseurs le plus possible. Je suis avec eux tout le temps: je suis leur amie, je les accompagne, je les écoute, je les calme et je les motive. Et je suis celle qui permet aux spectateur­s de mieux les connaître.

Qu’avez-vous découvert à travers ces rencontres avec les danseurs?

J’ai découvert que la danse, c’est un art brut et pur. Les danseurs ont une vision du monde différente de la mienne. Ça me fait du bien. Ça me confronte. Il y a une notion de risque dans leur démarche. Ils habitent leur corps et sont dans leur art. Ils acceptent de faire un métier précaire, car ils sont incapables de ne pas bouger. Ça m’a vraiment inspirée. Je me suis sentie en présence de gens authentiqu­es. Même quand ils prennent une certaine pose, comme les danseurs

Cette émission aura-t-elle un impact sur votre travail de comédienne?

Oui. Je rencontre des gens que je n’aurais jamais rencontrés sans Révolution. Et quand je joue, je m’inspire des gens que je côtoie. Il se passe aussi beaucoup de choses quand les caméras sont éteintes: les danseurs se confient à moi. Ça me fait vivre tellement d’émotions fortes que je vais les partager d’une façon ou d’une autre, c’est sûr.

Que pensez-vous pouvoir apporter aux danseurs?

fois que des danseurs de tous les styles et de tous les âges peuvent être vus par des centaines de milliers de personnes. J’ai vraiment envie que les gens qui ne connaissen­t pas l’univers de la danse aillent à la rencontre de ces humains et s’intéressen­t à cette discipline.

Vous avez un passé de sportive; est-ce que l’émission vous a donné envie de danser?

Étonnammen­t oui, car je n’ai jamais eu d’intérêt pour la danse. Finalement, je me rends compte que ça me tenterait d’en faire. J’admire la liberté qu’un danseur se donne. Je trouve qu’un danseur habite véritablem­ent son corps. Ça me donne envie de danser, ne serait-ce que pour mieux jouer éventuelle­ment.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada