Retour de la piétonisation
Pendant l’été 2012, les gens avaient été emballés de pouvoir gravir des marches pour avoir la vue au-dessus des boules roses roses… «L’escalier avait recueilli un grand succès, les visiteurs voulant se faire prendre en photos avec ce paysage-là en toile de fond. Cette année, nous allons donc ramener cet escalier et je n’ai pas de doute qu’il connaisse autant de succès que par le passé surtout que beaucoup de gens possèdent maintenant un téléphone intelligent et que la mode est aux selfies… », continue M. Brossard.
Les artistes d’Aires Libres
Comme chaque année maintenant, plusieurs artistes verront leurs oeuvres exposées sur la rue Sainte-Catherine. C’est sous le titre «Tout le nécessaire» (en anglais: All the things I need) et avec le thème de l'autarcie que Aseman Sabet, la commissaire à l’art public de la SDC du Village, a fait son choix pour l’édition 2016. Aseman Sabet invite les artistes de la programmation à «réfléchir sur la notion d'autarcie à l'ère contemporaine, autrement dit la possibilité (ou l'impossibilité) de vivre de manière autosuffisante aujourd'hui. Plus largement, l'autarcie renvoie à toute structure ou système autonome, et permet de rejoindre différentes ramifications idéologiques, sociologiques ou politiques priorisant une position indépendante. Les artistes invités à produire une sculpture pour l'édition 2016 pourront ainsi mettre de l'avant leur perspective personnelle quant à cette notion aux consonances multiples ples. En ce qui concerne les oeuvres en deux dimensions dimensions, la commissaire a sélectionné des artistes qui répondent en toute subtilité à certaines interrogations que suscite cette thématique».
Aseman Sabet a jeté son dévolu sur six artistes, soit David Armstrong, Mathieu Latulippe et Jonathan Villeneuve pour ce qui est des sculptures et à Dean Byington, Alicja Dobrucka et Josée Pedneault pour les oeuvres en deux dimensions (sur les 10 modules rétroéclairés qui ont fait leur apparition lors de la dernière édition d'Aires Libres).
Maintenant, concernant les 6 grands panneaux lumineux coin Wolfe et Sainte-Catherine, il y aura, évidemment, du changement… Jusqu’à récemment, on pouvait voir l’oeuvre de Glasgow Studio et de ses créateurs, Brice Salmon et Mélanie Ouellet, intitulée «Une journée à la montagne». Comme d’habitude, on a une nouvelle présentation pour cette édition d’Aires Libres. On a fait ici appel à Michelle Furlong qui a concocté un univers totalement différent pour revêtir les panneaux. «L’oeuvre qui en ressort engage le spectateur dans un environnement aquatique au sein duquel les déambulations piétonnières se mêlent aux nageurs et à leurs différents accessoires de jeu», explique Mme Sabet. Mais il ne faut pas en dire plus pour l’instant car on désire créer un effet de surprise…