Roman Pagliaro: le fils de Michel Pagliaro comédien dans Faits divers
Fils du rockeur Michel Pagliaro et de sa conjointe, la chanteuse Stephend, le jeune homme
AVEC SON REGARD TÉNÉBREUX ET SON LOOK REBELLE, ROMAN PAGLIARO NE PASSE PAS INAPERÇU. NOUVEAU VISAGE DU PETIT ÉCRAN CET AUTOMNE DANS FAITS DIVERS, LE FILS UNIQUE DU ROCKEUR MICHEL PAGLIARO NOUS PARLE DE SON PARCOURS ATYPIQUE ET DE SA PASSION POUR LA MUSIQUE ET LE JEU.
Roulant sa bosse depuis près de sept ans sur des plateaux de tournage de films et de séries documentaires, Roman Pagliaro se dit très heureux d’avoir décroché cette année le rôle du gangster italien Bobby Orsini dans Faits divers. «Il s’agit de mon premier rôle d’importance à la télévision. Avant ça, j’ai fait beaucoup de figuration. J’ai notamment participé à des reconstitutions de scènes de crimes dans les émissions Délateurs et Braqueurs, qui ont été diffusées à Canal D et à Historia. Même si Bobby et son frère (Virgil Serban) ne sont pas les plus intelligents, leur boss leur fait entièrement confiance. Je peux affirmer qu’ils vont continuer à faire des niaiseries dans les épisodes à venir de Faits divers.»
Par ailleurs, le comédien fera un saut au grand écran en 2019 dans le long métrage Mafia inc., réalisé par Podz. «Mon personnage aura une fois de plus un nom italien et un look de bandit, mais il ne sera pas du côté des méchants. Je préfère ne pas en dire plus à ce sujet. Dans l’avenir, j’aimerais toutefois tenir d’autres types de rôles. Je veux faire de la comédie ou encore jouer dans un film romantique.»
LA MUSIQUE DANS LA PEAU
de 31 ans peut se vanter d’avoir un parcours de vie hors du commun. «Je suis né à Paris, où j’ai passé les 15 premières années de ma vie. On peut d’ailleurs constater à mon accent que j’ai passé beaucoup de temps là-bas. (rires) À l’époque, mon père travaillait beaucoup en France comme producteur avec des artistes tels que Jacques Higelin. Au fil des ans, il a collaboré à plusieurs productions là-bas. Ce n’est qu’à 15 ans que je suis arrivé au Québec et que je m’y suis installé avec mes parents.»
C’est à partir de ce moment que le jeune Roman s’est mis à exercer plus sérieusement sa passion pour la musique. «Un jour, mon père m’a mis une guitare dans les mains et il m’a demandé d’en jouer pour lui. Au fil des ans, j’ai eu la chance d’apprendre à en jouer à ses côtés, ainsi qu’en compagnie de Steve Hill et d’autres grosses pointures du milieu. Je joue aujourd’hui de la guitare, de la basse et du piano. À 19 ans, j’ai délaissé mes études pour me consacrer entièrement à la musique. Pendant cinq ans, j’ai été le chanteur du groupe Les Fous de la Reine. Avec le temps, j’ai commencé à travailler sur un premier album, qui n’a finalement jamais vu le jour. Encore aujourd’hui, je continue d’écrire et de composer. Je vais faire de la musique toute ma vie et j’aimerais bien un jour signer de la musique de film.»
UNE BELLE RELATION PÈRE-FILS
Roman Pagliaro ne cache pas qu’être l’enfant d’un artiste connu est parfois un couteau à double tranchant. «Le fait que je sois le fils de Pag a fait en sorte que des compagnies de disques m’ont mis de la pression sur les épaules et s’attendaient à ce que je suive ses traces. C’est en partie à cause de ce handicap que je me suis tourné vers le jeu à l’âge de 24 ans. Je ne suis pas les traces de mon père, je fais ce que j’aime.» L’artiste entretient néanmoins une très belle relation avec son père. «On est très complices. À l’occasion, on va manger au restaurant ensemble, et dès qu’il a besoin de quelque chose, il m’appelle. Je lui suis reconnaissant d’avoir cru en moi sans nécessairement tout me donner. Il a toujours été très honnête envers moi et envers ce que je fais.»
Ne manquez pas Faits divers les mardis à 21 h à ICI Radio-Canada Télé.