ELLE (Québec)

Le Rallye Aïcha des Gazelles.

LE RALLYE AÏCHA DES GAZELLES EST UN DÉFI DE TAILLE, UN VÉRITABLE COMBAT CONTRE SOI-MÊME. APRÈS AVOIR SUIVI LES HUIT ÉQUIPES CANADIENNE­S DANS LE DÉSERT MAROCAIN AU COURS DE LA 27e ÉDITION DE L’ÉVÉNEMENT, J’EN SUIS PLUS QUE CONVAINCUE. JE REVIENS DE CETTE A

- texte ELISABETH MASSICOLLI | photos ALEJANDRA CARRANZA

Entièremen­t féminin, le Rallye Aïcha des Gazelles est une course non pas de vitesse, mais de navigation. Le but? Réussir chaque jour, en équipe de deux et à bord d’un 4x4 ou d’un véhicule tout terrain, à trouver un nombre déterminé de balises cachées dans le Sahara en parcourant le moins de kilomètres possible. Pas de GPS, pas de Google Maps, pas d’arrêt au dépanneur du coin pour retrouver son chemin: les Gazelles sont simplement armées d’une carte et d’une boussole. PRÊTE, PAS PRÊTE… Chaque année, une poignée de Québécoise­s prennent part au rallye. En 2017, 14 femmes des quatre coins de la province ont choisi de relever le défi. À quelques jours du voyage, elles sont nerveuses, mais affichent un optimisme inébranlab­le. Même Stéphanie Pérusse, qui accumule pourtant les mauvaises nouvelles à l’aube de son départ. Sa partenaire ne peut plus participer à cause d’un grave problème de santé, et son 4x4 – qu’elle a fait envoyer par conteneur de l’autre côté de l’Atlantique – n’arrivera peutêtre pas à temps pour le début de la course, sa première. «J’essaie de rester positive malgré tout. L’important, pour moi, c’est de parvenir à me rendre à la ligne de départ avec une partenaire et mon camion. Si je réussis juste ça, déjà, je serai comblée!»

Quelques jours après avoir parlé à Stéphanie, je m’envole vers le Maroc, presque aussi fébrile que les Gazelles, direction l’inconnu. Après 24 heures de voyage et trop peu de sommeil, ma première journée (la deuxième étape pour les Gazelles) s’amorce en plein coeur du désert, au bivouac de Mdouara, le camp nomade où se rassemblen­t chaque soir les concurrent­es. Réveil brutal à 4 h du matin après deux minuscules heures de sommeil, démontage de ma tente, petit déjeuner et brossage de dents en vitesse, puis je monte sans plus de cérémonie à bord d’un 4x4 média (qui, lui, est muni d’un GPS!) dans lequel notre vidéaste, Alejandra Carranza, et un chauffeur espagnol, Juan Carmona, attendent mes instructio­ns.

Nous décidons de conduire jusqu’à la deuxième balise d’un des parcours (puisque, pour faire simple, il n’y en a pas qu’un) pour attendre les équipes québécoise­s qui y passero n t . Nous arrivons à destinatio­n après quelques heures de conduite dans un désert rouge où il semble n’y avoir aucune trace de vie humaine. Puis, Johanne Lecavalier et Louise Bourgeois arrivent à bord de leur bolide. Elles sont fatiguées, un peu désorienté­es, mais d’une bonne humeur désarmante. «Chaque fois qu’on trouve une balise, c’est comme si c’était Noël! On oublie la fatigue et la frustratio­n et on se saute dans les bras!» s’exclame Louise. Quelques instants plus tard, elles sont déjà reparties à la recherche du prochain drapeau. Nous décidons de les suivre, mais trois secondes suffisent pour les perdre de vue. Que de la terre et des cailloux à l’horizon! C’est ça, le désert. Nous rentrons bredouille­s au bivouac et je me dis qu’il me faudra revoir ma stratégie de chasse aux Gazelles si je veux arriver à toutes les attraper...

gauche)et Pérusse(à Stéphanie Roïatti, CélineVéga- partenaire, sa l’unedes d’avoirtrouv­é bienfières parcours. balisesdu nombreuses

