Auberge des glacis Le bijou de l’Islet
Dans cette belle région qui comprend Montmagny, Cap-Saint-Ignace ou encore Saint-Jean-Port-Joli, on retrouve donc, entre fleuve et montagnes, l’Islet et l’Auberge des glacis. Beau moulin établi sur le bord de la rivière Tortue à partir de 1841, cette maison ancestrale devient une auberge en 1989. Propriété de Nancy Lemieux depuis 2006, l’Auberge des glacis poursuit la tradition d’offrir à la clientèle de belles chambres et une table des plus savoureuses dont les plats sont confectionnés avec des produits locaux.
Dans ce coin de pays de Chaudière-Appalaches, en hiver, cette auberge est un véritable paysage de carte postale! «En toute saison, c’est un endroit magnifique entourée de la nature, de plusieurs dizaines de sortes d’arbres. Il y a la rivière, il y a des érablières, il y a des vergers à perte de vue […] avec les producteurs qui nous fournissent nos produits qu’on utilise en cuisine […]», explique la propriétaire, Nancy Lemieux, heureuse récipiendaire du Prix Hôtelière de l’année (en 2017). Lorsqu’on dit que la nature est généreuse et abondante, le parc de l’Auberge des glacis représente une superficie de 5 hectares (soit l’équivalent de plus de 7 terrains de soccer) avec des sentiers pédestres où il est possible de pratiquer le ski de fond et la raquette, en hiver, et les promenades en été et durant les autres saisons. Durant la saison estivale, vous pouvez lire un bouquin calé dans une chaise longue fixée dans la rivière… Super cool, dites-vous!?
D’abord moulin seigneurial, cette bâtisse est transformée en auberge il y a 31 ans maintenant. On y trouve 16 chambres, dont deux suites, avec des noms évocateurs tels que Lucarnes, Belvédère ou encore Jardinier. Lorsqu’elle s’installe à l’auberge avec ses deux filles (Audrey Jade et Florence), Nancy Lemieux procède, en 2010, à des travaux d’agrandissement permettant ainsi l’ajout de plusieurs chambres confortables.
Lorsqu’on annonce le confinement, au printemps passé, on prendra ce temps d’arrêt pour effectuer d’autres travaux. «On s’est dit, pourquoi pas ne pas ouvrir le mur qui sépare la salle à manger de la cuisine? C’est là qu’on découvre un autre ancien beau mur en pierre. On pratique donc une ouverture qui permet aux gens de voir le chef Pascal Androdias et le sous-chef Julien Allard travailler en cuisine et préparer les plats que les serveurs porteront sur les tables. Cela a donc complètement changé l’ambiance et, de temps en temps, le chef va voir la clientèle pour discuter», souligne Nancy Lemieux.
La venue du réputé chef Pascal Androdias, d’origine lyonnaise, à l’Auberge des glacis est une sorte de retour aux sources pour celui-ci puisque les ex-propriétaires Micheline Sibuet et Pierre Watters (dans les années 1990) avaient fait appel à lui pour leur prêter main forte en cuisine. Par la suite, Pascal Androdias avait volé de ses propres ailes en s’installant dans divers établissements de la région. «Avec l’arrivée de Pascal, le défi était de poursuivre cette tradition gastronomique avec laquelle nous avions gagné plusieurs prix et qui a fait la réputation de l’Auberge, poursuit Mme Lemieux. Mais le sous-chef, Julien, qui a 29 ans, nous pousse aussi à aller plus loin et à faire des expérimentations culinaires avec l’arrivage quotidien des produits frais. Car, pour nous, l’utilisation des produits locaux est devenue une véritable obsession. Si on compte les alcools, les vins, etc., il y a entre 90 et 100 producteurs qui rentrent leurs produits à l’Auberge. Encore cette année, nous sommes parmi les 14 finalistes des prix Aliments Québec de l’année. C’est formidable!»
Mais quand y aller? En été, en automne? «Chaque saison a son cachet particulier parce qu’on a voulu conserver l’aspect naturel des lieux. En été, il y a des îlots avec beaucoup d’intimité, en automne, bien évidemment, les couleurs sont magnifiques et incroyables avec tous ces arbres», estime Nancy Lemieux. Ce sera donc à vous de choisir quel moment de l’année sera le plus apprécié pour vous rendre à l’Auberge des glacis situé à une heure de Québec..