Le superaliment
Le bleuet : une bombe antioxydante !
Le Québec cultive plus de quinze variétés de bleuets de juillet à septembre. Abondant dans la région du Lac-saint-jean, ce petit fruit composé à 85 % d’eau et riche en potassium se déguste tel quel, en coulis, en smoothie, en tarte ainsi qu’en accompagnement des viandes rouges, du gibier ou du saumon. À l’achat, on choisit des baies fermes, charnues, lisses, de couleur bleu pourpre et à l’odeur sucrée.
Champion des antioxydants
Manger au moins 125 ml (½ tasse) de bleuets par semaine pourrait réduire de 10 % le risque d’hypertension.
Comparativement à d’autres petits fruits (canneberge, mûre, framboise), le bleuet remporte la palme de l’aliment à forte teneur en composés antioxydants. Les flavonoïdes, dont les proanthocyanidines et les anthocyanines, sont les plus puissants. En plus d’aider à réduire la croissance de certaines cellules cancéreuses (estomac, prostate, intestin, sein) ainsi que les risques d’athérosclérose à l’origine de troubles cardiovasculaires, ces agents anti-inflammatoires préviendraient les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson). À noter que le bleuet sauvage est plus riche en antioxydants que le bleuet cultivé.
Allié d’un poids santé
Peu calorique, le bleuet est un bon allié pour qui surveille sa ligne. Riche en catéchines (molécules antioxydantes présentes aussi dans le thé vert) qui poussent le corps à brûler des calories et à convertir la graisse abdominale en énergie, il peut même aider à perdre du poids.
125 ml (½ tasse) de bleuets fournissent environ 45 calories.