NOUVEAUX TÉMOINS OU NON?
LE 13 JUILLET, ÉRIC SALVAIL S’EST À NOUVEAU PRÉSENTÉ AU PALAIS DE JUSTICE DE MONTRÉAL POUR LA SUITE DE SON PROCÈS. LA COURONNE AVAIT CETTE FOIS DEMANDÉ À POUVOIR PRÉSENTER UNE CONTRE-PREUVE. ÉCHOS VEDETTES A ASSISTÉ AUX DÉBATS EN VIDÉOCONFÉRENCE.
Éric Salvail était de retour le 13 juillet au palais de justice de Montréal pour la poursuite du procès relatif aux accusations d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement sexuel qui pèsent contre lui. Les parties ont fait entendre leurs arguments devant le juge Alexandre Dalmau dans le cadre d’une demande de la Couronne, qui veut présenter une contre-preuve dans le procès de l’ex-animateur et producteur.
C’est en mode pandémie que les parties ont été mises en présence. Outre la salle d’audience, on avait ouvert une autre salle dans le palais de justice pour le public et les médias, et autorisé des liens en vidéoconférence pour que nous puissions voir et entendre les débats. Après avoir rappelé certaines règles essentielles au bon déroulement de l’audience, dont le maintien du décorum habituel et l’interdiction de publication d’indices qui pourraient permettre d’identifier les personnes qui ont fait des déclarations aux policiers dans la requête de contre-preuve de la Couronne, le juge a donné la parole aux avocats.
C’est Me Amélie Rivard qui a parlé en premier. La procureure de la Couronne a expliqué au juge sa requête pour présenter une contre-preuve en dévoilant les témoignages de personnes qui ont déclaré — sans toutefois porter officiellement plainte — qu’Éric Salvail avait eu des comportements inappropriés à leur endroit. Ces personnes se sont manifestées après le passage à la barre de l’accusé en février. À ce moment, Éric Salvail a entre autres déclaré qu’il n’était pas du genre à commettre les gestes qui lui sont reprochés et que les gens qui le connaissent le savent.
Sans surprise, l’avocat de l’accusé, Me Michel Massicotte, s’est opposé à la demande de la Couronne avec plusieurs arguments et de la jurisprudence. Il a notamment fait part au tribunal de sa crainte de voir le procès de son client se transformer en procès sur sa moralité. C’est le 4 septembre que le juge Dalmau devrait rendre sa décision. Échos Vedettes y sera.