INCARNER L’INCLUSION POUR ENCOURAGER LA DIVERSITÉ
Sept femmes canadiennes. Sept façons de voir le monde, de le penser, de le créer… mais aussi de le changer, un geste à la fois.
Réunir sept femmes autour de sujets aussi incontournables que l’inclusion et la diversité est un défi que Reitmans a relevé avec brio. Partout au pays, le grand détaillant canadien a fait appel à des personnalités qui portent en elles des messages puissants de nature à inspirer le changement. À travers leurs histoires, on comprend non seulement que les obstacles peuvent nous rendre plus fortes, mais aussi que nos expériences et nos différences ont fait de nous qui nous sommes. Parmi ces ambassadrices figure Ariane Moffatt, une autrice-compositrice-interprète qui incarne bien la diversité, une chanson à la fois. «Comme artiste, favoriser l’inclusion, ça signifie véhiculer notre unicité sans complexe. Que ce soit dans la peine ou dans la joie, il faut prendre les moyens pour être en accord avec soi-même afin d’être en phase avec ce qu’on projette», affirme-t-elle. C’est dans cette même optique que Jully Black, elle aussi autrice-compositrice-interprète, désire rejoindre ses fans. «Devant mon public, j’essaie d’être la plus vraie possible», dit-elle. Et c’est ainsi qu’elle trouve sa voie. «Je m’abandonne à ma propre histoire. Je crois qu’il y a une puissance au coeur de chacune de nos histoires et que c’est un privilège de pouvoir les raconter en espérant qu’elles contribuent à libérer certaines personnes. Quand on y pense, c’est très puissant comme partage.» Le partage est d’ailleurs la motivation première de plusieurs ambassadrices de Reitmans, notamment de Louise Green. Cette dynamo a créé le mouvement Big Fit Girl, qui vise à reconnaître la diversité corporelle dans le sport et à encourager les femmes, quelle que soit leur taille, à bouger davantage. «Malheureusement, dit-elle, les médias véhiculent encore trop souvent l’idée que pour être en forme et en santé, il faut être grande et mince.» Afin de contrer ce préjugé, la formule «il faut le voir pour le croire» est pour elle d’une importance cruciale. «Si on ne voit pas de femmes rondes faire du sport, on ne peut pas croire qu’elles en font. Plus on aura de modèles diversifiés, plus ça incitera les femmes à bouger. Pour le moment, plusieurs ne se sentent pas interpellées par l’activité physique, car elles ne voient pas de femmes qui leur ressemblent faire du sport», ajoute Louise, motivée à changer ces perceptions jour après jour. Dans le cas de la planchiste Michelle Salt, c’est sa perception d’elle-même qu’elle a dû combattre. En 2011, victime d’un grave accident de moto, elle a perdu une grande partie de sa jambe droite. Malgré les embûches qui s’annonçaient, alors qu’elle se trouvait encore dans son lit d’hôpital, Michelle a déclaré à ses proches qu’elle deviendrait une athlète paralympique. Moins de trois ans plus tard, elle participait aux Jeux paralympiques d’hiver de Sotchi, en Russie, dévalant les pentes en planche à neige. Rapidement, elle s’est hissée sur les podiums et continue d’inspirer les autres par sa ténacité. «Ça n’a pas été facile à certains moments, avoue-t-elle, mais je suis fière de tout le chemin parcouru.» Aujourd’hui, Michelle est fière aussi de sa prothèse, qu’elle cache beaucoup moins qu’au début. «Après mon accident, tout
«COMME ARTISTE, FAVORISER L’INCLUSION, ÇA SIGNIFIE VÉHICULER NOTRE UNICITÉ SANS COMPLEXE.» ARIANE MOFFATT Autrice-compositrice-interprète
ce que je voulais, c’était une prothèse qui ressemblerait à mon autre jambe. Puis, au fil du temps, j’ai compris que cette jambe amputée faisait partie de moi et je me suis mise à y ajouter des manchons stylisés. J’en ai plus d’une vingtaine! Je me sens moi-même quand je les porte et ils font toujours jaser!» À ce propos, il n’y a rien de plus spectaculaire que les tenues de Brooke Lynn Hytes, première drag queen canadienne à avoir participé à la téléréalité américaine RuPaul’s Drag Race. «Je suis la reine du Nord!» clame-t-elle fièrement, avec raison d’ailleurs. «Les gens croient, à tort, que c’est plutôt facile d’être une drag queen. Ce qu’ils ignorent peut-être, c’est qu’en tant qu’artiste je suis responsable de tout: mes vêtements, mon maquillage, ma coiffure, ma chorégraphie. Ça exige un travail considérable pour arriver à de bons résultats.» Que Reitmans l’ait choisie pour devenir une de ses ambassadrices la rend extrêmement heureuse. «Ça démontre à quel point la diversité, c’est important pour cette entreprise. Je me sens honorée d’être parmi ces femmes inspirantes et j’espère que mon message contribuera au mouvement visant à reconnaître – aujourd’hui plus que jamais – l’importance de favoriser l’inclusion de tous et de toutes.»
