GUERRE, VENGEANCE ET RENAISSANCE
Fable sur l’enfance, la guerre, le sacrifice, la résilience et l’humanité, le roman L’Orangeraie a emballé les lecteurs et la critique depuis sa publication en 2013. Quelques années plus tard, la tâche de mettre en scène son adaptation théâtrale revient à Claude Poissant, qui prend plaisir à transformer la parole de Larry Tremblay pour la cinquième fois.
Force est d’admettre que Poissant a des affinités naturelles avec les écrits de Tremblay, dont il a mis en scène quatre pièces par le passé : Le Ventriloque, Grande Écoute, The Dragonfly of Chicoutimi et Abraham Lincoln va au théâtre. Quand il a lu L’Orangeraie, son coup de foudre professionnel ne s’est pas démenti. «J’ai reçu un direct droit au coeur! révèle-t-il en entrevue. Lorsqu’on plonge dans ce roman, on est complètement captivé et on ne veut pas le lâcher jusqu’à la fin. Je ne peux que saluer l’intelligence de la construction du livre.» Néanmoins, il met en scène une oeuvre dont la forme et le fond ont