LES DUNES OU L’ÉTAPE DU «TANKAGE» À la troisième étape du rallye, tout se gâte. Les participan­tes doivent affronter les dunes de Merzouga, d’immenses pics de sable chaud dans lesquels les 4x4 s’enlisent constammen­t. Après de longues minutes en véritables montagnes russes ( oubliez les dunes si vous souffrez du mal des transports!), nous croisons Julie Dufour et Geneviève Maceachern, pelles à la main, qui tentent de sortir leur camion d’une gigantesqu­e trappe de sable. « Moi qui pensais me sauver du pelletage en quittant le Québec!» blague Julie. C’est leur premier ensablemen­t de la journée – que les Françaises appellent un «tankage» – et pas le dernier. Elles réussissen­t habilement à s’en sortir grâce à l’aide d’autres participan­tes. «On ne pourrait pas passer à travers cette journée si on ne coopérait pas. On doit être plusieurs pour se défaire des trappes de sable. Puis c’est bon pour le moral d’être ensemble», explique Geneviève. D’autres, plus compétitiv­es, refusent l’aide de leurs rivales. C’est le cas de Stéphanie Pérusse (qui s’est finalement bien rendue sur la ligne de départ!) et de sa nouvelle coéquipièr­e, Céline Véga-Roïatti, une Française qui en est à sa deuxième participat­ion au rallye. La sueur au front, elles tentent par tous les moyens de se défaire du sommet d’une dune, dans laquelle elles se sont prises alors qu’elles s’apprêtaien­t à venir répondre à mes questions ( oups!). « On va être capables! » crie Stéphanie aux Gazelles qui essaient de les aider, concentrée à la tâche derrière les roues arrière du camion.

Cela dit, un bel esprit de camaraderi­e et de solidarité règne autant sur le parcours qu’au bivouac. Heureuseme­nt, parce que le rallye pèse lourd sur le moral comme sur le physique des participan­tes. Dès le troisième jour, des Gazelles craquent sous la pression: les nuits sont froides et courtes, les journées sont chaudes et longues (les Gazelles peuvent rouler dans le désert pendant plus de 12 heures, voire y passer la nuit toutes seules), les balises sont extrêmemen­t bien cachées, le relief ne cesse de changer et se transforme souvent en terrain dangereux... La fatigue, le stress, la peur et la déception sont des défis de taille à surmonter – et sont parfois plus difficiles à gérer que la navigation à l’ancienne ou la conduite à travers les intimidant­es dunes. SEULES DANS LE DÉSERT Au quatrième jour, je me réveille à 4 h tapantes et j’aide Julie à plier sa tente, juste avant le déjeuner et le départ pour l’épreuve marathon: un parcours sur deux jours durant lequel les Gazelles doivent se débrouille­r seules, en montant leur camp où bon leur semble. Les dunes ont tiré beaucoup d’énergie à Julie, et son découragem­ent est palpable. «Hier, je pensais qu’on n’allait pas y arriver. J’ai eu un coup de chaleur, j’étais complèteme­nt au bout du rouleau. Et disons qu’ici, on n’a pas les nuits les plus réparatric­es», dit-elle en pointant du doigt sa tente remplie de sable.

Douze heures plus tard – à la fin d’une journée un peu folle où notre 4x4 a connu un problème mécanique à des centaines de kilomètres du village le plus proche –, c’est avec bonheur que je retrouve trois équipes de Gazelles québécoise­s en plein coeur du désert, dont celle de Julie et sa partenaire, tout sourire à la fin de leur première et exténuante journée de marathon. Elles sont fières. L’étape se déroule bien, et elles sont plus avancées dans l’épreuve que la majorité des participan­tes. Au menu ce soir: champagne! Et pour souper? Quelques rations en conserve de l’armée, un brin moins festives. On célèbre comme on peut, avant de repartir de plus belle pour une autre journée forte en émotions.

Chaud, le désert? Pas toujours! sucré menthe bien Un thé à la nous réchauffe entre deux balises.

LE COEUR GRAND COMME UNE GAZELLE Les Gazelles viennent à peine de se poser au bivouac d’Oulad Driss pour profiter d’une bonne douche chaude et d’un verre de vin bien mérité qu’elles repartent déjà, au petit matin, vers une deuxième épreuve marathon. Surprise! Ce sont encore des dunes qui les attendent aujourd’hui. Moins impression­nantes que celles de Merzouga, mais tout aussi dangereuse­s. Dans l’espoir de ménager notre dos (et notre angoisse!), mon équipe et moi décidons de les contourner, et d’aller visiter Coeur de Gazelles, une associatio­n caritative en marge du rallye, qui a pour mission de soigner gratuiteme­nt les population­s éloignées du désert marocain. «Il est difficile pour les habitants des régions rurales de se faire soigner, les hôpitaux étant trop loin, ou les soins trop dispendieu­x. Coeur de Gazelles, un véritable hôpital itinérant, ne laisse personne en plan, affirme d’emblée sa présidente, Marina Vrillacq. Notre offre est complète, et on tente toujours de trouver une solution à long terme aux problèmes de santé des gens qui nous visitent.»

Le travail de l’équipe de Coeur de Gazelles, composée de médecins, d’infirmiers, de pharmacien­s, d’opticiens et de logisticie­ns bénévoles, est minutieux et rigoureux. On remplit une fiche détaillée pour chaque villageois qui veut obtenir des soins et on planifie des suivis serrés, d’année en année. « C’est du travail humanitair­e sans misérabili­sme, affirme Marina. Les suivis annuels constituen­t un gros défi, mais c’est important. On prend en charge les patients de Aà Z, autant financière­ment qu’humainemen­t, et ça fait toute la différence. La détresse des malades est amoindrie lorsqu’ils se sentent entourés et guidés.»

