UN FESTIVAL D’ART AU COEUR DU VILLAGE
Cet été, on célèbrera déjà les 20 bougies de « Mtl en Arts »! De son nom d’origine, le «Festival des arts du Village», cet événement culturel a donc perduré dans le temps et a survécu à la disparition de l’ACPV. C’est d’ailleurs grâce à ce festival, à partir de l’an 2000, que l’on piétonnise la rue Sainte-Catherine dans le Village un week-end par an, pour permettre la tenue de ce festival. «En 2006, la SDC du Village, nouvellement créée, obtiendra de la Ville de Montréal la permission de piétoniser la rue pour dix jours durant la tenue des 1er Outgames. Mais on oublie qu’auparavant depuis l’an 2000, on le faisait grâce au Festival des arts du Village (devenu MTL en Arts)», de renchérir Paul Haince., «En 1999, je voulais amener un volet artistique au quartier, autre chose que des bars et des clubs», explique M. Haince. C’est donc en 1999 que Paul Haince fait la connaissance de son copain, un certain Stéphane Mabilais, tout frais sorti de l’École de technologie supérieure (ETS) avec son diplôme d’ingénieur en poche. Dès le départ, Stéphane Mabilais aide Paul pour la première édition du Festival des arts du Village, qui comprend aussi Jean-Denis Lapointe. Vingt ans plus tard, Stéphane Mabilais tient toujours le fort et mène cette manifestation artistique. «C’est grâce à la rigueur de gestion de Stéphane que le festival existe encore, à ne pas faire de déficit et tenir le festival à bout de bras comme il le fait. C’est toute une qualité. Avec les subventions et les commanditaires, on amassait plus de sous pour le festival que pour l’ACPV, c’est ce qui lui a permis de survivre. On réussissait à récolter environ 100 000$ par année entre 2000 et 2003. Pendant une dizaine d’années, on a reçu une subvention de 25 000$ du ministère du Développement de la Métropole puis, du jour au lendemain, cette subvention a été supprimée par le ministre Laurent Lessard. Par contre, je dois dire que ce festival reçoit le soutien de la SDC du Village depuis sa création en 2006, ainsi que de l’arrondissement de Ville-Marie, ce qui lui permet de se perpétuer», souligne Paul Haince qui demeure l’éminence grise de Mtl en Arts. 6