«MALHEUREUSEMENT, LES MÉDIAS VÉHICULENT ENCORE TROP SOUVENT L’IDÉE QUE POUR ÊTRE EN FORME ET EN SANTÉ, IL FAUT ÊTRE GRANDE ET MINCE.» AFIN DE CONTRER CE PRÉJUGÉ, LA FORMULE «IL FAUT LE VOIR POUR LE CROIRE» EST POUR ELLE D’UNE IMPORTANCE CRUCIALE. LOUISE GREEN fondatrice du mouvement Big Fit Girl
Pour Esi Edugyan, l’inclusion passe par la découverte de l’autre, notamment par le biais de la fiction. La romancière albertaine, deux fois lauréate du prestigieux prix littéraire Giller, croit fermement que les histoires qu’elle raconte puisent leur force dans l’ouverture de ses lecteurs à découvrir des voix qui n’ont pas toujours été entendues. «Et comme lecteur, ça nous permet d’accueillir différentes façons de voir le monde», souligne-t-elle. C’est justement l’intention qu’avait Reitmans en créant sa plateforme sociale Au-delà des apparences, qui vise à encourager l’inclusion et la diversité. Depuis plusieurs années, grâce à des initiatives très concrètes – dont celle de proposer des vêtements dans un vaste éventail de tailles, mais aussi d’avoir adopté une politique de non-retouche pour ses photos promotionnelles –, tout est mis en oeuvre pour que les femmes puissent se sentir elles-mêmes grâce à Reitmans. Une approche qui correspond parfaitement aux valeurs d’Ariane Moffatt. «On est dans un momentum social important: il faut battre le fer pendant qu’il est chaud! dit-elle. Il faut projeter plus d’images de gens différents, parce qu’il y a autant de modèles qu’il y a d’êtres humains. Il faut rendre visibles ceux qu’on a socialement voulu cacher depuis trop longtemps. Je veux célébrer ça publiquement, puisque j’incarne moi-même d’une certaine façon la diversité corporelle ET sexuelle. Même si mon cheminement n’a pas toujours été aussi facile qu’il en avait l’air, je me porte aujourd’hui plutôt bien», affirme-t-elle fièrement. Dans le cadre de cette campagne d’inclusivité 2020, les sept ambassadrices ont elles-mêmes décidé du design des t-shirts à l’image de leur message. Grâce aux ventes de t-shirts, Reitmans versera 10 000 $ à chacune des fondations désignées par ses ambassadrices. Arianna Lauren, une jeune femme autochtone dont les produits de son entreprise Quw’utsun’ Made s’inspirent de savoirs ancestraux, s’est dite touchée de pouvoir choisir l’organisme qui allait bénéficier de cette campagne. «Urban Native Youth Association est un organisme de Vancouver qui soutient les jeunes autochtones dans leurs projets. L’argent amassé va donc réellement servir à aider les jeunes de la région. Pour moi, c’était important de choisir un organisme qui a un impact local majeur», explique-t-elle. Sept fondations, donc, aussi diversifiées que leurs ambassadrices. Sept différents messages de diversité et d’inclusion. Et au centre du tout ça, Reitmans, une compagnie bien implantée dans les communautés, qui valorise les initiatives permettant à tous et à toutes de bâtir un monde meilleur... un t-shirt à la fois. On aime ça!