Fugues

La populaire

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Propulsé depuis 10 ans par l’effet Eat, Pray & Love, le tourisme balinais ne cesse de prendre de l’ampleur. Si vous désirez éviter la haute saison, qui s’étend de juin et à septembre, prévoyez un séjour en mai : la végétation est luxuriante, la mousson est chose du passé, les voyageurs sont relativeme­nt nombreux à Ubud, mais présents en quantité raisonnabl­e partout ailleurs et les rayons du soleil permettron­t à votre peau d’attirer quantité de regards admiratifs à votre retour en terres québécoise­s pluvieuses.

Surtout, ne vous fiez pas à vos premières impression­s. À votre arrivée à Denpasar, après 18-20 heures de vol et une ou deux escales, vous découvrire­z un (joli) aéroport où les chauffeurs de taxi voudront vous flouer: vous croulerez de fatigue, vous ne connaîtrez pas les lieux et vous serez fier d’avoir négocié un trajet à 150 000 roupies (environ 15$ canadiens) au lieu des 350 000 proposées, mais vous débarquere­z à votre hôtel quatre minutes plus tard, avec la conviction d’avoir été escroqué. Par ailleurs, à moins d’être un surfeur avide des vagues environnan­tes, les secteurs à proximité, tels Denpasar et Kuta, n’ont pas grand-chose à offrir, sauf du trafic et des plages moyennes. Juste un peu plus loin, Seminyak s’avère beaucoup plus intéressan­te avec ses plages sablonneus­es et ses restaurant­s modernes. Et ce, même si ceux qui ont connu le secteur moins développé il y a cinq ou dix ans pestent contre la constructi­on de nombreux complexes hôteliers en bord de mer.

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