, québécoise­s L’unedesGaze­lles s’enregistre JohanneFre­nette, desbalises trouvél’une aprèsavoir biencachée­s.

Dans la petite commune de Blida sont rassemblée­s quelques centaines de villageois en attente de soins, de médicament­s ou de dons de toutes sortes ( recueillis en partie par les Gazelles et minutieuse­ment triés pour répondre aux besoins de chaque famille). J’entre dans la clinique d’optométrie où une jeune fille très myope essaie des lunettes – neuves et ajustées à sa vision – pour la toute première fois. Lorsqu’elles atterrisse­nt finalement sur le bout de son nez, son visage s’éclaire et elle pouffe de rire. «Tu vois, c’est pour des sourires comme ça qu’on travaille. C’est pour ça qu’on existe», me chuchote Marina.

Des sourires, ils en aperçoiven­t souvent, puisque Coeur de Gazelles soigne 500 personnes... par jour! Depuis plus de 15 ans, l’équipe médicale se promène de village en village à la rencontre des population­s locales durant toute la durée du Rallye Aïcha des Gazelles, soit environ 10 jours. En 2017, l’équipe a soigné 3912 personnes, tant en médecine générale qu’en pédiatrie, en gynécologi­e, en soins dentaires ou en ophtalmolo­gie. L’une des docteures a même aidé une femme à accoucher en plein milieu de la nuit. «C’est notre premier bébé Gazelle!» s’exclame Marina en riant. Elle m’explique qu’en plus d’offrir des soins médicaux en tout genre, en partenaria­t avec les structures locales existantes, Coeur de Gazelles s’implique également dans les domaines de la réinsertio­n profession­nelle, du développem­ent durable et de la scolarisat­ion. Elle m’emmène jusqu’à la pharmacie. Dans le petit local, une vingtaine de femmes sont réunies pour un cours sur les bienfaits de l’allaitemen­t. Vêtues de leurs longs habits noirs brodés de fils multicolor­es, bébés au bras, elles écoutent attentivem­ent un bénévole en plein exposé.

C’est impression­nant de voir l’équipe travailler. Au dîner, qu’on déguste chez l’habitant, les bénévoles semblent épuisés, mais extrêmemen­t fiers du travail accompli. Malgré les 30 degrés au thermomètr­e et les défis de la journée, la bonne humeur règne. On partage des histoires autour d’un délicieux tajine. L’une d’entre elles me touche particuliè­rement. «Récemment, un jeune garçon, qu’on avait aidé il y a quelques années à recevoir des traitement­s de chimiothér­apie pour un cancer avancé, est venu nous remercier et... il est en pleine santé! Pour nous, c’est une victoire», me raconte Marina, tout sourire.

Le temps passe vite et c’est déjà l’heure du départ. Nous devons tenter de retrouver nos Gazelles! Nous rejoignons donc les pistes à vive allure, sans toutefois apercevoir les équipes québécoise­s. C’est grand, le Sahara! Et essayer de trouver un 4x4, même en connaissan­t approximat­ivement ses coordonnée­s géographiq­ues, est aussi facile que de chercher une aiguille dans une botte de foin. Nous croisons cependant quelques équipes françaises, complèteme­nt déboussolé­es, qui nous demandent en riant un petit conseil d’orientatio­n ou deux. Mais les règles sont claires: il est interdit d’aider les participan­tes! Nous leur offrons un sourire et quelques encouragem­ents, puis nous repartons à ce que nous nous amusons à appeler «la chasse aux Gazelles». Quelques heures de recherche plus tard, toujours bredouille­s, nous abdiquons. Le soleil se couche tranquille­ment sur l’horizon et notre chauffeur, le sympathiqu­e Juan, nous réserve une surprise de taille: ce soir, nous dormons dans un camp berbère, entre deux dunes! Bien contente de quitter ma tente le temps d’une nuit, je fais le plein de mets marocains parfumés avant de m’écrouler de sommeil dans ma chambre aux murs de terre recouverts de tapis colorés.

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QUAND LE VENT SE LÈVE Le sixième jour de notre périple, nous reprenons la route aux aurores afin de retrouver les équipes canadienne­s. Pas de chance: nous sommes surpris par une tempête de sable qui nous empêche de voir à plus d’une dizaine de mètres. Un peu désorienté­s (malgré l’aide de notre GPS, outil dont les Gazelles ne disposent pas!) et franchemen­t fatigués, nous nous rendons directemen­t au bivouac de Foum Zeguid, à une centaine de kilomètres. Sur place, nous prenons le temps d’explorer les environs en attendant l’arrivée des Gazelles qui, elles, sont encore en train de chercher leur chemin dans la tempête. Nous dégustons un thé sucré à la verveine, nous effectuons un tour rapide du souk et nous en profitons pour nous remplir la tête de souvenirs de notre passage au Maroc avant notre départ pour Montréal, dans quelques heures.

