Nouveau chroniqueur à «MA CURIOSITÉ EST UN ATOUT PRÉCIEUX»
SALÉ SUCRÉ
CET ÉTÉ, L’ÉQUIPE DE
ACCUEILLE DANS SES RANGS QUELQUES NOUVEAUX CHRONIQUEURS, DONT SIMON BOULERICE. UN TRAVAIL QUE CELUI-CI A ACCEPTÉ AVEC ENTHOUSIASME ET QUI LUI A DONNÉ QUELQUES FRISSONS.
Quand Simon Boulerice a été contacté pour participer à Sucré salé, à TVA, il croyait que son mandat serait de faire des chroniques estivales comme on a l’habitude d’en voir à l’émission. «L’audition s’est super bien passée. Je suis sorti de là emballé en me disant: “Je pense que je l’ai!” Ç’a tellement été le fun! Mais c’était avant la pandémie. Dans ma tête, ça allait être comme ce qui se faisait les autres années, c’est-à-dire qu’on me demanderait de faire des activités avec les invités. J’aimais bien l’idée de me mettre en danger en faisant des choses étonnantes. Finalement, c’est beaucoup plus calme que ça. On est moins dans l’action et plus dans le contenu. Je suis très heureux finalement, même si j’avais envie de faire toutes sortes d’activités fofolles. Je suis bien content d’aller à la rencontre des artistes et de créer une espèce de bulle avec eux. On entre en relation en peu de temps et on essaie de créer un beau moment, mais dans un rapport un peu moins effervescent. C’est plus calme et posé qu’à l’habitude.»
PLAISIR ET FRISSONS
Et ça se passe comment jusqu’à maintenant pour lui? Au moment où on a fait l’entrevue, à la mi-juillet, Simon avait déjà tourné sept ou huit capsules. «J’ai beaucoup de plaisir malgré les circonstances et le protocole un peu particulier. J’ai l’impression que je fais de vraies rencontres stimulantes et je découvre certains artistes. Jusqu’à maintenant, je connaissais très bien la plupart d’entre eux, mais il y en a quelques-uns qui ont été des découvertes pour moi. Par exemple, ma toute première entrevue était avec Saskia Thuot, et ça a beaucoup cliqué avec elle. Je dirais que, jusqu’à maintenant, j’ai fait de très belles rencontres.»
Simon Boulerice confie ensuite qu’un trait de sa personnalité l’éloigne des craintes qu’il pourrait avoir face aux personnalités qu’il doit rencontrer. «Je pense que ma curiosité est un atout précieux qui m’aide à ne pas être intimidé par l’autre.»
Quand on demande à Simon Boulerice si, jusqu’à maintenant, il a fait des rencontres mémorables dans le cadre de son mandat, il s’empresse de dire qu’elles l’ont toutes été, mais qu’une l’a particulièrement touché. «France D’Amour, je l’aime profondément et j’ai eu la chance de la voir nous interpréter une chanson de son dernier album. Et surtout, au cours de l’entrevue, lorsqu’on parlait de ses chansons, elle m’en a fait un bout a cappella juste pour moi. Je trouve que c’est un privilège. Avoir France D’Amour qui te chante un extrait a cappella, ça donne des frissons.»
UN AUTRE LIVRE BIENTÔT
Outre sa participation à la quotidienne de TVA animée par Patrice Bélanger, Simon Boulerice sera à l’avant-plan de l’actualité culturelle dans les prochaines semaines puisqu’il publiera le 8 août, à la maison d’édition Fonfon, un livre dédié aux enfants. «Un livre avec illustrations qui rassemble plusieurs textes que j’ai écrits sur des enfants uniques. Le titre est Les enfants à colorier, mais ce n’est pas un livre à colorier. C’est pratiquement un livre d’art. Je parle, par exemple, d’un enfant à qui il manque un bras ou encore d’un autre qui est dyslexique. Des enfants qui sont un peu atypiques et uniques. J’avais envie de célébrer l’unicité des enfants.»
Simon Boulerice participe aussi comme chroniqueur à l’émission Bonsoir bonsoir!, animée par Jean-Philippe Wauthier à RadioCanada, et écrit la suite de sa série jeunesse Six degrés pour la société d’État. Le tournage de la première saison a été interrompu par la pandémie, mais il reprendra sous peu, assure l’auteur, qui s’est récemment offert une semaine de vacances à l’île d’Orléans avec son amoureux, Philippe.
L’émission Sucré salé est présentée du lundi au vendredi à 18 h 30, à TVA.