Ennio Morricone: une oeuvre universelle et éternelle
Son oeuvre est à ce point colossale, universelle et intemporelle qu’on peut avancer, sans choquer qui que ce soit, qu’Ennio Morricone fut le plus grand compositeur de musique de film du XXe siècle. C’est donc avec une immense tristesse qu’a été accueillie l’annonce de son décès. Le lundi 6 juillet, à Rome, le maître a quitté notre monde pour rejoindre Sergio Leone, son ami d’enfance. L’homme de 91 ans était hospitalisé en clinique à la suite d’une chute qui avait provoqué une fracture du fémur.
Au cours de sa carrière, le maestro a signé la trame de plus de 500 films. Invariablement, les thèmes qu’il a écrits pour les westerns-spaghettis de Leone nous reviennent spontanément en tête lorsqu’on évoque son nom. Une signature. La façon Morricone de faire. Un modèle. Sa musique était à ce point importante dans une production cinématographique qu’elle en devenait l’un des principaux personnages.
Au milieu des années 1970, aux côtés de Terence Hill et Miou-Miou, Robert Charlebois était en vedette dans Un génie, deux associés, une cloche, de son ami Leone. Lundi dernier, le chanteur écrivait sur Facebook: «Le travail de Morricone avec Sergio Leone est prodigieux.
Il y a une magie entre ces deux êtres qui se sont connus sur les bancs d’école à l’âge de huit ans.»
Il y a eu Il était une fois dans l’Ouest, Le bon, la brute et le truand et autres Pour une poignée de dollars avec Leone. Mais aussi Mission, de Roland Joffé, Les incorruptibles, de Brian De Palma, et Les huit salopards, de Quentin Tarantino. Tous les grands réalisateurs rêvaient de travailler avec ce musicien d’exception, dont le génie n’avait d’égal que l’humilité. Merci d’avoir contribué à écrire la trame musicale de notre vie, monsieur.