Fugues

RESTO L’ANTRE

- ANDRÉ C. PASSIOUR RESTO L’ANTRE, 1301, Papineau (près de Mohawk), Montréal. 514-578-6745

Quoi? Ceux qui connaissen­t le nouvel espace du bar Stud appelé l’AtriHom, une belle verrière végétalisé­e de plus de 30 pieds de haut, savent peut-être qu’on peut se régaler de hamburgers, de côtes levées, d’ailes de poulet, etc. Comment ça? Parce qu’il y a deux hommes ultra sympas qui ont la passion de la restaurati­on et qui ont créé le resto l’Antre qui fournit ainsi de succulents plats aux clients du Stud.

L’Antre se spécialise dans le BBQ et grill, des choses faciles à manger. Faciles à bouffer ne signifie pas nécessaire­ment du «tout prêt», c’est même le contraire ici. «Tout est fait maison, que ce soit la préparatio­n des viandes, les marinades, les sauces, etc. Cela fait déjà 10 ans que j’expériment­e des recettes inspirées du sud des États-Unis. Mais c’est aussi pensé en fonction de la clientèle du Stud, c’est une bouffe pour gars qui aiment la viande», d’expliquer Zachary Ashman, un natif de Kingston (en Ontario), mais qui a parcouru le Canada puisque son père était militaire et qui, avec son associé Marc André Caron, a fondé l’Antre.

L’Antre a donc ouvert ses portes le 8 août dernier dans un petit espace d’à peine 376 pieds2 avec une porte sur Papineau et l’autre sur la verrière de l’AtriHom. «Cela a été tout un exercice que de faire rentrer tous les équipement­s de cuisine, il a fallu être pas mal imaginatif», commente Marc André Caron, qui provient du milieu juridique. «L’important est que l’on puisse bien fonctionne­r et tout préparer, ici, dans cet espace», indique Zach Ashman. On y sert donc des poutines, des hot-dogs, des frites, des ailes de poulets fumées, des crevettes pop corn, de la fondue au bacon (des morceaux de bacon cuit dans une sauce au sirop d’érable, au whiskey et au romarin), de la saucisse italienne faite maison, et une assiette de charcuteri­e et de fromages appelée la Bête légère! «Le menu est évolutif, on s’adapte aux demandes de la clientèle, dit Marc André Caron. Nous sommes ouverts aux idées. Au départ, on ne servait pas de poutine, puis on l’a introduit à la suggestion de clients. On s’en va vers les Fêtes, donc il est certain qu’il y aura de nouveaux plats.» D’où provient cette idée de faire un resto pour fournir en bouffe le Stud? «Il y a un an et demi environ, Zach et moi avons approché Michel Gadoury [le propriétai­re du Stud] qui nous a dit qu’il était en train de travailler sur un intéressan­t projet. C’était celui de la verrière. Il avait trouvé l’idée bonne, mais il fallait attendre d’avoir tous les permis de la Ville. Finalement, lorsque le projet de la verrière s’est concrétisé, on a discuté de la possibilit­é d’offrir de la nourriture et, lorsque l’AtriHom a ouvert ses portes cet été, nous nous sommes installés dans le local adjacent et nous voilà aujourd’hui», souligne Marc André Caron. Et ce sont les charmants Charles et Jason qui font le service.

Le tout est à des prix raisonnabl­es. «Pour un hamburger et pour une frite, cela tourne autour des 10$ et, en plus, c’est maison, ce n’est pas du McDonald’s. Et la viande est de très bonne qualité, ce n’est pas ce qu’on trouve dans les fast foods», note le chef Zach Ashman avec un large sourire. Jusqu’à présent, est-ce que les gens embarquent? «La réponse est très positive, même plus qu’on ne s’y attendait. C’est très bon», dit Zach Ashman. «L’essayer,c’est l’adopter, comme on dit! Nous sommes de plus en plus connus et il y a beaucoup de bouche à oreille, nous sommes très contents et il faudra surveiller les plats qui s’en viennent!», affirme Marc André Caron avec des yeux qui pétillent…

Durant la semaine (sauf les lundis où c’est fermé), l’Antre ouvre pour le 5@7 et jusqu’à minuit. Les fins de semaines, on sert la clientèle jusqu’à 2h du matin.

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