Échos vedettes

Mathieu Roy: un grand vertige profession­nel

MATHIEU ROY PASSE SES FINS DE SEMAINE ESTIVALES À QUÉBEC. EN PRENANT LES COMMANDES DE L’ÉMISSION MATINALE À TVA, LE CHRONIQUEU­R A ÉTÉ TRANSPORTÉ PAR TOUTES SORTES D’ÉMOTIONS, MAIS SURTOUT PAR UN DÉSIR PROFOND DE BIEN FAIRE LES CHOSES.

- FRANCIS BOLDUC

Ce n’est pas nouveau pour Mathieu Roy de se retrouver aux commandes de l’édition estivale de Salut Bonjour Weekend. L’an dernier, il avait remplacé la dynamique Ève-Marie Lortie pendant six semaines. La nouveauté cette année, c’est que le chroniqueu­r est en place beaucoup plus longtemps. «On a décidé de me faire confiance pour l’été au complet. C’est toutefois dans un contexte spécial parce que, évidemment, on est en période de pandémie et, il n’y a pas si longtemps, on était confinés. De plus, les déplacemen­ts entre les régions n’étaient pas souhaitabl­es.»

C’est donc dans la dernière ligne droite du confinemen­t que Mathieu Roy est devenu animateur de Salut Bonjour Weekend. Dans les premiers temps, il a dû se soumettre aux règles établies et ainsi échanger avec les autres membres de l’équipe par vidéoconfé­rence. Heureuseme­nt, les choses ont évolué. «Très rapidement, la gang est revenue en studio tout en respectant la règle des deux mètres. La différence est énorme entre voir quelqu’un dans un moniteur à Montréal et l’avoir à deux mètres de toi. Les interactio­ns sont infiniment plus agréables.»

EMBALLÉ ET FIER

Quand on lui demande comment il a réagi à la propositio­n de prendre les commandes de l’émission matinale de fin de semaine à TVA, Mathieu Roy ne cache pas sa joie, mais... «J’étais vraiment content, ça, c’est certain. J’étais extrêmemen­t emballé. Ma première réaction a été d’éprouver une certaine fierté. En même temps, même si personne ne me met de pression, je sais pertinemme­nt que ça vient avec des responsabi­lités. Personne ne me dit que je dois performer, mais je me mets cette pression-là. Je veux être bon. Ç’a été un grand vertige profession­nel, surtout le premier matin. L’année passée, c’était aussi comme ça. De la demi-heure avant d’entrer en ondes jusqu’au moment où le premier bloc de l’émission a été terminé, j’ai ressenti un vertige profession­nel comme je n’en ai pas vécu souvent dans ma vie», raconte celui qui, habituelle­ment, est chroniqueu­r Web dans l’équipe de Salut Bonjour en semaine. Chronique qu’il présente toujours cet été, mais les mercredis, les jeudis et les vendredis.

Et qu’est-ce qui a provoqué ce vertige chez lui? «C’est Salut Bonjour! Cette émission est iconique, en télévision. Je me pince toutes les 15 minutes!»

LA LIGUE NATIONALE

Mathieu Roy relate ensuite qu’il n’y a pas si longtemps, il a échangé avec des amis de longue date à qui il a dit qu’ils auraient tous rigolé s’il leur avait dit qu’il occuperait un jour la place qu’il a actuelleme­nt. «Je me sens vraiment privilégié. Je pense aussi à tout le chemin que j’ai parcouru. Lorsqu’on me parle de Salut Bonjour, c’est la ligue nationale! Être aux côtés de Gino ou d’Ève-Marie, c’est comme être au côté de Crosby.

Je ne suis pas au même niveau qu’eux, mais je joue sur la même ligne qu’eux. C’est complèteme­nt hallucinan­t», fait savoir celui qui est arrivé dans la famille de

Salut Bonjour en 2015 comme chroniqueu­r sportif.

Il décrit son style d’animation ainsi: «Sans être nécessaire­ment amusant, je suis capable de faire preuve

Mathieu Roy est à la barre de Salut Bonjour Weekend les samedis et les dimanches dès 6 h, à TVA, jusqu’au 30 août. d’humour. J’ai le sens de la répartie et je suis très curieux.»

Que les abonnés à l’émission se rassurent, Mathieu Roy a fini, ou presque, d’avoir le vertige avant d’entrer en ondes. «Il y a encore des moments ou des entrevues que je redoute. Je me demande comment je pourrais aller en chercher davantage avec tel ou tel invité. Je veux bien faire. Je veux performer. J’aime sincèremen­t et profondéme­nt animer.»

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