TOUT CE QUI PALPITE
Il s’agit d’un carnet, dans la foulée de ceux que Robert Lalonde nous a offerts au fil des ans, comme Le monde sur le flanc de la truite, Le va
carmeur... Écriture introspective, réflexive, nourrie de citations littéraires et d’observations de la nature. Le genre de livre qu’on peut savourer par petits bouts, qui nous invite à prendre un temps d’arrêt quand tout va trop vite. Une façon de tourner le dos à la rumeur du monde. À la différence de ses carnets précédents, l’auteur s’adresse directement à quelqu’un dans LA LIBERTÉ DES SAVANES: à son jeune voisin qui s’est suicidé. Comme s’il tentait de le ramener à la vie. Il parle de l’importance de la patience face au désespoir, de la nécessité d’apprendre à vivre avec l’échec malgré notre société de performance. Il parle de la beauté, de tout ce qui palpite, des liens qui nous unissent, de l’amour. Et du chagrin «que chacun éprouve à ses heures et qui passe, pour peu qu’on regarde ailleurs». (Boréal)