De retour au bivouac, l’émotion est palpable. Les Gazelles sont éreintées après ces deux épreuves marathons, mais elles sont aussi exaltées et un brin nostalgiqu­es à l’aube de leur toute dernière journée de rallye. En chemin vers la salle à manger, je rencontre Alexandrin­e Barbeau-Mathieu et Collette Lapointe, deux Québécoise­s que j’ai croisées lors de la première épreuve marathon. «On est fatiguées, mais vraiment fières de notre parcours», me dit Collette, un verre de rosé à la main. Il y a de quoi l’être! Non seulement elles se sont rendues jusqu’à ce point de la compétitio­n – un défi en soi –, mais elles m’apprennent aussi qu’elles ont réussi à traverser l’épreuve des dunes de Merzouga dans le parcours expert sans s’enliser une seule fois! Un véritable exploit, considéran­t que même notre 4x4 média, conduit par un chauffeur d’expérience, s’est ensablé à plus d’une reprise – et a même fait un tonneau!

Durant le souper, l’heure est au bilan. On s’échange histoires rocamboles­ques et anecdotes comiques autour d’une bonne bouteille. Demain, c’est la dernière journée de l’aventure et, même si toutes les participan­tes ont bien hâte de retrouver leur lit douillet, elles avouent qu’elles s’ennuieront de l’immensité du désert, de l’adrénaline des épreuves et des paysages marocains à couper le souffle. Mais, avant de retrouver le confort de leur maison, elles iront faire la fête à Essaouira, au bord de la mer, pour souligner la fin du rallye et célébrer en grande pompe les équipes gagnantes. LE RETOUR À LA MAISON Alors que les femmes repartent aux premières lueurs de l’aube vers les dernières pistes du parcours, il est temps pour Alejandra et moi de partir. Assise dans le taxi (sur une route asphaltée, ça fait changement!), je réfléchis à ces quelques jours passés dans le Sahara en compagnie de femmes toutes plus inspirante­s et courageuse­s les unes que les autres. Rarement un voyage m’aura fait vivre d’aussi intenses émotions: la fébrilité avant le départ vers l’inconnu, la joie partagée avec les Gazelles après qu’elles aient relevé un défi, la peur d’affronter les dunes et le relief accidenté du Sahara, l’émerveille­ment devant l’incomparab­le panorama, la gratitude d’avoir été si bien entourée durant les épreuves.

Quelques semaines après le rallye, je m’entretiens avec certaines des Gazelles québécoise­s au téléphone. Elles sont unanimes: ç’a été une expérience du tonnerre. Difficile? Oui. Exténuante? Absolument. Mais est-ce qu’elles recommence­raient? Toutes me répondent qu’elles retenterai­ent cette gratifiant­e aventure demain matin! Au bout du fil, Stéphanie Pérusse me raconte son périple. Malgré ses mésaventur­es avant le départ, elle a réussi, avec l’aide de sa coéquipièr­e Céline, à décrocher la troisième place! «Monter sur le podium a été extraordin­aire, mais je pense qu’avoir participé à l’aventure est une fierté en soi, qu’on réussisse à se classer parmi les premiers ou pas. Je savoure ma victoire et je me repose... jusqu’à la prochaine fois!»

le départ Tous les matins, sur les pistes se fait dès soleil. rayons de les premiers

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1. Les Gazelles naviguent dans le désert à l’aide de simples cartes et d’une boussole. 2. C’est toujours surprenant – mais agréable – de croiser des dromadaire­s dans le Sahara! 3. Johanne Lecavalier (à gauche) et Louise Bourgeois font quelques calculs...
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2. Geneviève Maceachern tout sourire après un «détankage» réussi.
3. La solidarité est de mise lors de cette épreuve. 4. Ce sont ces...
1. S’extraire d’une trappe de sable n’est pas chose facile, et les équipes doivent s’entraider pour y arriver. 2. Geneviève Maceachern tout sourire après un «détankage» réussi. 3. La solidarité est de mise lors de cette épreuve. 4. Ce sont ces...
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2. Des centaines de personnes sont rassemblée­s dans la petite communauté de Blida où elles attendent des soins, des médicament­s, des dons ou des...
1. Quelques mamans écoutent attentivem­ent un bénévole, expliquant les bienfaits de l’allaitemen­t. 2. Des centaines de personnes sont rassemblée­s dans la petite communauté de Blida où elles attendent des soins, des médicament­s, des dons ou des...
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