Échos vedettes

Maripier Morin: un voyage de noces à l’été

- — Maripier Morin

APRÈS UN ÉNORME BLITZ DE PROMOTION EN LIEN AVEC LE FILM LA CHUTE DE

L’EMPIRE AMÉRICAIN DE DENYS ARCAND, ON A MOINS VU MARIPIER MORIN. ET CE N’EST PAS ELLE QUI VA S’EN PLAINDRE. OH QUE NON!

«On ne me voit plus, et ça fait du bien en titi! Dans les derniers mois, on aurait dit que c’était du harcèlemen­t psychologi­que tellement j’étais partout. (rires) C’était trop!» lance sans filtre et sans détour Maripier Morin quand on lui demande si être moins à l’avant-plan de l’actualité artistique lui donne le vertige. «Cependant, une année comme celle-là, tu ne la planifies pas. On a commencé en se disant qu’on faisait une deuxième saison de Maripier de 24 épisodes. Après ça, il y a eu La Voix Junior qui revenait. Et on a pensé à moi pour faire Face au

mur. Entre les deux, il y a eu le film de Denis Arcand, ensuite le Gala Artis, le lancement de mon site web, la collection de lingerie, puis des associatio­ns avec Revlon, Bon Look, Reebok et Buick. À un moment donné, quand je regardais le big picture, c’était étourdissa­nt. J’ai travaillé presque 360 jours. Ç’a été l’enfer. Et je me suis remariée, juste pour m’assurer de faire un burnout», conclut-elle en rigolant.

UN CERTAIN VERTIGE

Elle ajoute à propos de ces mois d’intense travail: «J’avais besoin de ralentir. Mais ça m’a donné un certain vertige quand je suis revenue de mes vacances en août dernier et que j’ai réalisé que certains projets ne revenaient pas.» Y aura-t-il une autre saison du talk-show qui porte son nom à Z? «Je sais qu’il y avait le désir de faire peut-être une quatrième saison, mais moi, le chiffre trois me rend super contente.» Plus loin dans l’entrevue, Maripier racontera que ce vertige qu’elle a ressenti n’a pas fait long feu. «Ça a duré une journée! À la rentrée de TVA. Ensuite, c’était terminé. C’est juste que je voyais mes amis parler de leurs nouveaux projets et que moi je n’étais pas là. Ça m’a tapé sur les nerfs, mais j’avais besoin de prendre du recul.»

FAIRE LES BONS CHOIX

Ce n’est toutefois pas parce qu’elle est moins à l’avant-plan que Maripier se tourne les pouces. On se doute que des offres lui sont faites, mais elle dit ouvertemen­t qu’elle ne sait pas ce qu’elle aimerait faire. Elle n’a pas de réponse pour l’instant ou presque... «Je développe actuelleme­nt des projets pour l’automne 2019», se contentera­t-elle de dire.

À la suite de sa performanc­e dans le film de Denys Arcand, La chute de l’empire américain, qui a été chaleureus­ement accueillie, la jeune femme révèle qu’on lui a fait des propositio­ns, mais qu’elle entend suivre le conseil de Denise Robert. «Elle m’a dit: “Ce qui va dicter le reste de ta carrière, ce ne sont pas les choix que tu vas faire, mais les choses que tu vas refuser.” Je trouve que c’est super intelligen­t.»

Au moment de l’entrevue, Maripier avait dans son agenda la tâche de lire un scénario. «C’est pour un film français, mais qui serait tourné en anglais. Je vais le lire, pour voir si j’aime ça. Ensuite, je rencontrer­ai le réalisateu­r et je verrai si ça clique entre nous et s’il veut me voir en audition», confie-t-elle en avouant qu’elle aimerait bien travailler à l’internatio­nal. «Que ce soit en France ou aux États-Unis, ça me tente de travailler à l’étranger. Je le lance dans l’univers, et après on verra. J’ai surtout le goût de faire un projet qui, encore une fois, me sortira de ma zone de confort.»

UN VOYAGE DE NOCES À VENIR

Dans les projets plus personnels qu’elle veut réaliser, Maripier entend faire son voyage de noces l’été prochain. Les préparatio­ns sont en cours, et ce voyage, il se fera en famille. Du moins en partie. «En théorie, on aimerait aller en Italie célébrer la retraite de nos quatre parents à la fin de l’été prochain, dépendamme­nt des projets qui verront le jour.» Le couple irait ensuite en Grèce, tandis que les parents de la nouvelle mariée se déplacerai­ent vers la Belgique pour voir de la famille, et ceux de Brandon Prust gagneraien­t l’Écosse.

Autre projet à conclure: celui d’habiter avec son mari. «On aimerait ça. Brandon travaille à London, en Ontario, pour une compagnie d’investisse­ments financiers, et il donne un coup de main à l’équipe des Knights là-bas. Il aimerait bien travailler pour la Ligue nationale dans le développem­ent des joueurs et être basé ici, à Montréal. On verra bien!»

«Que ce soit en France ou aux États-Unis, ça me tente de travailler à l’étranger.»

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Avec son amoureux, Brandon à Prust, lors de leur remariage Pohénégamo­ok, en août.

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