Fugues

DIVERSITÉ À LA TÉLÉ

- LUC-ALEXANDRE PERRON

Bonjour les amis! L’automne est là et par conséquent les nouvelles émissions se sont emparés des ondes télévisuel­les. Sans plus tarder, je vous fais mes propositio­ns pour ce mois-ci… On commence avec une émission québécoise du lundi soir. Fait Divers. Une série policière particuliè­rement accrocheus­e, le lundi soir à SRC. Les cadavres s’empilent, d’abord deux, puis trois, puis quatre. Entrent en scène Constance, sergent-détective (Isabelle Blais) et son ex, Sylvain, un ancien policier qui a mal tourné. On apprend dès les premières scènes, que la soeur de Constance est lesbienne. Tout le monde s’entremêle dans ce drame policier. On ne sait plus qui est criminel et qui est innocent. On se débarrasse des obstacles autant que des témoins de toutes les manières possibles, autant avec des explosifs que d’un coup de poêle de fonte derrière la tête. Je vous le dis tout de suite : ne clignez pas des yeux car vous allez manquer un élément important de l’histoire. En effet, les événements se déroulent à une vitesse infernale. On ne peut vraiment pas dire qu’il y a des longueurs dans cette série! On réalise aussi que dans la vie, tout le monde a quelque chose à se reprocher. Personne n’est blanc comme neige.

The Good Doctor. Un jeune médecin autiste fait son entrée comme chirurgien dans un hôpital de San José en Californie. Bien que le directeur de l’établissem­ent croit fermement aux talents du jeune docteur, l’équipe de chirurgie s’oppose de manière véhémente à sa présence au sein de leurs troupes. C’est un accident banal dans un aéroport où le jeune autiste savant sauve la vie d’un jeune homme et qui apparait sur les réseaux sociaux qui fera pencher la balance. Ainsi, il obtient sa chance de faire ses preuves. Ce n’est pas la première série qui se déroule dans un hôpital, on n’a qu’à penser à ER ou Grey’s Anatomy. Mais il y a un petit quelque chose de spécial dans cette série. Allez y jeter un coup d’oeil!

Shade : The Queens of NYC. Série documentai­re de 12 épisodes qui nous entraîne dans le monde des drag queens de la ville cosmopolit­e de New York. Chaque épisode nous présente une drag queen avec et sans costumes. Un genre de docuvérité. C’est particuliè­rement bien tourné et réalisé. On évite absolument le clinquant pour nous faire connaître de manière intime ces personnage­s plus grands que nature. D’excellents numéros concluent chaque épisode, ce qui nous permet d’apprécier à fond le talent, l’imaginatio­n, la créativité de ces artistes de la scène. J’ai adoré!

A Place to Call Home. Une série australien­ne qui ressemble beaucoup aux émissions du genre Dynasty tournées dans les années 80-90 aux États-Unis. Cette foisci, nous reculons dans le temps pour nous retrouver dans les années 1950. Une famille riche et donc dysfonctio­nnelle occupe l’écran. Parmi les membres de la famille, un jeune homme, James Bligh, interprété avec brio par le sexy David Perry, qui doit affronter les préjugés de tous et chacun en décidant de s’afficher ouvertemen­t gai, une rareté dans les années 50. L’homophobie de la famille n’aura d’égal que celle des voisins et des gens qui le croiseront. Les séries, plus ou moins historique­s présentent rarement des personnage­s gais puisque le concept-même de l’homosexual­ité n’était pas abordé dans la société. Nous avons donc droit à une exception remarquabl­e. Si vous regardez cette série (facilement accessible sur le web, visitez AcornTV), vous deviendrez rapidement accros!

Star Trek: Discovery. À peine arrivée sur les ondes de Space, Star Trek : Discovery est disponible en français (version doublée) sur les ondes de Z. Comme je vous en ai déjà parlé, Discovery présente le premier personnage ouvertemen­t gai de toute l’histoire des Star Trek. Mais j’ai un petit bémol, disons qu’il est facilement identifiab­le même avant de dévoiler son orientatio­n sexuelle, une représenta­tion un tantinet stéréotypé­e. Sinon, pour le reste, les effets spéciaux sont spectacula­ires, idem pour les costumes et les maquillage­s. Vraiment pour les amateurs de science-fiction ça sera un régal! La moitié des épisodes seront présentés cet automne et l’autre moitié à partir de janvier 2018, selon un plan des diffuseurs. Mais qu’en est-il de l’histoire? Nous sommes aux premiers balbutieme­nts de Star Fleet. La fédération commence à peine à s’organiser et doit d’emblée, affronter les soldats de l’Empire Klingon, hostiles aux humains. Les Vulcains qui veulent toujours demeurer neutres n’en sont pas moins impliqués dans le conflit; particuliè­rement pour Sarek, l’ambassadeu­r Vulcain sur la Terre. Sarek a épousé une Humaine terrienne. De cette union est né un fils, Spock, qui deviendra un des personnage­s principaux dans la série originale de Star Trek. La série se concentre sur un personnage, Michael, ne vous y trompez pas, il s’agit d’une femme officier, malgré son prénom masculin, accusée de mutinerie qui se retrouve sans savoir pourquoi, à bord du USS Discovery. Invitée à faire partie de l’équipage. Sa méfiance à l’égard de l’équipage va retarder son intégratio­n. Elle ignore pourquoi quelqu’un accusé d’un crime grave par la Fédération pourrait être requise parmi l’équipage d’un nouveau vaisseau. Je vous recommande vraiment cette série, probableme­nt la plus « introspect­ive » des séries dérivées de Star Trek.

Brave. Une nouvelle série d’action, qui met en vedette Anne Heche, l’ex-petite amie d’Ellen DeGeneres. Patricia Campbell (Heche) dirige une équipe de forces spéciales, qui intervienn­ent un peu partout dans le monde. Les premiers épisodes nous entraînent au Moyen-Orient et en Ukraine. L’équipe est composée d’experts en diverses spécialité­s. On nous garde souvent en haleine dans cette dramatique. Même si vous avez manqué quelques épisodes c’est peu important puisque chaque épisode constitue une histoire en soi.

Pour les amateurs, sachez que le réseau ABC, aux États-Unis a fait l’acquisitio­n des droits de diffusion pour la téléréalit­é American Idol, qui était diffusée sur FOX. L’émission devrait prendre les ondes en mars 2018. Je vous tiendrai au courant. Mais on sait d’ores et déjà que Ryan Seacrest sera de retour à la barre pour animer l’émission.

Je prends, ici, quelques lignes pour vous parler de Québec Matin, avec Julie Marcoux. Habituelle­ment, je vous parle généraleme­nt des émissions diffusées aux heures de grande écoute, soit en soirée. J’ai aussi traité de quelques émissions de fin d’après-midi. Mais les émissions du matin se ressemblen­t toutes, alors pourquoi en parler? Il y a une exception par contre; et c’est sur LCN. Une animatrice hors-pair dirige l’émission. Je parle évidemment de Julie Marcoux. J’ai jamais vu quelqu’un d’aussi direct. Personne ne lui monte un bateau. Si un invité tente d’éviter de répondre à une question, elle revient à la charge et elle n’y va pas avec des gants blancs! Si vous voulez des entrevues de fond, dirigées par des mains de maître, syntonisez Québec Matin avec Julie Marcoux. Vous découvrire­z la vérité, peu importe le sujet ou l’invité. En plus, elle s’exécute toujours avec le sourire. Une belle manière de commencer la journée avec un soupçon de fraicheur journalist­ique et aucune « bullshit ». Je me réveille toujours avec elle, tous les matins de la semaine.

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