Gabrielle

7 erreurs à éviter dans un processus de perte de poids

- PAR FERNANDA MACHADO GONÇALVES

On connaît tous les enjeux d’un surplus de poids sur notre santé et notre bien-être. C’est sans doute ce qui motive notre intérêt à vouloir perdre des kilos en trop. Mais encore faut-il le faire de la bonne façon ! Pour vous aider, on vous explique comment déjouer les erreurs les plus communes. 1 Focaliser sur la balance

Certes, un pèse-personne est utile pour évaluer vos progrès en termes de perte de poids. Toutefois, les kilos affichés peuvent fluctuer en fonction de plusieurs facteurs (répartitio­n muscles/graisses, activité physique, alimentati­on, variations hormonales, etc.). C’est pourquoi il est essentiel de miser sur d’autres indicateur­s basés sur des résultats physiques, et non quantitati­fs, ainsi que sur le bien-être général ressenti. Mesurer votre tour de taille et comparer la façon dont des vêtements de tailles différente­s s’ajustent à votre corps permet de bien visualiser le « avant » et le « après ». Vous voulez quand même savoir où vous en êtes ? Pour obtenir une référence fiable, pesez-vous toujours le même jour de la semaine à la même heure (le matin à jeun, de préférence).

2 Penser « calories »

Compter ses calories n’est pas aussi efficace qu’on le croit, car la quantité de calories d’un aliment ne révèle pas son contenu en nutriments (glucides complexes, protéines, fibres, etc.). Dans une démarche de perte de poids, on doit choisir avant tout des produits aussi rassasiant­s que possible (légumes, fruits, légumineus­es, grains entiers, etc.) afin de mieux contrôler les fringales.

3 Suivre un régime rigide

« Il faut souffrir pour être belle ! » Cette phrase, anodine en apparence, peut causer du tort quand on l’associe à un régime strict. Or, pour perdre du poids sainement, il est important de cuisiner des aliments qui vous font plaisir, de respecter vos goûts et d’écouter vos besoins. Vous aimez les pâtes ? Plutôt que de les bannir de vos menus, adaptez votre alimentati­on en conséquenc­e. Car la privation a un effet secondaire : celui de nourrir le désir de manger plus. Le secret réside plutôt dans l’équilibre. En préparant des repas composés d’aliments nutritifs de chacun des quatre groupes alimentair­es, vous vous assurerez une énergie et un bien-être psychologi­que optimaux. De même, vous priver d'aliments qui vous font envie vous met à risque de céder à tout ce qui vous tombe sous la main par la suite, et de finir avec un sentiment de culpabilit­é. Il est bien plus sage de vous offrir une gâterie en quantité modérée à l’occasion !

4 Diaboliser certains aliments

Votre stratégie consiste à exclure les aliments dits « diabolique­s » parce qu’ils sont riches en glucides ou en lipides ? Attention : aucun aliment n’est une menace en soi ! Tout est dans la qualité de ce que l’on mange ! De plus, l’organisme a besoin de sucres lents – les glucides complexes qui comprennen­t l’amidon, le glycogène et les fibres – pour bien fonctionne­r. En plus de fournir de l’énergie, ceux-ci sont un carburant essentiel pour le cerveau, lequel régule le système nerveux central. Au lieu de supprimer les glucides, favorisez ceux qui renferment plus de fibres et moins de sucres ajoutés, comme les céréales complètes, les légumineus­es, les fruits et les légumes. En augmentant la sensation de satiété, ces aliments couperont court aux fringales. Puisque le corps a aussi besoin de lipides, qui sont nécessaire­s à la production d’énergie et à la synthèse des hormones, il vaut mieux privilégie­r les graisses végétales (noix, graines de lin, etc.) et les poissons gras (saumon, thon, etc.), qui procurent des oméga-3 et des oméga-6.

5 Sauter des repas

Privé de nourriture, l’organisme se branche en mode panique ; le métabolism­e ralentit et réagit en créant des réserves de gras pour anticiper un manque. En limitant la fréquence de vos repas, vous serez non seulement frustrée, mais aussi affamée, ce qui accroîtra les risques de grignoter n’importe quoi en cours de journée. La privation pousse le corps à transforme­r les calories ingérées en graisse en vue de la stocker. À l’inverse, manger régulièrem­ent vous aidera à maintenir le cap pour une perte de poids durable ainsi qu’à garder un poids santé grâce à vos bonnes habitudes. Pas le temps de déjeuner ? Emportez une collation riche en fibres et en protéines (fruits et fromage, yogourt et noix, smoothie à base de fruits, de lait et de flocons d’avoine, etc.) qui permettra de maîtriser votre appétit et de prévenir les creux d’avant-midi !

6 Vouloir maigrir trop vite

Quand on veut maigrir de façon saine et sécuritair­e, il faut savoir donner le temps au temps. Soyez réaliste ! En visant une perte graduelle d’environ deux livres par semaine, vous aurez plus de chances de rester motivée et de maintenir votre poids idéal à long terme. De plus, n’oubliez pas qu’intégrer une activité physique régulière à votre routine (30 minutes par jour, si possible) est tout aussi important que de modifier vos comporteme­nts alimentair­es. Mais d’un côté comme de l’autre, la clé du succès réside dans la patience et le respect de votre rythme naturel. Aux dires des nutritionn­istes, cela peut prendre environ trois mois pour changer ses habitudes de vie.

Perdre 1 lb par semaine équivaut à brûler 3 500 calories de plus que ce que l’on a consommé 1.

7 Ne pas bien dormir

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le sommeil influence la capacité de bien contrôler l’appétit. En effet, des études révèlent que ne pas dormir assez (six heures et moins) ou trop dormir (dix heures et plus) contribue à un gain de poids ainsi qu’à un tour de taille et à un taux de gras corporel plus élevés. La raison ? Le sommeil régule les hormones de la faim (ghréline) et de la satiété (leptine). Un temps de dodo inadéquat fait grimper le taux de ghréline, ce qui porte à manger davantage ; le taux de leptine, lui, chute, ce qui réduit l’aptitude à se sentir rassasiée. Mal dormir abaisse aussi le taux de glucose sanguin, ce qui pousse à consommer des aliments caloriques pour compenser l’hypoglycém­ie. S’ajoute à cela la fatigue due au manque de sommeil, ce qui diminue les performanc­es lors d’activités physiques.

Pour optimiser toutes les fonctions corporelle­s, un adulte a besoin de 7 ½ heures à 8 ½ heures de sommeil par nuit 2.

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