Échos vedettes

VIVRE AILLEURS

DANS LA HUITIÈME SAISON DE MORDU DE LA PÊCHE, CYRIL CHAUQUET VIT DES AVENTURES ENCORE PLUS SPECTACULA­IRES. L’ANIMATEUR NOUS EN GLISSE UN MOT ET NOUS PARLE AUSSI DE SES DÉBUTS DANS CE SPORT DEVENU EXTRÊME POUR LUI.

- FRANCIS BOLDUC

Des milliers de Québécois ont choisi un autre endroit du monde pour vivre et évoluer. Certains s’exilent tout près, aux États-Unis, d’autres sur un nouveau continent, comme l’Europe. Les raisons d’aller vivre ailleurs découlent de plusieurs motivation­s. Certains ont fait ce choix pour suivre l’être aimé, d’autres en raison du travail. Pour plusieurs d’entre eux, une chose est certaine: leur exil leur permet de réaliser un rêve, leur rêve.

L’émission Expat, animée par Jean-Michel Péloquin et diffusée à TVA, nous amène à la rencontre d e p lu siSeu rsE d e c e sEeSxpatri­és. Le 27 juillet, à 21 h, on se dirige du côté de l’Asie. On fera d’abord la connaissan­ce de Vanessa Schwarz, maître plongeuse en Thaïlande, d’Ariane Desgagnés-Leclerc, comédienne­animatrice à Séoul, en Corée du Sud, et de Sylvain Gagnon, jazzman à Hong Kong. On nous promet trois histoires émouvantes, qui s’inscrivent sous le thème de la soif de vivre.

Pour la deuxième partie, diffusée le 3 août à 21 h, on nous invite à Singapour et à Shanghai avec, en prime, un détour du côté du Cambodge.

Sur place, l’animateur rencontre quatre aventurier­s qui ont choisi cette partie du monde pour vivre leur rêve. On visitera ainsi le studio de Philippe Roy, on aura un aperçu de l’hôtel de Jonathon Vallières et on causera des carrières de Maxime-Elisabeth Illick et Maxime Bellehumeu­r.

Quelles sont les motivation­s de ces Canadiens à vouloir habiter loin de leur patrie? Quelles richesses retirent-ils en vivant loin de leur milieu? Les réponses à Expat, avec Jean-Michel Péloquin. Bon voyage!

Les fans de la série Mordu de la pêche auront droit à d’autres sensations fortes lors de cette huitième saison de six épisodes tournés un peu partout dans le monde. «On a voyagé de la baie James, dans le Grand Nord du Québec, jusqu’à des îles au milieu du Pacifique», raconte l’animateur, producteur et réalisateu­r Cyril Chauquet. Il a aussi fait un saut au Panama et au Gabon, en Afrique de l’Ouest, entre autres. «C’est très éclectique comme choix de destinatio­ns, et on a fait des pêches complèteme­nt différente­s.»

Côté aventures, l’équipe a été servie et les téléspecta­teurs le seront aussi. «Je dirais que la série est beaucoup plus axée sur l’aventure que tout ce qu’on a produit auparavant. On est allés un cran au-dessus à ce chapitre.»

Ainsi, à la baie James, l’équipe est allée taquiner des brochets géants dans des conditions glaciales. Au Gabon, Cyril Chauquet s’est intéressé à une rare espèce de barracudas qui mesurent 2,5 mètres. «Pour y arriver, on a dû remonter, pendant environ 28 heures, une rivière infestée d’hippopotam­es, de crocodiles et de requins-bouledogue­s. On s’est fait littéralem­ent attaquer, à un moment donné, par un hippopotam­e.» Un peu plus stressant que d’être assis dans une chaloupe sur un lac tranquille, disons!

Au Panama, l’équipe s’est rendue sur une île déserte pour traquer une sorte de gros poisson, mais l’aventure a pris une tournure surprenant­e en raison d’un «petit oubli»...

Bref, une saison pleine d’aventures incroyable­s et de sensations fortes, nous promet Cyril Chauquet, qui prépare déjà la neuvième saison — probableme­nt uniquement tournée au Canada, covid oblige.

ADEPTE DE SENSATIONS FORTES

Cyril Chauquet est né et a grandi en France, dans la région d’Annecy. C’est sur le bord d’un des nombreux lacs de la région qu’il a commencé à s’adonner à la pêche et qu’il s’est intéressé à la faune aquatique. «Avant de m’intéresser à la pêche, j’avais déjà une attirance pour les milieux aquatiques et toutes les “bébittes” qui vivent dans l’eau. Je pense que la pêche est arrivée pour moi comme un moyen — ça l’est toujours d’ailleurs — de capturer les poissons, de les voir, de les toucher et de les observer. J’aime les poissons; je les trouve magnifique­s et mystérieux.»

En relatant ses premières armes dans le sport qui le passionne, l’animateur de Mordu de la pêche fait surtout référence aux moments d’exception que lui procurait la pêche quand venait le temps de s’intéresser aux truites de rivière, par exemple. «Déjà, à l’époque, j’aimais les sensations fortes. Je me souviens qu’aux meilleurs endroits d’une certaine rivière, il n’y avait jamais eu de pêche parce qu’ils étaient inaccessib­les. Un ami et moi, on y allait. On descendait avec des cordes de rappel dans des endroits complèteme­nt encaissés dans les montagnes. On y allait pour pêcher d’énormes truites qui n’avaient jamais vu de pêcheurs. J’avais une quinzaine d’années à cette époque et j’y allais parfois seul.»

Après une pause pendant laquelle il a pratiqué des sports de glisse et fait des études en administra­tion des affaires, la passion pour la pêche est revenue en force. Quelques années à travailler comme représenta­nt n’auront pas altéré son goût pour les sensations fortes.

Arrivé au Canada avec son concept d’émission en poche — c’est l’amour qui l’a amené de ce côté-ci de l’Atlantique —, Cyril Chauquet s’est dit qu’il fallait absolument qu’il aille de l’avant avec ce projet relié à sa grande passion. «C’est devenu une obsession. Ça l’était déjà, mais à ce moment, je l’ai “profession­nalisée”.»

La série Mordu de la pêche est tournée en français et en anglais, et est vue dans plus d’une centaine de pays. «C’est une fierté québécoise. C’est une des émissions les plus vendues de tous les producteur­s canadiens.»

L’émission Mordu de la pêche est diffusée le mardi à 21 h, à Évasion.

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